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Voyage au bout des Antilles....la baignoire de Joséphine.

15 Mars 2008 , Rédigé par daniel Publié dans #voyages

Du 8 mars au 16 mars 2001 nous avons fait notre dernier voyage avec le COS (l’équivalent d’un Comité d’entreprise) de la mairie de Niort. Un voyage à la Martinique et à la Guadeloupe ça ne se refuse pas….. bien sûr 4 jours sur chaque île c’est un peu court…. mais nous considérions ces petits séjours comme des visites de reconnaissance dans l’attente d’y retourner dès que l’heure de la retraite serait là.
 
Nous sommes arrivés en Martinique en milieu d’après midi et nous avons rejoint l’hôtel des Amandiers à Sainte Luce. Le temps de poser nos affaires il restait peu de temps pour découvrir ce charmant bourg de pêcheurs qui s’étend le long de deux plages et de nombreuses criques. Ce fut un vrai plaisir de déguster dès la 1ère soirée, des accras et un planteur, à une terrasse de café, ventilée par un léger vent alizé,  face à la mer des caraïbes.
Ce soir là nous avons pris une décision qui s’avéra judicieuse : L’île est petite mais 4 jours c’est peu, aussi ne gaspillons pas le temps précieux. Nous sommes « presque»  les plus jeunes du groupe (eh  oui !), aussi nous fallait-il quitter nos compagnons de voyage et la somnolente visite en car, et parcourir à notre rythme, en louant une voiture, l'ïle aux merveilles.

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Le lendemain fut consacré au sud de l’île. Tout d’abord direction la route des anses, la partie la plus sauvage : L’anse du diamant, d’où l’on aperçoit majestueux le rocher puis l’anse d’Arlets, les Anses Noire et Dufour la première ayant une plage de couleur cendre et la seconde, pourtant proche une plage de sable blanc avant d’atteindre les trois Ilets qui vit naître à La Pagerie, celle qui fut l’impératrice Joséphine.
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 En fin de matinée nous étions à Fort de France où nous déjeunions et consacrions un temps trop limité pour visiter la ville du poète Aimé Césaire.
 Au pas de course nous avons effectué un rapide passage au Grand Marché, fait une pause respiration place de la Savane, donné un bref coup d’œil à l’architecture de la bibliothèque Schoelcher et au Fort Saint Louis avant de repartir vers Le François.

 

 

  
 

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  Après être passé observer sur la côte quelques curiosités naturelles comme les îlets de François et la baignoire de Joséphine, nous nous sommes rendus à l’habitation Clément.
 
 Cette demeure est classée monument historique et se visite comme un musée. Dix ans plus tôt le 14 mars 1991 François Mitterrand y recevait Georges Bush (père) à l’issue de la 1ère guerre du golfe.

 

   
  En fin d’après midi, par la route du Saint-Esprit (ça ne s’invente pas, c’est la route du rhum) nous avons rejoint la presqu’île de Sainte-Anne jusqu’à la grande anse des Salines avec son sable blanc et fin, ses cocotiers inclinés sur la mer limpide avant de rentrer à l’hôtel en passant par Sainte Anne,

 Le lendemain matin nous avons mis cap au nord avec d’abord une escapade dans l’arboretum au sein de la forêt tropicale sur le flanc des Pitons du Carbet.
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  Nous avons pris le temps qu’il fallait pour admirer les merveilles botaniques du jardin de Balata qui abrite plus de 3000 espèces antillaises et d’autres régions tropicales : une palmeraie, l’étang du petit carbet , l’étang des lotus, des épiphytes, des hibiscus des cordylines à l’ombre des bakouas, des fougères arborescentes, des anthuriums, des roses de porcelaines, des oiseaux du paradis, des bougainvillées, des orchidées, des massifs de bégonias et  au milieu de ces merveilles une très jolie mais discrète case créole. La Martinique l’île aux fleurs
   
  Nous sommes remontés ensuite vers le Morne rouge en longeant la Montagne Pelée avant de redescendre sur Saint Pierre. Il reste quelques vestiges de la ville qui fut détruite avec ses 28 000 habitants le 8 mai 1902. Nous ne sommes pas trop attardés sur ces lieux de tragédie en préférant assister au marché de la nouvelle ville à une exubérante confrontation entre divers candidats aux élections municipale du lendemain.

  Nous primes la route côtière et peu après Le Carbet nous avons dégusté dans un sympathique restaurant de plage une succulente langouste grillée. Un pause farniente et ensoleillée sur la plage du coin, avant de rentrer à la tombée de la nuit à Sainte Luce une nouvelle fois par la route du Rhum.

Le soir à l’hôtel, une superbe et juvénile soirée folklorique nous attendait : La Martinique l’île de toutes les beautés.

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     Le troisième jour « plein » fut consacré à la côte est, en bordure d’océan atlantique, du Robert à Sainte Marie, avec un arrêt prolongé à la presqu’île de la Caravelle. Un sentier « découverte » nous a permis de descendre jusqu’à une magnifique mangrove. Nous sommes allés ensuite sur la jolie plage de  Tartane et c’est là qu’avant de déjeuner j’ai téléphoné en métropole où il était 20 heures. .

   J'appelai d’abord  Alain que j'allais sûrement féliciter : ce fut effectivement le cas car il venait juste de recevoir les résultats globaux et il m'annonça qu'il était le nouveau maire d’Aiffres. 
  J’appelai, ensuite, Geneviève a qui j’avais laissé ma procuration de vote : A Niort la liste conduite par B. Bellec faisait 48 % au 1er tour et disposait d’une réserve confortable de 9% avec le score inattendu de l’extrême gauche. Pas de soucis a priori pour le second tour à notre retour...... mais on verra que ce fut plus ric-rac que prévu...

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   Dans l’après midi nous sommes allés à Sainte Marie où se trouve la rhumerie Saint James. Entre Sainte Marie et le Marigot en bord de d’océan il y a un élevage d’écrevisses devant lequel nous avons subi un magnifique et monumental orage tropical comme je les aime.





  Le lendemain lundi, nous avons plié bagages avant d’aller passer quelques heures à Fort de France puis d'embarquer sur le ferry à destination de la Guadeloupe.
 
 
(A suivre)
 
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F
La baignoire avait une fuite. Joséphine aussi...
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