Ciné-cure... de Marqué par la haine à La Tour infernale..;
Ce billet est la suite du précédent « Le sillage de la violence » et Une certaine rencontre » où j’ai évoqué la filmographie du talentueux cinéaste Robert Mulligan, en mettant plus particulièrement en évidence les deux films dont l’acteur principal était Steve McQueen. Cette seconde partie est exclusivement consacrée à l’acteur vedette des années 60 et 70.
« Comme un défi lancé au destin, il avait prévenu ses copains : ‘’ Un jour, vous verrez, je rattraperai ce Paul Newman en tête d’affiche ! ‘’. 1956, Steve McQueen vient de décrocher sa première figuration intelligente dans le film MGM, Marqué par la haine. Deux plans, à l’ombre d’une star naissante de cinq ans son ainé. L’apprenti comédien débute dans le métier…». Dix huit ans plus tard il rattrapera Paul Newman en tête d’affiche de la Tour infernale.
Steve né le 24 mars 1930, dans la banlieue d’Indianapolis, avait coutume de dire ‘'On ne m’a pas mis au monde. On m’y a laissé tombe’’. Il n’a pas 6 mois quand son père quitte le foyer familial, il a 5 ans quand, à son tour, sa mère le laisse à un grand oncle, fermier dans le Missouri. Steve apprend à coups de trique à respecter les règles : ’Il m’a beaucoup appris ; auprès de lui j’ai su monter à cheval, comme les cow-boys et les indiens'' Quand il a dix ans sa mère, qui s’est installée à Los Angeles, le reprend avec elle, mais ça se passe très mal. Il se rebelle, fréquente une bande de jeunes voyous et reçoit des corrections d’un compagnon de sa mère. Il entre à 14 ans en maison de redressement où il finit par être recadré. Il quittera cet établissement dix huit mois plus tard assagi. Cet endroit fut la meilleur chose qui me soit arrivée''. A 16 ans il quitte Chino et rejoint sa mère à New-York, mais celle-ci s’est remariée et la cohabitation ne se passe pas mieux qu’à Los Angeles. Steve traîne dans les bars et un soir de beuverie, il s’engage dans la marine marchande, direction les Antilles. En avril 47 il intègre les Marines, un corps d’élite où il resta trois ans comme mécanicien.
« Démobilisé il s’installe à Greenwich Village, dans un environnement d’artistes et se lie à un étudiant en art dramatique et futur réalisateur, Mark Rydell. Sans vocation McQueen lui demande s’il pourrait devenir acteur. Rydell l’encourage à passer une audition…. » Il s’inscrit à la Playhouse de Sandford Meisner où il s’avère être un élève sérieux. Admis en deuxième année il reçoit une bourse en tant qu’ancien militaire, bourse qu’il complète par l’argent gagné dans des compétitions de moto sur le circuit de Long Island. En 1955 il s’inscrit à l’Actor’s studio de Lee Strasberg, puis décroche quelques rôles à Broadway où il rencontra Neile Adams qui épousera un an plus tard. C’est aussi en 1955-56 qu’il obtint son tout petit rôle, mais on le remarque bien, dans « Marqué par la haine ».
En 1957 et 1958 il tourne deux à trois films de série B qu’il vaut mieux oublier. 1958 fut l’année charnière car la télévision lui propose de jouer le chasseur de primes Josh Randall dans la série « Au nom de la loi ». Lien vidéo de l’épisode n°1.
Le succès fut phénoménal et en peu de temps il devint l’une des figures les plus connues d’Amérique….. et du monde entier mais avec un décalage de deux ou trois ans. John Sturges le repère et lui offre un beau rôle dans « la Proie des vautours », film sorti en 1959, où il donne la réplique à Franck Sinatra. Sur ce tournage il se fit copain avec Charles Bronson, comme il s’était fait aussi copain au théâtre l’année précédente avec James Coburn.
Ces trois acteurs se retrouvèrent en 1960 dans le nouveau film de John Sturges, « Les sept mercenaires », qui était un remake des Sept Samourais d’Akira Kurosawa sorti 6 ans plus tôt. Steve McQueen, alors sous contrat pour la série Au nom de la loi, simula un accident de voiture pour pouvoir jouer dans le film. Il s'agissait pour lui de son premier film important, et le moyen de vraiment percer au cinéma. Il chercha donc à se faire remarquer par tous les moyens, surtout au détriment de Yul Brynner qui était l’acteur principal. Lien vidéo 1 et vidéo 2
L’avenir s’éclaircie pour McQueen car des rôles lui sont proposés, mais fait-il les bons choix car la plupart sont assez médiocres : « Branle-bas au casino » une comédie de Richard Thorpe en 1961, puis « L’homme qui aimait la guerre» de Philip Leabock en 1962, et «La dernière bagarre » de Ralph Nelson en 1963. Seul « L’enfer est pour les héros » de Don Siegel en 1962 où Steve retrouve son pote James Coburn, mérite d’être vu : « Dans les Ardennes, en 1944, des soldats américains se heurtent à la résistance d'un blockhaus allemand ». (il est passé sur une chaine thématique cette semaine). Lien vidéo. Pendant le tournage Steve se frittait régulièrement avec le réalisateur. Ambiance qui n’améliore pas son image d’emmerdeur à Hollywood.
Heureusement John Sturges fait à nouveau appel à lui pour le rôle principal de « La grande évasion » où il y a une pléiade d’acteurs réputés ou prometteurs dont Coburn et Bronson. « Son rôle, taillé sur mesure, d’une tête de lard individualiste et héroïque ainsi que l’image de l’acteur à moto défiant les barbelés font de lui une star. A 32 ans, Steve est enfin ‘’arrivé’’.» Le scénario est tiré d’un roman de Paul Brickill racontant des événements ayant réellement eu lieu. Brickill fut ainsi l'un des trois qui parvinrent à rejoindre la frontière suisse après l'évasion de trois cent officiers d'un stalag allemand, en 1943. Par contre les célèbres scènes de moto sont fictionnelles. C'est Steve McQueen qui en suggéra l'idée ; il effectua lui-même les cascades de la séquence finale du film. Dans cette séquence, le comédien, déguisé et donc méconnaissable, tient également le rôle d'un des soldats allemands. Lien vidéo. Le film malgré son énorme succès n'a reçu qu'une seule distinction, au Festival de Moscou. En 1963 Steve McQueen y reçut le prix du meilleur acteur.
Après ce film, grand spectacle, Steve McQueen tourna les deux films intimistes de Robert Mulligan dont j’ai parlé dans le précédent billet. Deux films que j’ai adorés mais qui ne rencontrèrent qu’un succès d’estime. Entre « Une certaine rencontre » et « Le sillage la violence » Steve avait fait un break pour se consacrer à sa passion la moto. En septembre 1964 il fut engagé dans l’équipe américaine des ISD ( Intenational six days of trail) Une épreuve internationale mythique dont il se disait particulièrement fier.
En 1965 il tourne « Le Kid de Cincinnati » de Norman Jewison : « Dans les années 1930, Eric Stoner (Steve McQueen) est un brillant joueur de poker occasionnel en Nouvelle-Orléans. Afin de fortifier sa réputation, Shooter (Karl Malden) son manager profite du passage dans la ville de Lance Howard (Edward G. Robinson), un maître du jeu, pour arranger une partie entre les deux hommes. ». Un très bon film avec trois générations d’acteurs exeptionnels. Lien vidéo.
En 1966 McQueen coproduit «Nevada Smith’’ dont il tient le rôle principal.. C’est l’histoire d’un jeune homme métis qui part à la recherche des tueurs qui ont massacré ses parents. Le scénario est tiré d'un roman, The Carpetbaggers, qui a fait scandale aux États-Unis. Là c’est du sérieux et la réalisation revient à un maitre du western, Henry Hathaway. Les acteurs qui entourent Steve sont aussi des pointures. Il retrouve Karl Malden et Brian Keith, Arthur Kennedy, Martin Landau et Suzanne Pleshette, dans le rôle de Pilar, complètent le casting. Le film eut un franc succès à une époque où le public prisait les westerns spaghettis. La scène de bagarre opposant Steve McQueen et Martin Landau se déroule dans un corral. Dans le script original, Max est accroupi derrière une palissade et il ouvre la porte de l'enclos et laisse sortir le bétail. Or durant le tournage de la scène, certaines bêtes ont bien emprunté la sortie tandis que d'autres ont défoncé la palissade, obligeant l'acteur à se coucher sous le bétail déchaîné. Le réalisateur a conservé cet incident dans le film. Lien vidéo
McQueen enchaine en 1966 avec « La canonnière du Yang Tsé » de Robert Wise, celui qui lui avait fait faire ses premiers pas au cinéma. Le rôle lui collait bien puisqu’il jouait un mécanicien de la marine. « En 1926, le San Pablo, une canonnière américaine avec à son bord le mécanicien en chef Jake Holman (McQueen), remonte le fleuve Yang-Tsé. Le patrouilleur se retrouve bientôt au cœur de la guerre civile chinoise qui oppose communistes et nationalistes... ». Ce film lui apporta sa seule nomination aux Oscars, Oscar qu’il n’obtiendra jamais. Lien vidéo.
De nouveau Steve fait une longue pause avant de revenir en 68 avec « L’affaire Thomas Crown » film dans lequel il a pour partenaire Faye Dunaway et retrouve comme réalisateur. Norman Jewison. L’acteur interprète pour la première fois, un businessman séduisant. Et la transformation demande beaucoup de travail et de concentration. « On ne l’avait jamais vu manquer autant de confiance en lui,. Il prenait tout au sérieux. Il a appris à jouer aux échecs, à tenir un verre de brandy… », se souviendra Neil Adams. Exercice de style brillant, l’affaire Thomas Crown propulse McQueen au rang de superstar. Il est alors l’acteur le mieux payé. Le couple sexy qu’il forme avec Faye Dunaway et leur baiser, le plus long de l’histoire du cinéma, est entré dans la légende. » Lien vidéo.
Steve McQueen embraye ensuite avec « Bullitt » qu’il produit. Le film est réalisé par Peter Yates et au casting on trouve Jacqueline Bisset, Robert Vaughn et Robert Duvall. C’est un film d’action survolté qui culmine avec une course de voitures dans les rues de San Francisco, pour laquelle McQueen refuse d’être doublé. La vitesse au compteur pouvait atteindre deux cents kilomètres à l'heure. Le tournage de cette scène dura trois semaines et nécessita le recours à deux Ford Mustangs et deux Dodge Chargers. Lien vidéo. Le film a reçu 5 nominations pour les Oscars dont meilleur réalisateur et meilleur second rôle pour Robert Vaughn, mais rien pour l’acteur principal. Le film obtint l'Oscar du meilleur montage. Toutefois Steve McQueen étant producteur, ce film qui eut un énorme succès commercial le fait monter, question des profits, vers les sommets.
En 1969 Steve accepte le rôle principal du deuxième film de Mark Rydell, son ami de jeunesse, époque Greenwich village, celui qui l’a poussé à faire du cinéma. Depuis Rydell s’était quelque peu dispersé entre acteur, jazz et réalisateur de séries télévisées. En 1968 il avait réalisé pour le cinéma « Le renard » un film qui avait valu de nombreuses nominations aux Golden Globes et aux Oscars avec le Golden globe du meilleur film étranger. Steve ne pouvait qu’être intéressé par « Reivers » le nouveau projet de son ami, tiré du roman éponyme de William Faulkner, ‘’Les larrons’’ en version française. « Lucius (Mitch Vogel), enfant de douze ans vivant dans une riche famille du sud des États-Unis au début du XXe siècle, est en admiration devant la voiture neuve que son grand-père vient d'acheter. Un domestique un peu rustre, Boon (Steve McQueen), l'entraîne dans une escapade vers Memphis où il compte retrouver sa petite amie. Lucius, Boon et Ned (Rupert Crosse) , un domestique noir, arrivent à Memphis au volant de la voiture volée qui est revendue, à l'insu de Boon et Lucius, par Ned, pour acquérir un cheval. Pour pouvoir racheter le véhicule et rentrer au bercail, ils organisent une course de chevaux avec paris, à laquelle Lucius participera en montant le cheval de Ned. ». Un magnifique film peu connu que j’ai revu récemment sur une chaine thématique. Une nouvelle fois McQueen fut oublié lors des nominations et une nouvelle fois c’est un partenaire Rupert Crosse qui obtint une nomination pour le meilleur second rôle. Signe que McQueen ne jouait pas si personnel que ça. Lien vidéo.
Ses derniers films ont très bien marché et Steve peut, dès lors, tout se permettre. Y compris conduire sa compagnie —Solar— droit dans le mur avec «Le Mans » (1971). Ce film hommage à sa passion automobile, est un échec retentissant. Contrairement à Steve McQueen qui voulait privilégier l'aspect documentaire, la chaîne CBS, qui cofinançait le film, voulait une histoire dramatique pour tenir les spectateurs en haleine. John Sturges, d'abord pressenti comme réalisateur, souhaitait faire commencer l'action trois ou quatre jours avant la course, alors que l'acteur désirait la faire débuter une quinzaine de minutes avant la compétition. Le projet n’avait pratiquement pas de scénario, seule la course motivait Steve McQueen. Sturges abandonna la réalisation du film, agacé par la surveillance des directeurs de CBS et par la désinvolture de McQueen. Il fut remplacé par Lee H. Katzin. N’étant pas fan de ce sport je n’ai pas vu ce film qui resterait, selon les spécialistes, le meilleur film documentaire sur les courses automobiles….. Dans la foulée il produit avec Bruce Brown, « Chalenge One » un autre film documentaire passionnant …… pour les motards. Comme en écho, McQueen semble perdre pied dans sa vie privée, il finit par se séparer de Neile et prend seul sa carrière en main.
En 1972 il s’engage pour deux films avec son ami Sam Peckinpah, qu’il avait déjà essayé d’imposer, sans succès, pour le « Kid de Cincinnati ». Peckinpah venait de réaliser trois films très violents dont «La horde sauvage ».
Dans « Junior Bonner, le dernier bagarreur » Steve campe un héros de rodéo, autre sport violent comme il les aime ; sorte de lien avec ces deux films de 1971 et le redémarrage de sa carrière d’acteur qu’il espère. L’analyse nostalgique de la société moderne de Peckinpah lui convient parfaitement : « Dans les années 1970, Bonner (McQueen) vit de spectacles de rodéo. Il a du mal à s'adapter à la vie moderne. Un jour, un tournoi le ramène chez lui. Il va tout faire pour gagner ce concours qu'il avait perdu l'année précédente et remporter la prime pour l’offrir à son père (Robert Preston). » Pas un très grand film mais un film sympa, hymne à la liberté. Lien vidéo
La philosophie de Peckinpath trouve une expression plus pathétique dans « Guet-apens » adapté du roman « Le lien conjugal » de Jim Thompson « A sa sortie de prison McCoy (Steve McQueen) doit régler une dette et réalise le hold-up d’une banque. Une fois le braquage commis, il s'aperçoit que son commanditaire veut le faire supprimer. Il s’enfuit avec sa femme Carol, (Ali MacCraw) et le butin. Course poursuite jusqu'à la frontière mexicaine. » C'est durant le tournage de Guet-apens que Steve McQueen fit la rencontre de sa future épouse Ali MacGraw. Lien vidéo.
En 1973 Steve McQueen devenait « Papillon » c’est dire si j’attendais beaucoup de ce film réalisé à peine 4 ans après qu’Henri Charrière ait publié son livre et que moi-même je sois rentré d’un séjour de 6 mois en Guyane. J’attendis d’ailleurs beaucoup, car lors de sa sortie en salle je vivais en chantier-brousse au Zaïre. Je ne sais plus trop à quelle date j’ai pu le voir ; peut-être ne l’ai-je vu qu’en vidéo au début des années 80. Je fus déçu de constater qu’il n’avait pas été tourné en Guyane en dehors de quelques plans, sans acteur, au pénitencier de Saint Laurent du Maroni et à l’île St Joseph. Je fus aussi déçu qu’après son évasion de l’île du Diable (où il n’y a pas de grandes falaises) le film s’arrête sans passer par les cases du bagne des Annamites….. Mais subjugué par la performance d’acteur de McQueen qui eut une nomination golden Globe, mais pas la récompense. Et puis quel plaisir de retrouver aussi à ses côtés le géant Dustin Hoffman dans le rôle de Louis Delga. Rappelons enfin que le réalisateur était Franklin J. Schaffner (Le père de la Planète des singes n°1). Lien vidéo.
Enfin en 1974 Steve McQueen allait toucher à son but, se trouver en tête d’affiche à égalité avec Paul Newman et ce fut dans « La Tour infernale » de John Guillermin. Les deux acteurs qui entretenaient une amicale rivalité, envisageaient depuis longtemps de faire un film ensemble sans y parvenir jusque là. Ce film reste la référence des films catastrophes et ce malgré le handicap de rassembler un trop grand nombre de vedettes hollywoodiennes. Il reçut 3 Oscars techniques et un golden Globe pour Fred Astaire, meilleur acteur de second rôle. Lien vidéo. On raconte qu’un véritable incendie se déclara un jour sur le plateau et que Steve, toujours en tenue de pompier, tint à donner un coup de main aux sapeurs dépêchés sur place. « Ma femme ne va jamais me croire » lui dit l’un d’eux , « La mienne non plus « lui répondit l’acteur.
En 1976 McQueen décide de mettre sa carrière au ralenti et refuse de très nombreuses propositions. Il devait néanmoins s'acquitter d'une obligation vis-à-vis de la Warner et peut-être aussi pour se faire plaisir, il s’engagea pour « Un ennemi du peuple » tiré d’une pièce d’Ibsen, produit et dirigé par Georges Schaefer qui travaillait surtout pour la télévision. McQueen, bouffi et hirsute, n’y parait à son avantage. Des rumeurs circulent sur sa dépendance à la cocaïne et la Wagner ne sortit ce film que fin 1978 et uniquement dans un petit nombre de salles aux USA.
Son deuxième mariage, Ali McGraw, tournait au fiasco et ils divorcèrent en 1978, C’est sans doute à cette époque que Francis Ford Coppola lui proposa d’interpréter le lieutenant Willard, dans ‘’Apocalypse Now’’. Mais Steve refusa d’aller passer de longs mois dans la jungle des Philippines alors que sa vie est en plein tumulte. Il n’aurait d’ailleurs pas pu tourner ce film car suite à un séjour à l’hôpital en décembre 1978, il apprit qu’il avait un cancer au poumon. Le rôle de Willard fut finalement tenu par Martin Sheen….. mais je rêve encore de ce qu’aurait pu être la rencontre-confrontation avec Marlon Brando.
En 1979 et 1981, l’acteur malade mais se battant courageusement, tourna ses deux derniers films et dans ces conditions similaires. Ces deux films souffrirent de l’absence d’un véritable metteur en scène de cinéma.
De janvier à mars 1979, Steve McQueen tourne le film «Tom Horn sa véritable histoire » : Tom Horn, éclaireur célèbre de l’époque apache, accepte une fonction de détective rural. Il obtient des résultats mais sa méthode déplait. Il se fait piéger et est faussement accusé de l’assassinat d’un jeune gardien de troupeaux. Après une parodie de procès et une tentative d'évasion désespérée, il est condamné à mort par pendaison. Don Siegel devait réaliser ce film se retira puis fut remplacé par un jeune réalisateur de télévision qui ne fut pas à la hauteur, McQueen finissant par assurer lui-même la réalisation de ce film qui laisse des regrets. Lien vidéo
En septembre 1979, il commençait le tournage du film « Le chasseur » de Kulik encore un réalisateur de séries pour la télévision. Dans ce film il retrouve Eli Wallach l. Ralph Thorson (Steve McQueen) est un chasseur de prime d'un autre temps. Quoi que habile à pourchasser les repris de justice, il est peu en phase avec son époque. Lien vidéo L'acteur est marqué par la maladie. Le film est au montage lorsqu'il rentre à nouveau à l’hôpital de Los Angeles où on refuse de l’opérer.
En janvier 1980 il épouse Barbara Minty ,sa compagne depuis plus de deux ans. En juillet 1980 il rejoint le Mexique pour s’y faire soigner. Le 24 septembre il annonce dans une conférence de presse qu’il est atteint d’un cancer au poumon et qu’il a une tumeur à l’estomac dont il devait être opéré. L’opération a lieu le 6 novembre 1980 mais il meurt d’une crise cardiaque le lendemain. Il avait 50 ans.
Sources diverses dont ma mémoire de fan, Studio magazine, Studio ciné live, Première, Moto heroes, Petites et grandes histoires du cinéma, Allociné, Wikipédia.... etc, dont quelques emprunts et des vidéos dont le nom de l'auteur apparait.