Souvenirs en vrac.... Repères et retours d’hivers
Tout au long de l’année 2008, la première année pleine de ce blog, je fouillais dans ma mémoire pour faire revivre des souvenirs en vrac. Pour chacun des douze mois de l’année j’ai fait un billet pour raconter quelques anecdotes ou émotions qui m’avaient particulièrement marquées. Ecrire me permettait de mettre de un peu d’ordre dans ma mémoire.
J’ai eu envie de reprendre, sept ans plus tard, ce chemin de retour sur le passé, ne serait ce que pour faire un tri dans ceux déjà mentionnés. Certains aujourd’hui me sont précieux, d’autres, notamment politiques, me semblent plus superflus. Je voudrais y raccrocher quelques oublis profondément enfouis et qui parfois remontent en surface ; allez savoir pourquoi ? Et puis il y a les souvenirs récents ceux de ces dernières années qui, certes, ont déjà fait, pour la plupart, l’objet d’un billet que ce soit dans la rubrique ‘’Moments de vie’’, ‘’Saga etc.’’ et surtout ‘’Voyages’’ mais ça sera pour moi, l’occasion de les référencer et de les faire revivre.
« Je raconte ma vie comme on fait des rêves au réveil » disait Aragon. Je citais cette phrase, fin janvier 2008, dans mon premier billet de la série car il y avait de ça dans ma démarche. Depuis ça ne s’est pas arrangé car en vieillissant je dors de moins en moins, je me réveille de plus en plus tôt et pour ne pas me lever trop tôt (jamais avant 5 h ou, si rien n’urge comme de finir un billet, 6h), couché donc bien au chaud je laisse vagabonder ma mémoire.
J’ai donc décidé de reprendre cette rubrique mais, ayant à priori, moins de chose à raconter, je ne la reprends pas mois par mois, comme en 2008 , mais par trimestre, presque par saison, d’où le titre. Et comme l’hiver se termine dans deux jours, il était vraiment temps que je m’y mette.
Le billet de janvier 2008 avait pour titre « Cousus de fil blanc en janvier ». Deux photos me rappellent de très bons moments. Celle en noir et blanc où je suis avec mes amis Pierrot et Joëlle : c’était le 19 janvier 1976, à Inga au Zaïre où à nos moments perdus, nous les bâtisseurs d’un des plus grands barrages d’Afrique, faisions un peu de théâtre. L’autre fut prise à Yaoundé en janvier 1985, j’étais, alors formateur, au laboratoire des travaux publics camerounais et un match très amical, mais toutefois de prestige, avait été organisé entre l’équipe corporative championne du Cameroun et les techniciens et cadres du laboratoire. J’étais le seul blanc sur le terrain et mes maladresses ont beaucoup amusé le public (les employés) : Un très grand moment, mais inutile de préciser que nous avions pris une raclée mémorable.
Parmi les souvenirs de ce billet, celui qui me touche encore beaucoup c’est quand j’eus l’occasion de visiter le ministère de la justice ; c’était le 27 janvier 2001 et j’avais pour guide exclusif la garde des sceaux de l’époque, la très sympathique Mme Marylise Lebranchu.
J’y mentionne aussi brièvement mon arrivée en Guinée, sans avoir développé ce sujet, pour lequel j’annonçais un billet à venir dont voici l’adresse : « Sur la trace de Samory ». J’y fais le portrait d’un ingénieur que je connaissais déjà depuis 13 ans mais que je redécouvrais en Afrique sous un jour humaniste. Respect, M. Lesourd !
Le billet de février 2008 était intitulé : « La courtoisie renait des cendres en Février». Quand je le relis je retrouve nos amis slovènes Gaby et Geza que nous avons aujourd’hui complètement perdus de vue et avec lesquels nous étions allés voir Serge Reggiani à Bobino en février 1969.
J’y retrouve aussi avec beaucoup émotion Magali et Pierre qui se mariaient en février 1995, amis très chers malheureusement décédés depuis. Tout comme ma tante Josy partie en février 2002. Mon oncle Didi la rejoignit 12 ans plus tard lui aussi fin février.
Pour ne pas rester sur une note triste je mentionne aussi une visite du palais Bourbon pour exaucer un souhait de mon neveu Sylvain.
Pour le billet de mars 2008 j’avais choisi pour titre « En mars le tri malgré les averses ». Une grande partie de ce billet était tristement dédié à mon père Roger qui, au cours de l’hiver 1962 luttait, à la maison, contre un mal incurable. Triste spectacle pour le gosse de 15 ans que j’étais et pour son frère et sa sœur bien plus jeunes.
Plus heureux, j’évoquais aussi un voyage en Tunisie en mars 2004 que j’ai détaillé dans un billet spécial : « A Tataouine, pour une poignée de Makrouds »
Je dois aussi mentionner un billet de janvier 2011 : « A janvier sage, bon présage ». Je pensais alors relancer ce cycle de billets, mais c’était trop tôt et j’en suis resté à janvier. Ce billet était surtout consacré à mes adieux professionnels comme responsable d’agence pour prise de retraite. J’aime la photo où je suis entre deux très bons amis, tous les deux élus au Conseil Général, l’un de droite, l’autre de gauche. Une pensée particulière pour celui de gauche, Alain Mathieu, homme d’exception, lui aussi disparu depuis. Plus heureusement, pour moi, ce pot de départ fut une vraie-fausse sortie. Il m’a fallu conserver à temps réduit (50 jours/an) un poste d’expert et un rôle de formateur ; ceci dura près de trois ans. Une aubaine car ce poste me permettait de faire une bonne partie de mon job dans les départements d’outre-mer. J’allais même poursuivre ensuite pendant deux ans comme consultant et finalement n’être retraité à 100% que fin 2011 à 65 ans. C’était bien assez tôt !
Je vais maintenant aborder les souvenirs plus récents ceux des sept dernières années et qui pour l’essentiel ne concernent que des voyages.
Du 31 janvier au 8 février 2007 un voyage dans le sud marocain. Un cadeau pour mes soixante ans de mes potes, ancien partenaires de rugby : il doit y avoir trois billets concernant ce voyage sur le blog dont par exemple « Les dunes de Merzouga »
Le 8 février au 16 février 2008 nouveau voyage au Maroc. Nous étions invités chez Alain un ami qui travaillait à Rabat. Nous nous sommes baladés à Rabat, Volubilis, Meknès et Fez, mais le grand coup de cœur et d’émotion de ce séjour, ce fut le lendemain de notre arrivée quand Alain nous a emmenés à Al Massira, le barrage que j’avais fait trente ans plus tôt et avec en plus une énorme surprise, retrouver à cette occasion un très vieil ami : lire le billet « Un site de verdure. Redux »
Le 16 mars 2008 : Victoire de la liste de la gauche solidaire aux élections municipales de Niort. Pilou devenait adjointe au maire notre amie Geneviève Gaillard.
Du 14 au 23 mars 2009 nous découvrions le Sénégal, de Saint Louis au delta du Saloum. Je propose une lecture du billet «Saint Louis et Gorée par les chemins de l’histoire ».
31 Mars 2010 : Cette fois je quitte définitivement la société où j’étais entré 42 ans plus tôt, Arnaud le jeune ingénieur que je formais a été agréé comme expert certification et je me retirais dans ma vie de retraité…… pour 4 mois.
Du 30 janvier au 10 février 2011 j'étais en Guyane pour une mission de consultant formateur. Une mission en urgence, demandée mi-janvier, et du coup c’était la première fois que Pilou ne pouvait m’accompagner. Il faut dire qu’on avait un autre voyage de programmé. A peine étais-je rentré en métropole que nous nous envolions le 18 févier pour un séjour de dix jours au Costa Rica. Nous avons adoré ce voyage comme en témoigne entre autres le billet « Autour du volcan Arenal… Pénélope s’envole »
Le 1er février 2012 pour partions pour un voyage de 14 jours au Mexique ; Encore un magnifique voyage malheureusement endeuillé par le décès de Jean, notre beau-frère. Nous ne pouvions pas rentrer en France pour les obsèques à mi-parcours du circuit. Pour illustrer les magnifiques sites que nous avons visités, voir par exemple le billet « Teotihuacan ».
Le 14 février 2013, Pilou et moi assistions au centre culturel de Niort, à un concert d’Yves Jamait. J’avais découvert ce chanteur quelques années plus tôt et il était pour moi, le successeur des grands, Brassens, Ferrat, Brel et quelques autres. Quel magnifique spectacle !
Le 30 mars 2013 nous arrivions en Afrique du Sud pour un voyage d’une douzaine de jours, mais j’en parlerai plus dans le prochain billet courant juin.
J’arrive enfin à l’hiver 2014 avec de bons souvenirs et des moins bons. Tout cela a été mentionné dans un billet intitulé ‘ « Y a des jours avec, y a des jours sans ».
Parmi les très mauvais souvenirs il y bien sûr le décès de mon oncle Didi à qui je consacrais une rubrique sur ce blog. Il y eut aussi bien évidement lors des élections municipales la défaite sans appel mais de ce fait particulièrement injuste, de l’équipe sortante. Certes Pilou ne repartait pas pour un second mandat mais nous avons largement partagé la peine, le drame même passager, de notre grande amie Geneviève Gaillard, maire sortant.
Un voyage quand même qui reste un très bon souvenir, celui au Cap vert du 9 au 16 février avec divers billets sur ce blog dont « Santao, île du Cap Vert »
Autre bonne nouvelle, l’horizon s’éclaircissait pour Louma, la sœur de Pilou : néo-niortaise elle a trouvé du travail et son ‘’sweet home’’.
(À suivre)