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A moments perdus…… Tiens, un nouveau nouveau Printemps !

13 Avril 2015 , Rédigé par niduab Publié dans #Les moments de la vie

«Tiens, un nouveau printemps ! C’est assez beau, il n’y a rien à dire, Pauv’pom’, il vaut mieux en rire, même si ce n’est pas marrant… ». Voila ce que je fredonnais, dans mon jardin ces derniers jours en détruisant brutalement, façon Rambo, un pilier de portail non adapté au nouveau que je dois installer. Et encore s’il n’y avait eu que ça à faire comme travaux printaniers? Quand je pense que certains (et certaines, parité oblige) n’arrêtent pas de nous rappeler que nous sommes des veinards de retraités.

Oh là, là ! Il est mal parti ce billet : ce n’est pas le ton qu’on doit tenir pour célébrer l’arrivée du printemps. A moins que ce soit un poisson d’avril ? Non ! Même pas un ''pané'' car on est déjà le 13 avril !

Voilà c’est ainsi, ce soir je ne suis pas de bonne humeur et il faut que ça se sache.

La journée avait commencé à peu près comme les autres de cette fin de mars : Radio France étant toujours en grève je suis obligé d’écouter mes infos matinales sur une radio surchargée de pubs qui annonce en plus de la misère partout, des catastrophes, des attentats en Tunisie, au Kenya après bien d’autres drames comme ces embarcations surchargées qui coulent au large de la Libye. Et en plus on nous emmerde avec la famille Le Pen….. STOP c’est trop.

Est-ce vraiment pour ça que je suis de mauvais poil ? Non ! Même si je ne peux rester insensible à la misère du monde, mon humeur est le plus souvent tributaire de banalités quotidiennes et ce n’est même pas (ou peu) à rapprocher du programme de travaux d’entretien et de rénovation de notre habitation qui va, quand même probablement, nous bouffer une grande partie de notre temps en ce satané printemps.

Et sans compter qu’il revient chaque année un peu plus vite, le printemps. A ce rythme là, je vous fiche mon billet (ou un prochain) qu’en équivalence temps des années 70, dans moins d’un trimestre, nous serons à Noël. C’est insupportable de voir que l’horloge du temps s’accélère à ce point et que personne n’est capable d’y remédier. A quoi ça sert qu’on ait autant d’énarques dans les ministères ?

«Tiens, un nouveau printemps ! Y a moins d’avenir, c’est rien de le dire Pauv’pom’, je commence à vieillir, c’est vraiment affligeant … ». C’est tiré d’une chanson d’Yves Jamait que j’adore. Tiens ! Je vais la mettre en lien vidéo en fin de billet. Ecoutez bien les paroles, la justesse philosophique du texte. 

Surprenante la tonalité de ce début de billet ? 

Il me faut quand même bien avouer que si ce soir je suis particulièrement, de mauvaise humeur c’est à cause d’un mauvais résultat. Non, rien de politique ! J’ai déjà digéré les résultats des élections départementales tellement prévisibles. Après avoir tourné autour du pot, pendant trois paragraphes, je dois, maintenant, en confesser la raison beaucoup plus prosaïque : Pour la première fois depuis quinze jours que j’avais une journée libre sans astreinte de corvées de maçon, de jardinier, de garçon de courses ou d’homme de ménage …etc, etc …, la vraie vie du retraité en fait..... Eh bien j’ai tristement foiré, gâché ce moment de liberté.

Cet après-midi je participais avec mon ami et partenaire Morris à un tournoi de bridge, un tournoi de régularité et nous nous sommes lamentablement vautrés en terminant dernier. Quelle honte ! Ca fait près de cinq ans que nous faisons ce type de tournoi, presque tous les lundis après-midi, et nous n’avions jamais fini à la dernière place. Ce sont des tournois qui opposent selon les semaines (et surtout la météo, quand il fait très beau il y a moins de monde) de douze à seize équipes. Aujourd’hui il n’y en avait que douze (les motivés, les cadors mais ce n’est pas une excuse). Début janvier nous avions même terminé premier et une autre fois, en mars, troisième….. Et puis pour causes diverses dont des voyages (Cuba par exemple), les vacances scolaires de nos petits enfants respectifs qui ne sont pas de la même académie (pas même une semaine commune), nous n’avons pu, Morris et moi, jouer ensemble que deux ou trois fois depuis fin janvier et, faute d’entrainement, la ‘‘catastrophe’’ que nous avions pu éviter de justesse il y a deux semaines, nous est brutalement tombée dessus aujourd’hui. Faute avouée … etc … ?

Reprise du billet le 14 avril au petit matin. On efface tout (ou on fait comme si) et je recommence. Mais il faut que je me dépêche car c'est vrai que j’ai du boulot de maçonnerie à faire aujourd’hui et demain et qu’il y en aura encore pas mal à faire d’ici l’été. Il me faut le faire ! Ce n’est pas une raison, me direz-vous, pour faire passer ce billet pour une lettre du bagne.

A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !

Et puis c’est comme ça, il y a des jours avec et des jours sans (j’ai d’ailleurs déjà récemment utilisé cette phrase, tirée d’une autre chanson de Jamait, comme titre d’un billet).

Petit retour en arrière et je vais remonter à début mars avec déjà des travaux de rangement et d’aménagement : un grand ménage de pré-printemps, en quelque sorte.

Le dimanche 8 mars, il faisait très beau et nous avons fait, avec un petit groupe d’amis, une randonnée pédestre en limite du marais poitevin, une balade qui contrairement à certaines époques, n’était accompagnée d'aucune discussion politique …. Et pourtant nous étions à 15 jours d’une élection…. Bizarre ou prémonition ?

A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !

Le samedi 14 mars, nous avions des invités : Nous reprenions contact avec Cathy et Pat de très bons amis que nous avions un peu perdus de vue depuis quelques années. Des retrouvailles joyeuses ! Il y avait aussi Lou et J.C qui a priori ne connaissaient pas Pat et Cathy, mais qui au cours du repas se découvrirent quelques curieuses et sympathiques accointances.

Le lundi 16 mars Christine Taubira était en meeting à Celles sur Belle en Deux-Sèvres, à l’invitation de Delphine Batho et d’Eric Gauthier. Je m’y suis rendu par curiosité : la salle était bien remplie, soit environ 500 personnes ; à six jours du 1er tour des départementales, c’était la moindre des choses en cette terre socialiste. J’ai beaucoup aimé le discours de Delphine, très bonne comme d’hab, pas trop celui d’Eric. Quant à celui de Mme la Ministre, disons qu’il fut correct, un peu longuet et monotone et donc plutôt décevant dans la mesure où je m’attendais à beaucoup mieux de sa part.

Ah ! Enfin le printemps, le vendredi 20 mars et avec en prime une éclipse …. Sauf que l’éclipse était un peu dans les nuages ce jour-là. 

Faute d’éclipse j’avais, le lendemain, le ‘‘crunch’’. Je ne vais pas trop m’attarder sur ce match de rugby France-Angleterre, ayant l’intention de faire un billet technique de fin saison, mais disons que ce fut un match ensoleillé ; ce rugby que j’aime tant avec 12 essais admirables, sauf que c’est le XV de la rose qui a gagné 55 à 35 et c’est donc la France qui s’est fait ‘‘cruncher’’, 7 essais à 5. Ce match spectaculaire aura, tout au plus, permis au XV de France de sauver la face à défaut de sauver sa saison. Le rugby de printemps, ou rugby champagne, devient si rare de nos jours : tout fout le camp.

Dimanche 22 mars c’était donc le 1er tour des départementales : une gifle pour le gouvernement, la honte et la colère pour moi et beaucoup, j’en suis sûr, de voir l’extrême droite une nouvelle fois à un tel niveau.

Au cours de l’après-midi nous avons pu admirer nos petits-fils en représentation théâtrale. Du talent en herbe. 

A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !

C’est le lendemain que Morris et moi faisions, en tournoi de bridge, notre deuxième meilleure performance (après la 1ère place inattendue de début janvier) cette fois en terminant 3ème sur 15. Hip-hip !

Le jeudi 26 mars nous prenions la route pour rejoindre la région parisienne et nous sommes arrivés, chez Paqui et Terry, en début d’après midi. Le lendemain nous faisions une balade parisienne, à la découverte des passages couverts.

Le samedi 28 mars je participais, en soirée, à la fête annuelle de l’AARV, l’association des anciens du club de rugby de Villiers-sur-Marne. Habituellement elle se déroule fin novembre mais il y avait eu un loupé d’organisation en 2014. Heureux de nous retrouver avec 6 mois de retard (à moins que ce soit 6 mois d’avance : angoisse temporelle.) dans une ambiance festive et culturelle rassemblant, en une sorte de ‘‘melting-pot’’, basques-corses-occitans et tous les autres tenants et aboutissants de l’ovalie et ce de 19 h à très tôt le matin. Du moins m’a-t-on dit, car moi j’ai du quitter la fête pour rejoindre avant 1h, mon carrosse puis ma petite reine du bricolage qui avait boudé la fête. Mais quel plaisir de retrouver une nouvelle fois mes potes de jeunesse dont Fanfan, Dudule, Pascotille et autres. Des amitiés de plus de 50 ans. 

A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !

Dans l’après midi, avant d’aller à la fête rugbystique, j’avais retrouvé mon frère Serge au cimetière de Villiers, pour aller poser une plante et nous recueillir sur la tombe des parents. Ensuite nous nous sommes rendus à Noisy-le-Grand pour aller passer un bon moment chez notre cousine Moquette et son mari Loulou.

Le lendemain, dimanche, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés chez notre fils aîné pour un repas de famille à la grande joie de nos petits-enfants. Nous avons repris la route de Niort en milieu d’après-midi pour arriver chez nous juste avant 20h et suivre à la télé, les premières estimations de la fessée rebelote… Mais sans trop nous attarder aux débats qui suivirent. Petite précision : nous avions laissé à des proches des procurations pour voter pour nous.

Le lundi après-midi au bridge, Morris et moi, nous fûmes médiocres, finalement très heureux de finir 11ème sur 16 au tournoi de régularité grâce à un bon finish sur les quatre dernières tables. Ce fut notre dernière prestation à peu près potable avant la tragique catastrophe d’aujourd’hui.

C’est à partir du mercredi 1er avril (non ce n’est toujours pas du pané d’avril) que je me suis lancé dans des grands travaux de rénovation (Murette de la clôture, piliers du portail et achat d’un nouveau portail) ou tout simplement d’entretien de fin d’hiver (les vitres des vérandas et le jardin, pelouse et fleurs). Même pas de bridge pour se refaire une santé, Morris étant, lui aussi, trop occupé avec ce printemps qui débordait de bonnes intentions.

Nous n’avons même pas pu porter des chocolats à nos petits enfants deux-sévriens, car le jour de Pâques ils étaient tous patraques. J’ai quand même pu quitter, pour un après-midi, ma tenue de travailleur non rémunéré pour répondre à une invitation de Lou et J.C dont c’était l’anniversaire.

La chasse aux chocolats dans le jardin avec nos petits enfants fut faite avant-hier. Mais comme les cloches sont très cloches, elles ne s’en sont pas rendu compte.

A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps ! A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !

Enfin et pour conclure sur une note plus accueillante que l’introduction grognon que j’ai quand même décidé de conserver, je propose une dernière et très agréable balade : Dimanche, avant-hier, nous avons fait une superbe randonnée dans le Niort campagnard, par les boucles de la Sèvre entre les quartiers de Sainte Pezenne et de Surimeau. De splendides paysages qui me permettent d’agrémenter ce billet de belles photos.

Il faut bien reconnaître que c’est un privilège de vivre dans cette belle région comme d’ailleurs un peu partout en France …. Et même reconnaitre que, quitte à devoir vieillir, c est quand même bonard que ce soit ici !  

A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !
A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !
A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !
A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !
A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !
A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !
A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !
A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !
A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !
A moments perdus……   Tiens, un nouveau nouveau Printemps !

Je ne dois quand même pas oublier d’ajouter la vidéo promise d’Yves Jamait chantant ‘‘ Pauv Pom...’’.

Je n’ai même pas parlé de cinéma et de lecture ! Alors vite fait :

Entre début mars et avant-hier j’ai du voir en me forçant un peu 6 ou 7 films : Un bon point pour le ‘‘Journal d’une femme de chambre’’ de Benoit Jacquot avec Léa Seydoux et une ‘‘Suite française’’ de Saul Dibb et encore un surprenant ‘‘Crosswind’’, mais est-ce vraiment un film ? A la rigueur on peut se laisser tenter par ‘‘Birdman’’ de Inarritu que j’avais vu dans l’avion en rentrant de Cuba mais que je n’ai pas souhaité revoir en salle. On peut aussi, toujours à la rigueur, se laisser tenter par ‘‘American Snipper’’ de Clint Eastwood ou dans un autre genre, par ‘‘Anton Tchekhov’’ de René Féret, avec la présence de l’acteur principal Nicolas Giraud, bien meilleur dans le film que lors de la causerie promotionnelle. Il devait être déçu qu’il n’y ait qu’une trentaine de spectateurs pour cette avant-première.

Je suis surtout outré que les deux films que j’attendais le plus, à savoir ‘‘Selma’’ un biopic sur Martin Luther King et ‘‘Hacker’’ un thriller de Michael Mann ne soient jamais sortis à Niort. Il me faudra attendre les DVD.

Question bouquin je crois bien n’en avoir lu que trois ou quatre depuis début mars. D’abord il y eut les deux livres de François Bizot dont j’ai fait un billet. Il y a aussi ‘‘Ceux qui tombent’’ un polar de Michael Connelly où il retrouve son héros fétiche Harry Bosch : une petite déception. Enfin un petit bijou du journaliste Claude Askolovitch ‘‘Les grands garçons’’ un essai politique dont je parlerai, très bientôt, avec d’autant plus de délectation que j’ai un peu connu la plupart de ces grands garçons.

 

(A suivre

 

PS ou dernière info. Début mars, ça devait être même être le 1er mars, j'ai eu 83 visites pour le billet ''L'affiche de Play time''. Ca m'a fait très plaisir car c'était, à quelques jours près, un an après le décès de mon cher oncle Didi. Merci.

 

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