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Ciné-cure… Les neiges du Kilimandjaro, Une histoire de fou…..etc…

26 Novembre 2015 , Rédigé par niduab Publié dans #ciné-cure

Le week-end dernier, j’ai vu et adoré « Une histoire de fou » le dernier film de Robert Guédiguian et je me suis dit qu’il serait temps que je consacre un billet ciné-cure à ce réalisateur hors du commun. Après avoir parlé des deux films référencés dans le titre de ce billet, je ferai plus sommairement un rappel de sa filmographie du moins pour ce que j’en connais en précisant que je n’ai fait la connaissance de Guédiguian qu’en 1997 avec  « Marius et Jeannette »

Je commence donc par « Les neiges du Kilimandjaro » un film qui est sorti en novembre 2011 et qui reste, à ce jour, mon film de Guédiguian préféré. J’ai trouvé que c'était un conte philosophique bouleversant rejoignant ainsi le jugement de Thierry Chèze de Studio Ciné Live.

« Le cinéma de Guédiguian raconte le monde qui nous entoure, en particulier la classe ouvrière, ces ‘’pauvres gens’’, titre du poème de Victor Hugo qui lui a inspiré ‘’Les neiges du Kilimandjaro’’. Ce film marque son retour à ce cinéma politique et social qu’il avait un peu abandonné. On suit un couple dont le mari vient de perdre son travail et ses illusions lorsque, victime d’un cambriolage, il apprend que cette agression a été organisée par un des leurs : un ouvrier, lui aussi licencié. Sur ce thème des exploités acculés à devenir exploiteurs Guédiguian s’aventure sur le terrain du conte moral en brandissant les valeurs qui sont les siennes depuis toujours – solidarité, courage, résistance - sans jamais basculer dans une mièvrerie condescendante. Tout comme ses personnages, il se confronte à ses propres contradictions, à ce que sont devenues ses valeurs qu’il défendait à l’âge de leur agresseur. Jusqu’où doit vous porter votre générosité ? Faut-il tendre l’autre joue au nom du respect d’autrui ?  Réunissant un casting parfait mêlant habitués (Darroussin, Ascaride et Meylan) et nouveaux ou presque (Grégoire Leprince-Ringuet et Anaïs Demoustier), il signe une œuvre populaire à l’humanité joyeuse et bouleversante. Son cinéma fait rimer engagement et sincérité. »

Pour ce film Ariane Ascaride fut nominée pour le César 2012 de la meilleure actrice.

Parlons maintenant du dernier film de Guédiguian « Une histoire de fou » (Le titre ne me parait pas très judicieux) qui surprend en commençant en noir et blanc. On est à Berlin le 15 mars 1921, un jeune homme attend sereinement quelqu’un qu’il va exécuter d’une balle dans la nuque. Le meurtrier ne se sauva pas et revendiqua son acte. Soghomon Tehlirian, un arménien de 24 ans venait de tuer Talaat Pacha, ancien ministre de l’intérieur de l’Empire Ottoman et principal organisateur du génocide arménien (Les 3/4 des 1.7 millions d’arméniens, hommes, femmes, vieillards, enfants, de Turquie entre le 24 avril 2015 et novembre 2016). L’exécution avait été programmée dans le cadre de l’opération de vengeance Némésis après la condamnation à mort de Taalat Pacha par contumace par le tribunal révolutionnaire arménien. Soghomon Tehlirian fut jugé à Berlin les 2 et 3 juin 1921, peu de temps après son arrestation. Le procès fut l'occasion pour la communauté internationale de se pencher sur l'impunité des responsables du génocide et l’accusé fut finalement acquitté. (Soghomon Thelirian est mort le mai 1960 à San Francisco)

Le film passe ensuite à la couleur et nous emmène à la fin des années 70. Il va aussi progressivement s’écarter du cours d’Histoire pour raconter l’histoire d’une famille arménienne de Marseille qui ballotte pendant les deux dernières heures restant du film entre souvenirs, vengeance, justice et pardon.

« S’inspirant de ‘’La Bomba’’ livre du journaliste espagnol José Antonio Gurriaran lui-même blessé à Madrid en 1980 lors d’un attentat de l’Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie (Asala), Guéridian entrecroise les parcours de Gilles et d’Aram entre la France et Beyrouth. Méthodiquement, il met en scène la dérive d’une fraction du mouvement arménien qui est passée des exécutions ciblées aux attentats destinés à forcer par la terreur les gouvernements à rompre avec Ankara. En parallèle, Gilles (la victime collatérale d’un attentat) cherche en lui les ressources pour comprendre, et éventuellement pardonner, imposant sa présence à la famille de l’auteur présumé de l’attentat en fuite, et finissant par établir un contact direct avec celui qui l’a mutilé. Le duo à distance entre ces deux personnages, qui tiennent leurs rôles à rebours des attentes – la victime est résolue pendant que le guérillero cède au doute – donne au film son ampleur politique, avant de se résoudre en un paroxysme tragique.» Thomas Sotinel.

Il est clair que le film, qui fait, à travers les attentats de l’ASALA dans les années 80, le procès du terrorisme aveugle, résonne aujourd’hui d’une façon toute particulière. ‘’Les morts d'innocents, ne seront pas les derniers" clame l’un des terroristes et dans la salle tous les spectateurs pensent à ce qui s’est passé le 13 novembre dernier.

La réalisation est parfaitement maîtrisée pour aboutir au résultat souhaité : En s’appuyant sur le devoir de mémoire et en rappelant l’horrible génocide qui est à peu près reconnu par tout le monde à l’exception de l’Etat Turc, il s’agit de reconnaître la monstruosité des attentats aveugles réalisés par les extrémistes arméniens dans différentes capitales européennes ou autres lieux publics entre 1975 et 1985.

Les acteurs sont magnifiques à commencer par Ariane Ascaride, Anouch la mère, qui vit au début du film dans le culte du génocide arménien jusqu’à ce que son fils ne devienne, lui aussi, un terroriste. Simon Abkarian, Hovannes, le mari d'Anouch, l’épicier qui, lui tout en restant culturellement arménien, veut, avant tout consolider l’intégration de sa famille en France, à Marseille. Les deux jeunes hommes sont, d’une part le terroriste Aram, fils d'Anouch et Hovannes, interprété par Syrus Shahidi, et d’autre part la victime Gilles, joué par Grégoire Le Prince- Ringuet. Ariane Astaride et Grégoire Le Prince- Ringuet se retrouvent ici dans un registre qu’ils ont déjà connu dans ''Les neiges du Kilimandjaro'' ce qui est un peut gênant. Citons aussi Robinson Stévenin pour le prologue et le personnage de Soghomon Tehlirian ou encore Siro Fazlian qui tient le rôle de la grand-mère, la mère d’Anouche, qui obsédée par son désir de mourir en terre arménienne, rabâche en permanence à ses petits-enfants, ses souvenirs, le passé, sa haine et son désir de vengeance.  Un film à ne pas manquer.

Reprenons maintenant dans l’ordre chronologique la filmographie de Robert Guédignian. Une filmographie de 19 films qui commence avec ‘’Dernier été‘’ en 1980. De ce film je ne sais rien pour la bonne raison que je vivais alors en Afrique. Je n’en sais d’ailleurs pas beaucoup plus des cinq films qui suivent, ceux d' avant « Marius et Jeannette ». Ces six films ont pour titre : Dernier été (1980), Rouge Midi (1985), Kil Lo Sa (1986), Dieu vomit les tièdes (1991), L’argent fait le bonheur (1993) et A la vie à la mort (1995). En me référant à ’’Allo ciné’’ et ‘’Wikipédia’’ je constate qu’ils ont tous en commun d’avoir un fond social et politique (tendance gauche radicale teintée de références chrétiennes), un lieu de vie constant (Marseille quartier L’Estaque) une bande d’acteurs récurrents (Ariane Ascaride et Gérard Meylan pour 6/6 et Jean-Pierre Darrroussin pour 4/6). Tous ces film eurent selon ‘’Allo Ciné’’ un succès d’estime avec des moyennes de critiques bien installées à 3 étoiles dans une plage à notation de 0 à 5 étoiles, mais seul le film de 1995, ''A la vie à la mort'', dépassa les 100.000 entrées au box office, (plus précisemment 106724). Rentré en France à la fin des années 80 et suivant régulièrement les critiques du Monde, de Première et de Studio Magazine j’ai commencé à m’intéresser à Robert Guédignan, sans pour autant chercher à voir ces films anciens, probablement sympathiques mais toujours interprétés par les mêmes acteurs : ça devait être lassant et je le confirme aujourd’hui, malgré le talent indéniable de ces acteurs, c’est le point faible du cinéma de Guédignan.

En 1997 sortait en salles « Marius et Jeannette » et là je découvrais le monde de Guédignian, avec encore Ariane Aristide et Gérard Meylan sans oublier Darroussin et Pascale Robert : Les amours de Marius et Jeannette qui vivent dans les quartiers Nord de l'Estaque à Marseille. Marius vit seul dans une cimenterie désaffectée qui domine le quartier, gardien de cette usine en démolition. Jeannette élève seule ses deux enfants avec un maigre salaire de caissière. Leur rencontre ne sera pas simple car, outre les difficultés inhérentes à leur situation sociale, ils sont blessés par la vie.

 «… A travers ce conte de l’Estaque, Guédiguian a réussi, avec un réalisme qui n’enlève rien à la poésie, au vol de tout ce qui fait l’essence même de la vie, et c’est avec un véritable bonheur qu’il nous restitue ces impressions fugitives…..(.)…Aussi enivrant qu’une chanson populaire, ‘’Marius et Jeannette’’ doit également beaucoup à ses comédiens qui donnent à leur personnage toute l’authenticité et la beauté d’un univers utopique et fragile. Thierry Klifa. »  Résultats : 2.655205 entrées en France au box office. Prix un certain regard au festival de Cannes, Prix Louis Delluc et César de la meilleure actrice pour Ariane Ascaride….. et moi comme beaucoup j’ai adoré.

Sur les trois films qui suivent je n’en ai vu qu’un et c’est « A l’attaque ! » mais tous les trois ont en commun une reconnaissance du public avec environ 250.000 entrées au Box office et des moyennes de critiques qui flirtent avec les 4 étoiles. Guédignian s’est incontestablement fait un public qui apprécie sa philosophie, l’Estaque, et sa bande de potes. Plus belle la vie en milieu socio-culturel grâce à Marius et Jeannette.

« A la place du cœur » est sorti en décembre 1998. Ce film est l’adaptation d’un roman de James Baldwin, ‘’Si Beale Street pouvait parler’’. « Hélas le piège de l’adaptation et la transposition de ce roman américain s’est refermé méchamment dur le réalisateur donnant même l’impression de lui ôter un peu de son authenticité…(.)… Si le film est un faux pas dans la filmo de Guédignian, il nous donne quand même à voir un naturel humaniste, rare et généreux et c’est déjà beaucoup. Michel Rebichon. »

Avec «A l’attaque !» sorti en avril 2000 Guédignian revenait à ses fondamentaux en traitant du cinéma qui fait de la politique, ou peut être l’inverse. C’est jubilatoire ! Deux scénaristes tentent d’écrire l’histoire d’un garage et de ses employés. « … c’est avec grand plaisir que l’on voit deux scénaristes délirer sur toutes les possibilités qui permettraient à une poignée de femmes et d’hommes de passer à l’attaque du grand capital et de triompher ! Et c’est un vrai bonheur de retrouver cette famille de l’Estaque qui fait croire, une fois encore, aux lendemains qui chantent : un pamphlet fait de soleil et de bonne humeur. Studio Magazine. »

Je n’ai pas vu « La ville est tranquille », film qui est sorti en janvier 2001 et la critique de Jean-Pierre Lavoignat, jusque là fidèle de Guédiguian, doit y être pour quelque chose : «…. On dirait que le réalisateur marseillais a décidé cette fois, de prendre l’exact contre-pied de Marius et Jeannette….là c’est toujours le pire qui l’emporte…. Lorsqu’on regarde le film, on se lasse vite de cette accumulation de désespoir. Et puis une fois sorti de la salle, on ne peut s’empêcher d’être touché par la détermination de Robert Guédiguian de vouloir témoigner à tout prix de la noirceur du monde pour tenter des les prévenir. Dût-il sacrifier la réussite de son film.»

J’ai beaucoup aimé « Marie-Jo et ses deux amours ». Ce film sorti en juin 2002 est un très beau mélodrame qui tire les larmes « En osant un tel romantisme nostalgique, Guédiguian a peut-être réussi son film le plus courageux et le plus poignant. La fin en est une splendide illustration. Télérama.». Et pourtant Lavoignat de Studio Magazine ne s’était pas encore remis de sa déception du précédent Guédignian. « Curieux film, qui n’est pas vraiment réussi mais qui pourtant ne manque ni de chaleur, ni d’émotion et qui n’en finit pas, au détour des scènes de vous toucher… Servi par ses fidèles comédiens (Ariane Ascaride, Darroussin et Meylan) Guédiguian a signé un film qui ressemble à une chanson populaire…. on peut en connaitre les imperfections, on n’en chante pas moins le refrain toute la journée.» Moi je suis sorti de la salle enchanté.   

Je n’ai pas vu et pour être franc je n’avais même pas entendu parler du film suivant « Mon père est ingénieur » qui est sorti en août 2004 : l’été n’est pas une bonne saison pour des films qui se veulent sérieux, surtout ils sont accueillis plutôt fraichement « De bonnes intentions noyés dans une lourde symbolique. Studio Magazine. » « Robert Guédiguian dit avoir cherché de nouvelles formes en avançant sur trois temps à la fois et les entrecroisant sans cesse. Cette construction narrative ambitieuse est en surcharge. Positif »

J’ai vu et revu « Le promeneur du Champs-de-Mars » sorti en février 2005. Je peux encore le revoir puisque je l’ai en DVD (par contre je ne l’ai pas vu en salle à sa sortie). Il s'agit d'une adaptation du roman Le Dernier Mitterrand, de Georges-Marc Benamou.  Le film retrace la fin de la vie de François Mitterrand, lorsqu’il disposait d’un logement de fonction dans le 7ème arrondissement et avait donc l’occasion de se promener dans le Champ-de-Mars tout proche. Guédiguian Marseillais d’origine arménienne et compagnon de route du Parti Communiste a du être surpris que les producteurs du projet le retiennent pour la réalisation. « Force est de constater que le pari est réussi. Ni éloge, ni condamnation de l’ancien président, le promeneur du Champs-de-Mars nous livre le portrait troublant d’un homme en fin de vie et d’un chef en fin de règne. A travers un scénario qui alterne scènes d’intimité, de confessions et démonstrations publiques, le réalisateur donne à voir autant la richesse psychologique de Mitterrand que son ambiguïté politique...(.)... Dans cet exercice difficile, Michel Bouquet utilise tout le nuancier de sa palette d’interprète. Le comédien ne cherche pas à cultiver la ressemblance vocale et physique  - qui existe pourtant – mais incarne comme aucun autre acteur n’aurait pu le faire toute l’ambivalence de Mitterrand. Il est à la fois cinglant, drôle et dur…. d’un seul changement de regard ! Sophie Benamon. » Michel Bouquet a reçu le césar du meilleur acteur 2006 pour cette interprétation.

Je n’ai pas vu non plus « Le voyage en Arménie » sorti en juin 2006 et pourtant les critiques furent quasi unanimement favorables. « Une femme médecin part sur les traces de son père qui se sachant malade a rejoint son pays d’origine l’Arménie….. Le film suit la quête identitaire d’une femme (Ariane Ascaride, combattante comme jamais) obligée de se confronter à une culture dont elle ignore tout ou presque. Le rythme du film joue habilement avec les ruptures, pour mieux refléter les tourments intérieurs qui l’habitent. Et l’Arménie se laisse appréhender avec un mélange de brutalité et de douceur. Ce contraste saisissant donne toute la saveur de ce sublime voyage. T.R. » Je me dois de trouver rapidement ce film en DVD !

En mai 2008 Guédiguian s’essayait au polar avec « Lady Jane » et toujours avec ses acteurs proches : Ariane Ascaride, Darroussin et Meylan. Les critiques furent désastreuses et j’ai choisi de ne pas aller voir ce film. « Guédiguian n’a pas la culture du polar et ça se voit…. Problème de rythme, de construction, de casting peut-être. Guédiguian veut bien explorer un nouveau genre, mais avec sa bande. Et cette histoire de vengeance, désolé, on n’y croit pas. B.T. »

En septembre 2009 sortait en salles « L’armée du crime », que Robert Guédiguian avait présenté en compétition au festival de Cannes. Dans ce film le cinéaste engagé et d’origine arménienne se penchait sur l’histoire du groupe Manouchian, réseau de résistants communistes dirigé par un ouvrier d’origine arménienne. Arrêté par la police, ses 22 membres furent exécutés le 12 février 1944. La propagande nazie entreprit alors de les présenter comme l’armée du crime via une affiche rouge. Mais celle-ci eut un effet inverse sur la population qui considéra ces étrangers morts pour la France comme des héros. Cette affiche rouge devint célèbre grâce à un poème d’Aragon, ensuite mis en musique et chanté par Léo Ferré.

« Les fidèles du cinéaste marseillais pourront s’étonner de l’apparente rupture de thématique que constitue cette armée du crime. Il est vrai que le film historique a tendance ‘’devoir de mémoire’’ n’avait encore jamais figuré dans la filmographie de l’auteur de ‘’Marius et Jeannette ‘’….(.)…Et si ce nouvel opus est à classer parmi les plus passionnants et aboutis de son auteur, c’est d’abord par sa volonté de transcender son seul contexte historique, sans pour autant le minorer. Il choisit ici d’évoquer le réseau Manouchian dont la quasi-absence des manuels d’histoire reste troublante….(.)… Là où le travail de Guédiguian devient passionnant, c’est quand il lance des pistes de réflexion sur notre époque….(.)..Du grand cinéma, tout simplement. Studio Cine Live. »

Le film a aussi suscité une polémique entre le réalisateur et les historiens du communisme Stéphane Courtois et Sylvain Boulouque. Dans un article intitulé "L'armée du crime de Robert Guédiguian, ou la légende au mépris de l'histoire", que les deux historiens publient dans le journal Le Monde du 15 novembre 2009, ils critiquent sévèrement le film. Peut-être que ces critiques sont justifiées mais sur le plan cinéma, le simple spectateur que je suis a beaucoup aimé ce film : Les acteurs sont encore admirables : Simon Abkarian dans le rôle de Manouchian, Robinson Stévenin dans celui de Marcel Rayman, Grégoire Leprince-Ringuet est « Tommy » Virginie Ledoyen est  Mélinée Manouchi et tous les proches de Guédiguian : Ariane Aristide, Jean Pierre Darroussin, etc....

« Au fil d’Ariane », sortait en juin 2014 après ''Les neiges du Kilimandjaro'' et avant ''Une histoire de fou''. Ce film est une baroque déclaration d’amour du réalisateur à sa muse Ariane Ascaride….. « Quand Guédiguian précise, dès le générique qu’il s’agit d’une fantaisie ce n’est évidemment pas parce que le reste de son cinéma en manque, mais pour indiquer qu’il s’agit d’une parenthèse enchantée au milieu d’œuvres plus ouvertement politiques, dans les pas d’une femme qui décidé de larguer les amarres, blessés de voir sa famille le soir de son anniversaire. Le voyage qu’elle entreprend sera riche en bizarreries ….(.) …. car Guédiguian entraîne sa troupe vers cette liberté que cherche son héroïne. Alors oui, ce film exagère mais il éclaire aussi sous un jour différent ce Marseille qu’il aime et la passion du cinéaste pour la chanson française (la figure titulaire de Ferrat). Thierry Cheze. Studio Ciné Live. »  ou encore «….Film facile, voir mineur. Seulement, les fans de Guédiguian seraient bien capables de l’ériger un jour au rang de chef-d’œuvre incompris…()… Verdict dans vingt ans. Henry Bicaise. Première » J’attendrai donc un peu avant de le voir en DVD.

De 1997 à aujourd’hui, de ‘’Marius et Jeannette’’ à ‘’Une histoire de fou’’, Robert Guédiguian à réalisé 13 films. J’en ai vu 7 dont 5 lors de leur sortie en salle et pour aucun je n’ai eu de déception. Il y a deux ou trois films non vus que j’aimerai bien découvrir en DVD notamment ‘’Le voyage en Arménie’’. Je souhaite aussi que le cinéaste ose à l'avenir diversifier ses acteurs comme il a commencé à le faire avec Robinson Stévenin, Syrus Shahidi, Grégoire Leprince-Ringuet et Anaïs Demoustier.

 

(A suivre)

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