Voyage en Thaïlande : Ayutthaya, Lopburi, Phitsanulok.

17 Avril 2016 , Rédigé par niduab Publié dans #voyages

Pour la matinée nous poursuivons la visite de quelques vestiges de l'ancienne capitale Ayutthaya, et notamment le Wat Pra Mahatta, où nous sommes restés un certain temps puisque, après nous avoir déposé sur le site, le chauffeur du car a du se rendre dans un garage pour quelques petits problèmes de pneumatiques. Ce temple probablement bâti à la fin du XIV^e siècle fut l'un des plus importants d'Ayutthaya. La tour centrale, prang, effondré s'élevait à près de 50 m. Fortement touché par l’attaque birmane de 1767, tout comme l’ensemble de la ville, le Wat Phra Mahathat a été presque entièrement détruit par les Birmans. Souhaitant écraser Ayutthaya ils ont quasiment décapité toutes les statues de Bouddha qui se trouvaient sur leur chemin. De là, vient sans doute la curiosité du Wat Phra Mahathat, le « Bouddha dans les racines ». La légende raconte que lorsque les Birmans ont décapité tous les Bouddhas, une des têtes aurait roulé jusqu’aux racines d’un arbre qui l’aurait recueillie dans ses racines. Aujourd’hui, enchevêtrée dans les racines de l’arbre, la tête de Bouddha est sacrée, elle est vénérée par les bouddhistes et des moines veillent toujours à ce que l’on respecte les consignes lorsque l’on désire se prendre en photo à côté de la tête. En effet, il ne faut pas être plus haut que la tête de Bouddha, il vaut mieux être à genoux en signe de respect.

Le car, de retour après avoir fait effectué quelques contrôles des roues, nous a emmené au Wat Lokayasutharam qui est situé au nord ouest le l'ile de Ayutthaya. De ce site il ne reste pas grand chose d'autre qu'une monumentale statue de Bouddha couché. Cette statue de 30 m de long est une réplique de l'originale qui fut détruite.

Voyage en Thaïlande : Ayutthaya, Lopburi, Phitsanulok.

Vers 10h30 nous avons quitté Ayutthaya pour prendre la direction de Lopburi où nous sommes arrivés vers 11 h 45, c'est dire que la distance entre les deux villes de la plaine centrale, le grenier à riz du pays, n'excède guère soixante kilomètres et pourtant ces deux villes sont culturellement assez différentes. Première de ses particularités, l'origine de nombreux temples : contrairement à ceux qui existent dans le pays ils sont une sorte de croisement entre l'architecture thaïe et l'architecture khmère. A partir du X^e siècle, Lopburi passa sous domination khmère faisant même partie du royaume d'Angkor au Cambodge. On peut admirer cette influence avec le temple Prang Khaek qui est situé sur un ilot en plein centre de la ville, il est composé de trois prangs sur un axe nord-sud. En face de la tour centrale, qui est la plus grande, se trouve un viharn en ruine. Les trois tours sont en brique rouge, avec des murs à redents sur lesquels restent quelques traces de stuc.

En poursuivant la visite on se rend compte d'un autre aspect de la cité, les singes y sont chez eux ! On peut en voir des centaines se balader tranquillement. Le Wat Phra Prang Sam Yod est un beau temple à trois prangs, d’influence khmère, situé sur une butte à l’est de la voie de chemin de fer près du San Phra Kan, il est souvent envahi par les singes. Il est constitué de trois prangs reliés les uns aux autres par un corridor. Il est fait de latérite décorée de bas-reliefs en stuc.

Ensuite nous avons repris la route en direction de Phitsanuloke où nous devions arriver en soirée. Il restait encore au moins 230 km à parcourir.

Il nous fallait quand même prendre le temps de déjeuner et c'est dans un très beau et très bon restaurant situé vers Khao Sai que nous avons fait cette pause tardive puisqu'il était déjà 13 h 45. Nous avions alors quitté le sud de la plaine centrale pour aborder sa partie nord, peut-être un peu moins riche en rizières et un peu moins peuplée ce qui permet de conserver en zones de collines des réserves naturelles qui protègent la faune et la flore.

Vers 15 h nous reprenions la route pour rejoindre Phitsanuloke une ville d'un peu plus de 100.000 habitants fondée au milieu du XIV^e siècle au bord de la rivière Nan et qui a subi des influences diverses selon l'histoire de la région : Khmer, Sukhothai, Ayutthaya.

Notre hôtel était situé en ville, aussi après avoir posé les valises nous avons choisi de nous balader simplement hors groupe. Après une journée de car à entendre les petites blagues sur les cousines d'Aubaine, immédiatement relancées pour plus amples informations par certains ou plutôt certaines, ça faisait du bien de se promener en toute liberté.

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