Saga Néo-Calédonienne........ Derniers jours sur le ''caillou'' : Le parc des grandes Fougères, puis Nouméa .....puis encore Nouméa
Ce billet a déjà été publié le 6 décembre 2016. Je le publie à nouveau en changeant la date, mais sans la moindre correction ou modification. C'est la dernier billet de ce magnifique voyage, et avec le recul je pense que ce fut le plus accompli de tous les voyages que nous avons fait (avis partagé par mon épouse). Ce billet est le dernier du voyage ce qui fait que le lecteur pourra, en cliquant sur des renvois, consulter 11 articles. Eh oui, mais nous sommes restés plus de trois semaines en Nouvelle Calédonie. Bonne lecture.
Nous ne pouvions pas quitter la Nouvelle Calédonie sans aller visiter le parc des Grandes Fougères créé en 2008 pour protéger les écosystèmes de forêts denses humides. Ce parc est situé à une centaine de kilomètres de Païta et ses 4500 ha s'étendent sur les communes de Farino, Sarraméa et Moindou. Nous sommes arrivés à l'entrée à Farino vers 10 h et nous avons effectué une superbe balade en empruntant les sentiers de randonnée aménagés. Le parc accueille plus 500 espèces végétales dont 70% sont endémiques, il abrite aussi de nombreuses espèces d’oiseaux dont le Cagou, emblème de la Calédonie. Des mesures de protection sont prises contre les espèces exotiques envahissantes qui menacent la survie de la forêt comme les cerfs de Java et les cochons sauvages. Nous y sommes restés plus de trois heures entre marche, pauses photos et pique-nique. Au retour nous nous sommes arrêtés à la Foa pour admirer la passerelle Marguerite dont les plans ont été dessinés par un disciple de Gustave Eiffel, Ferdinand Arnodin. Nous avons encore fait quelques photos sur la route du retour vers Païta notamment la curieuse sculpture d'un cerf sur un giratoire de Boulouparis.
Le lendemain, jeudi 6 octobre, était consacré (pour la dernière fois pensions-nous) à Nouméa avec une balade en front de mer en attendant que l'aquarium soit ouvert. A l'ouverture nous n'étions malheureusement pas tout seul mais accompagnés d'une multitude d'Australiens descendus de leur bateau de croisière, ce qui fait que le parcours des premières salles fut quelque embouteillé. Avec un peu de patience tout est entré dans l'ordre et nous avons passé quelques heures dans ce remarquable et instructif aquarium de plus de 500 000 litres d’eau. Nous avons pu nous familiariser avec les espèces qui peuplent l'océan mais surtout les lagons : crabes et poissons, tortues marines, coraux fluorescents, requins et le magnifique nautile, véritable fossile vivant venu des profondeurs. Après une pause déjeuner dans un restaurant de front de mer, le Barca, nous avons rejoint la place des cocotiers où toute la province Sud se retrouvait. Plus de 150 exposants étaient présents pour montrer leur savoir-faire, proposer leurs produits et exposer tous les attraits touristiques du Sud. Nous y avons même retrouver des personnes rencontrées deux jours plus tôt au musée de la mine à Thio, mais nous fûmes un peu déçu de ne pas avoir rencontré une nouvelle fois Edouard.
Ce vendredi 7 octobre qui était en principe notre dernier jour en Nouvelle Calédonie, nous devions nous occuper de boucler nos valises, de nettoyer l'intérieur la voiture, d'aller à la poste pour envoyer en métropole le colis avec les pieds de roses de porcelaine que nous avaient donnés nos hôtes du gite de Poindimié.... etc.
J'avais aussi acheté le journal local, ''Les Nouvelles calédoniennes'' ; il y avait en effet depuis quelques temps des soucis avec les vols d'Air Calin et le lendemain nous devions nous envoler pour Tahiti. A défaut d'avoir des informations à ce sujet, nous avons trouvé dans ce journal deux articles très particuliers dont je parlerai sans doute dans de prochains billets : l'un traitait du rugby en Nouvelle Calédonie et des conditions d'encadrement de jeunes joueurs mélanésiens transplantés en métropole, l'autre traçait le portrait élogieux d'un animateur pédagogique qui, ô surprise, était Jean-Claude l'un de nos hôtes du gîte Tour du Monde. Le soir pour notre dernier repas avec Dan et Jean-Claude nous eûmes une conversation des plus intéressantes, notamment au sujet de la préparation d'un futur voyage humanitaire au Cambodge.
Samedi matin nous quittions le gîte très tôt car il me fallait passer la voiture louées au lavage et faire le plein avant de la rendre à la société de location à l'aéroport. Ensuite nous nous sommes présentés pour l'embarquement le vol étant prévu à 10h35. A 9h22, au comptoir d'Air Calin on nous annonçait que notre vol était retardé et ne partirait qu'à 20h00. Un car est venu nous chercher pour nous conduire à l'Hôtel Nouvata à Nouméa où nous devions attendre jusqu'au milieu d'après midi. le car est revenu nous chercher vers 16h, mais à peine étions-nous installés qu'il y avait un nouveau contre-ordre : le départ ne pourrait se faire au mieux que le lendemain matin. Un mouvement de colère éclata pour une bonne partie des voyageurs. Il faut dire que c'était le début des vacances scolaires en Nouvelle Calédonie et que nombreux étaient les enseignants ou autres fonctionnaires qui avaient des réservations pour un circuit d'île en île en Polynésie et que ces retards avaient de grosses conséquences sur leur planning. En fait nous sommes resté bloqués samedi et dimanche hébergés aux frais d'Air Calin. Nous avons bien mangé, bien dormi, nous nous sommes baladés sur la côte que nous commencions à bien connaître.... Bref on s'est emmerdé pendant 48 h. car finalement nous ne sommes partis que lundi matin à 10h35 dans un avion d'Air Tahiti Nui. Nous avons quand même perdu 2 jours sur le séjour de Tahiti. De 12 jours prévus, il n'en restait plus que dix.....