Voyage en Andalousie ........... Suite et fin de l'escapade découverte de Dorian.
Pour notre 4e jour de vacances en Andalousie nous n'avions pas un programme très ambitieux, mais il n'était pas question de rester toute la journée à Benalmadena comme nous l'avions fait la veille : le matin nous devions nous rendre à Ronda, une petite ville de 35.000 habitants qui se trouvait à environ 60 km de notre hôtel ; 60 km dont 15 km de route côtière suivie de 45 km de route de montagne. Il fallait donc tabler sur un trajet aller de 80 minutes et même un peu plus au retour en début d'après midi. Bâtie sur le rebord d'un plateau qu'entaille une gorge profonde de plus de 100 m, Ronda occupe un site spectaculaire. Ses défenses naturelles en firent un des derniers bastions musulmans d'Andalousie et les chrétiens ne s'en emparèrent qu'en 1845. Appelé Tajo, le ravin sépare la ville en deux parties. La plus ancienne, au sud, un pueblo blanco typique abrite la majorité des monuments historiques. Le Puente Nuevo, qui fut construit au XVIIIe siècle, relie la vieille ville au Mercadillo et ses quartiers modernes. Ronda est aussi le pôle spirituel de la tauromachie. La plaza de Toros de Ronda, inaugurée en 1795, fait partie des plus anciennes et des plus importantes arènes d'Espagne. On trouve dans un petit parc proche des statues d'Ernest Hemingway et d'Orson Wells.
Au cours de cette jolie balade à Ronda, Dorian a fait la découverte gourmande du chocolate con churros. Il devait déjà être près de 11h aussi ne fûmes nous pas étonnés qu'il n'ait eu guère d'appétit, moins de deux heures plus tard, quand nous nous sommes mis à table dans un restaurant sur la route du retour.
Le retour à l'hôtel ne se justifiait que pour prendre les affaires de plage avant de se rendre à la plage de Benalmadena.
Pour ce dernier jour du voyage en Andalousie il ne nous restait en fait que la matinée pour découvrir le centre historique de Malaga, l'après-midi étant consacré aux devoirs de plage pour Dorian : il faut bien faire des concessions ! Nous sommes arrivés à Malaga vers 9h, dans le flot d'une circulation assez dense. C'est avec 560.000 habitants la 6e plus grande ville d'Espagne, la 2e d'Andalousie, c'est là que naquit Pablo Picasso en 1881. Malgré de nombreux travaux je réussis à atteindre le centre historique. A côté du marché central il y avait un parking dans lequel je me suis engouffré : Mauvaise pioche avec cette voiture de location qui braquait si mal avec des places si étroites ; au 4ème étage j'ai réussi à prendre une place, en marche arrière, et avec les conseils de ma copilote qui veillait au grain. Youpi !
Nous avons pris la direction du port et nous avons eu la chance de tomber assez rapidement sur un pole de calèches. Nous n'avons pas hésité une seconde et Dorian en fut soulagé, nous allions faire cette visite en hippomobile et avec des informations d'un cocher diligent.
Malaga fut fondée par les Phéniciens au VIIIème siècle av. J.-C. ce qui en fait l’une des plus anciennes villes d’Europe. En 573 av. J.C. la ville est passée sous le contrôle des Carthaginois et le resta jusqu'en 219 av. J.C où elle devint romaine. La ville se développe, notamment grâce à son port. Elle resta romaine pendant 6 siècles, puis avec la décadence de l'empire romain elle connut des invasions barbares, Vandales et Wisigoths. Les Maures sont arrivés à Malaga vers 716 et fut conquise et annexée à l'émirat de Cordoue en 755. La période musulmane favorise le développement de la ville et de ses campagnes, grâce à l'amélioration de l'irrigation ébauchée par les Romains. Les forteresses de l'Alcazaba (à partir du XIe siècle) et du Gibralfaro (XIVe siècle) sont construites. La ville est reconquise par les chrétiens le 19 aout 1487 faisant perdre au Royaume de Grenade son principal débouché maritime et tombera cinq ans plus tard. La ville fut occupée par les troupes napoléoniennes de janvier 1810 à aout 1812. Par la suite, Malaga devient la ville pionnière de la Révolution industrielle en Espagne.
Marché Central Atarazanas, Malaga: Construit en 1879, c’est un magnifique monument qui fut rénové entre 2008 et 2010. À remarquer, ses spectaculaires vitrages.
Sur le mont Gibralfaro se dresse l’Alcazaba, une forteresse de l’époque mauresque de Malaga qui se trouve sur les hauteurs de la ville. Construite à partir du Xème siècle, elle possède une double enceinte fortifiée qui protège des monuments comme l’imposant Arco del Cristo, la Puerta de los Arcos, de jolis patios comme la Alberca, et le Palacio nazarí de los Cuartos de Granada.
Le théâtre romain créé sous Auguste se trouve au pied de l’Alcazaba, sa construction date de l’Ier siècle.
El Parque (le Parc) est le jardin le plus connu en raison de sa situation dans le centre de la ville. Il fut créé au début du XXème siècle sur les terrains de l’ancien port gagné à la mer
La Calle Larios est la principale rue piétonne de Malaga et la cinquième plus chère de toute l’Espagne. Il s’agit d’une rue assez récente dans une ville bimillénaire puisqu’elle a été inaugurée en 1891. Elle a été construite pour relier la place centrale de la ville (l’actuelle Plaza de la Constitución) au port.
Dans l’un des endroits les plus jolis du centre-ville, la rue de San Agustín, se trouve le musée dédié au personnage de Malaga le plus connu du XXème siècle, Pablo Picasso.
Le port rénové fut rouvert en novembre 2012 : Deuxième port de croisières de la péninsule, il se trouve à côté des plus importants monuments de la ville: Cathédrale, Arènes La Malagueta, etc
L'après-midi fut équitablement partagé entre un temps de plage pour Pilou et moi et de vagues pour Dorian et pour ça il choisit de retourner à Fuengirola, puis un temps de rangement et préparation des valises car nous devions quitter l'hôtel le lendemain matin vers 6 h30 afin de rendre la voiture de location vers 7h et être à l'enregistrement vers 8 h. Vers 18 h nous sommes allés au centre de Benalmadena côtier pour prendre encore quelques photos avant d'aller dîner dans une pizzeria où nous étions déjà allés le soir de notre arrivée et où Dorian avait repéré une très intéressante carte des desserts.