Voyage en Argentine..... De Salta à Cachi par la Quebrada de Escoipe puis descente sur Cafayate.

2 Mai 2022 , Rédigé par niduab Publié dans #voyages

Ce billet a déjà été publié le 30 novembre 2019. Je le publie à nouveau en changeant la date. C'est la dernier billet de ce magnifique voyage. En cliquant sur le nom de la région "Qébrada de Humahuaca" le lecteur pourra lire le billet précédent et sur ce billet il trouvera un mot souligné qui conduit aussi au billet précédent etc....., pour arriver au tout premier billet qui concerne notre arrivée à Buenos-Aires et un total de 5 billets du voyage. Bonne lecture.

Toutefois en remettant cet article en première page le 2 mai 2022 je me suis aperçu qu'il manquait la dernière journée avec le retour à Buenos-Aires. Je rajoute donc à cet article quelques brèves informations (couleur verte ) et quelques très belles photos.

Nous en étions au sixième jour de ce voyage en Argentine du nord ; la veille nous avions découvert la Québrada de Humahuaca et ses paysages majestueux et nous savions que lors de cette avant-dernière journée nous allions encore voir des merveilles géologiques. Vers 8h30 nous avons quitté l'hôtel de Salta pour rejoindre Cafayate où nous coucherons ce soir mais pas par le chemin le plus court (la national 68 plein sud) mais en escaladant les contreforts de la Cordillère des Andes. Après avoir parcouru quelques kilomètres dans la vallée de Lerma, sur la nationale en direction de Cafayate, nous prenons sur la droite la route 33 à El Carril pour atteindre les vallées Calchaquies et plus particulièrement en première partie la Quebrada de Escoipe (la gorge de la rivière Escoipe) une rivière que l'on suit ou surplombe jusqu'à ce que nous changions de vallée en arrivant à Cachi. Le tronçon de la route 33 le plus pentu étant appelé la cuesta del Obispo (côte de l'évèque).

Tout au long de son parcours, la variété des formations géologiques multicolores, les formes du relief, les transitions des hauteurs, de la végétation et du climat, donnent naissance à de paysages spectaculaires. La vallée est plutôt étroite dans un premier temps puis elle s'élargit à travers les montagnes rouges et vertes et la piste devient plus pentue. Cependant les villages traversés disposent le liaisons électriques et canalisations d'eau. Un service de car relie de façon quotidienne les habitants à la capitale régionale Salta.

A Piedra del Molino, le point haut avant de redescendre vers Cachi est référencée à une altitude de 3457 m. On a dejà fait mieux au Pérou et en Equateur mais compte tenu de quelques soucis de santé rencontrés cette année c'est très satisfaisant de se sentir en aussi belle forme à ce niveau là.

Le temps de faire quelques photos d'un point de vue exceptionnel sur la vallée.... et quelques tentatives pour photographier aussi un condor......

Voyage en Argentine..... De Salta à Cachi par la Quebrada de Escoipe puis descente sur Cafayate.

Après la pause photos nous avons pris la route 40 pour rejoindre Cachi, mais quelques centaines de mètres plus loin nous devions faire une nouvelle pause pour prendre des photos de Guanacos, sans trop s'attarder car, c'était l'heure de déjeuner et qu'il est plus facile à photographier qu'un condor dans le ciel. Je passe rapidement sur le repas typique qui nous fut servi au restaurant : la viande de bœuf était excellente malgré un excès de cuisson, le flanc en dessert était succulent mais je n'ai pas touché à l'épi de maïs.

Cette petite ville à l'atmosphère rurale conserve de ses origines coloniales quelques édifices en adobe. Palmiers et orangers ombragent sa jolie place centrale bordée au nord par l'église San José à la sobre façade blanche. Elle abrite un maître-hôtel taillé dans du bois de cactus candélabre. A l'est le petit museo arqueologico Pio Pablo Diaz expose des objets utilisés par les habitants Calchaquis à l'époque précolombienne. La plupart datent de 800 av. J.C à 1600 ap. J.C. A 2280 m d'altitude au bord du rio Calchaqui et au pied du Nevado de Cachi (6380m), la ville jouit d'un climat agréable la majeure partie de l'année et d'une pluviométrie suffisante pour les terrasses plantées de maïs, les vignobles et les cultures maraîchères.

A Molinos, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Cachi nous avons fait une halte dans une très jolie Hacienda-hôtel. Puis nous continuons à descendre la route 40 vers Cafayate. Une heure plus tard nous arrivions dans un vignoble la Bodega El Cese. Nous y avons été très bien reçus dont une très agréable dégustation de Cabernet Sauvignon, Malbec. Je me souviens surtout d'un savoureux vin blanc Toronnes (avec modération bien sûr).

En bleu : extrait du Guide VOIR

En quittant Molinos nous poursuivons notre circuit du jour et nous sommes toujours sur la route 40 (La plus longue d'Argentine près de 4000 km du nord au sud.) et nous arrivons sur une section qui a plus l'aspect d'une piste que d'une route, mais à défaut d'être confortable, ce tronçon nous offre les plus beaux paysages du voyage. La traversée de la Quebrada de las flechas semble irréelle avec des paysages désertiques, des roches aiguisée pointant vers le ciel. Les panoramas sont à couper le souffle.

Leur origine remonte à 15 à 20 millions d'années: de terribles chamboulements de l'écorce terrestre avec le soulèvement des montagnes et contreforts rocheux (cordillère des Andes) propulsant les plaques sédimentaires avec leurs extrémités inclinées. Ensuite au fil du temps l'érosion les a transformés pour leur donner des formes de flèches.

Nous avons bien fait une cinquantaine de kilomètres, juste avant la tombée de la nuit, sur cette piste qui n'a jamais connu de revêtement.... et c'est tant mieux !

Par contre il faisait bien nuit quand nous sommes arrivés à l'hôtel de Cafayate. Le temps de monter nos valises dans notre chambre, de faire un brin de toilette et nous allions chercher un restaurant sur la place principale de la ville

Cafayate est une bourgade de style colonial espagnol où nous savourons le Restaurante El Rancho et l’Hôtel Asturias. Le lendemain nous reprenons la route pour Salta. C’est la route 68 plus directe mais avec encore des sites très spectaculaires. Arrivés à Salta nous prenons un avion qui nous ramène à Buenos-Aires pour une dernière nuit avant de reprendre le lendemain matin vendredi 1er novembre l’avion pour rentrer en France.