Ciné- cure.........................Les hommes du président.
Alan J. Pakula fut un réalisateur rare mais généreux et inventif ; sa filmographie n’est pas extraordinairement dense mais, un
peu comme Arthur Penn la proportion de chefs-d’oeuvre est remarquable. Une quinzaine de films, une dizaine de vraies réussites.
Comme beaucoup de grands réalisateurs américains (Ford, Kazan, Pollack, Scorsese, Forman) il était fils d’émigrés ; lui ses origines
étaient polonaises.
Pakula a commencé sa carrière à la Paramount au côté de Robert Mulligan et a notamment tourné avec lui, voire pour lui six ou sept films
dont deux que j’avais adorés lorsque j’étais jeune, « Une certaine rencontre» en 1963 avec Steve Mac Queen et Nathalie Wood puis, « Le sillage de la violence » toujours avec Steve
Mac Queen mais cette fois avec Lee Remick.
Les années 1970 virent l’envol de Pakula avec des thrillers classiques ou politiques : « Inspecteur Klute » avec Donald
Sutherland et Jane Fonda, puis « A cause d’un assassinat » avec Warren Beatty et enfin en 1975 « Les hommes du président » avec Dustin Hoffman et Robert Redford » qui
lui vaut l’étiquette de réalisateur engagé ainsi qu’une nomination aux Oscars.
Ce film raconte, moins de 4 ans après les évènements, l’affaire du Watergate ; Il retrace l’enquête menée par les 2 journalistes du
Washington Post, Carl Bernstein (Hoffman) et Bob Woodward (Redford) ; enquête qui a contraint en 1974 Richard Nixon à démissionner.
Une affaire qui m’avait passionné et un film qui a répondu à mon attente en décortiquant dans un style mixte, fiction et quasi
documentaire, ce qui reste un des plus grands scandales politiques des pays démocratiques.
Le tandem Hoffman-Redford est fabuleux et tous les seconds rôles sont excellents à commencer par celui de Jason Robards, rédacteur en chef
du journal.
L’accueil de la critique et même du public fut très partagé et, en tout cas, le film n’a pas laissé indifférent : Certains
furent enthousiastes, de par le thème et la structure du film avec une tension allant crescendo, j’étais de ceux-là, d’autres, déçus, l’ont trouvé « chiant » surtout dans sa première
partie qui est nécessairement un peu lente pour être mieux documentée
Alan J. Pakula eut ensuite une décennie un peu difficile, avec cependant, un vrai grand
chef-d’œuvre en 1982 avec « Le choix de Sophie », avec Meryl Streep et Kevin Kline, tiré du roman de William Styron.
La décennie 90 fut à nouveau pour lui celle des succès avec « Présumé innocent » avec Harrison Ford, « L’affaire
Pélican » avec Denzel Washington et Julia Roberts d’après le best seller de John Grisham; puis un film sur l’IRA « Ennemis rapprochés » avec Harrison Ford et Brad
Pitt.
Il était en train de préparer un film sur un autre président, Franklin Roosevelt, quand il se tua lors d’un accident de voiture, fin
novembre 1998, il y a 9 ans.
Est-ce que ce film « Les hommes du président » me permet de rebondir sur un thème d’actualité ? J’aimerais bien mais ça
risque d’être assez difficile.
Dois-je d’abord dire quelque chose sur le président ? Non surtout pas ; d’abord on parle déjà beaucoup trop de lui, même quand
il n’y a rien à dire.....et puis je ne voudrais pas que l’on pense que je lui souhaite un destin à la Nixon ? Encore que ……….non, non je n’ai rien dit. Il faut quand même respecter le verdict du suffrage universel ; c’est la démocratie. Ça sera dur ça c’est sûr mais il va bien falloir apprendre à souffrir.
Alors puis-je parler de ses hommes, de ses ministres, de son cabinet, de son gouvernement ?….Je voudrais bien mais je ne les connais
pas…..qui sont-ils ? Je vois les résultats de la politique menée, j’appréhende les catastrophes qui se profilent à l’horizon…mais eux les hommes du président je ne sais pas, je ne les vois
pas. Il n’est pourtant pas très grand le petit caporal, on devrait bien les apercevoir de temps à autres..... mais non pas plus de Filoo que de Borlon, pas plus de Bercos que de Dartrand, de
Wowau, de Karosi ou Estroutchi, de Barredefeux et Hornier....mais qui sont-ils ces gugusses ?….mais que fait la télé pour nous informer ? Et puis il a les invendus dont M. Besson. Qui
connaît M. Besson ? Moi je sais…..les chaussures Besson.
Ceci dit je suis, sans doute, un peu sévère car il y en a quelques-uns, même si ils passent peu à la télé pour cause d’omniprésence de
l’autre, leur patron, qui arrivent quand même à se faire un peu remarquer, preuve qu’eux ont de la personnalité, qu'ils ne sont pas tous insignifiants ….même si leur politique n’est pas
plus marrante que celle des inconnus
Ainsi je peux, quand même, citer Rachida Dati, Valérie Pécresse, Christine Albanel, Valérie Létard, Nathalie Kosciusko-Morizet.....
la petite qui parle en verlan Fadela Amara et puis je ne vais pas être chien je vais même nommer Boutin et Bachelot, les sœurs ennemies (l’une était pour le PACS, l’autre contre). En
ai-je oublié ? Bon je veux bien, à la rigueur, citer encore Lagarde (mon blé) tant que je n’ai pas reçu la note, mais non je ne parlerai pas de l’enfant de Marie….. …
Et puis, et puis...... il y a Rama Yade et ça c’est quelqu’un …depuis le début je lui pardonne tout à ce ministre et j’en ai été bien récompensé lundi dernier……j’ai été bluffé par sa déclaration : « Le colonel Kadhafi devrait comprendre que la France n’était pas un paillasson sur lequel un dirigeant peut venir s’essuyer les pieds du sang de ses forfaits ».
Et puis, et puis...... il y a Rama Yade et ça c’est quelqu’un …depuis le début je lui pardonne tout à ce ministre et j’en ai été bien récompensé lundi dernier……j’ai été bluffé par sa déclaration : « Le colonel Kadhafi devrait comprendre que la France n’était pas un paillasson sur lequel un dirigeant peut venir s’essuyer les pieds du sang de ses forfaits ».
Le petit caporal aurait-il, au moins, un ministre digne de la fonction, un vrai, un courageux dans son équipe, le seul qui n’ait pas la
trouille de l’homme aux lunettes noires. Chapeau bas Rama Yade.
Bien sûr elle s’est fait ensuite remonter les bretelles de soutien gorge et elle a du, très sensiblement, modifier son discours,
notamment jeudi à l’Assemblée. Mais ce qui était dit, était dit : le cri du cœur, compte plus que la mesure corrective imposée par l’Elysée. Pour moi Rama Yade est devenue l’élégante au
paillasson…..
Rama n’oublies pas, (je dis tu à tous ceux que j’aime...même si je ne les connais pas) n'oublies jamais ton paillasson quand tu vas au Conseil des Ministres pour que les sinistres, les incompris, les uns prévus et....... les autres, ramassés à l'ouverture de la chasse, s’essuient les pieds en entrant, et à plus forte raison, si.....ils sont chaussés en Besson.
Rama n’oublies pas, (je dis tu à tous ceux que j’aime...même si je ne les connais pas) n'oublies jamais ton paillasson quand tu vas au Conseil des Ministres pour que les sinistres, les incompris, les uns prévus et....... les autres, ramassés à l'ouverture de la chasse, s’essuient les pieds en entrant, et à plus forte raison, si.....ils sont chaussés en Besson.
(à suivre)
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