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Les carnets ouverts.... de John Dunbar et de Mesoke May Dodd.

31 Juillet 2012 , Rédigé par niduab Publié dans #à livre ouvert

  Deux auteurs américains, Michael Blake et Jim Fergus, ont raconté une histoire de rencontre et découverte des indiens de l'ouest américain et chacun dans un roman dont la trame est la tenue, par leur personnage principal, d'un journal ou de carnets d'observations. Il s'agit de « Danse avec les loups » pour Blake et de « Mille femmes blanches » pour Fergus.

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Deux histoires post-guerre de Sécession. En ces temps où les euro-américains, venus de la côte est civilisée, rêvaient de l'ouest, de la grande prairie où vivaient les sauvages, dans ces magnifiques espaces où les colons, fuyant le plus souvent la misère, voulaient s’installer et prospérer 

Et ce n’était alors qu’une étape pour des envahisseurs toujours  en quête d’un  nouvel horizon. A peine installés ils avaient de nouveaux rêves  en poussant plus loin à l'Ouest vers les  hautes plaines et les Black Hills qui cumulent à 2200 m, lieu sacré des Sioux et Cheyennes, dont des rumeurs, des fantasmes, faisaient un nouvel el dorado qui attira les aventuriers, les chercheurs d'or à partir de 1870.

Du premier traité de Fort Laramie (1851) qui garantissait aux indiens la gestion de leur territoire des grandes prairies, puis le second (1868) nettement plus restrictif qui délimitait des zones de vie et de chasse mais qui laissait encore quelques  garanties pour ce qui concerne les Blacks Hills, des promesses qui tombèrent rapidement,  quelques années plus tard, poussant les indiens à la révolte et à l'union des tribus pour défendre leur terre.

La cavalerie fut envoyée pour mater la résistance mais, fin juin 1876, lors de la bataille de la Little Big Horn, ce sont les Indiens qui l'emportèrent. La défaite du Général Custer fut connue sur la côte est le 4 juillet, jour de commémoration du centenaire de l'indépendance. L'impact de cette défaite fut un terrible traumatisme pour la jeune nation américaine et eut pour conséquence une politique délibérée d’élimination des indiens qui refusaient de laisser la place et d'entrer dans les réserves de plus en plus limitées et misérables. Pourchassés sans relâche les Sioux et les Cheyennes ne purent guère prolonger la résistance et durent se résigner à déposer les armes et vivre en reclus.

 Le coup de grâce, la fin de l'histoire, fut pour ces peuples  le massacre perpétré d'un village sioux, le 29 décembre 1890,  par l'armée américaine sur les berges du Wounted Knee dans le Dakota : 250 victimes indiennes pour la plupart des femmes, des enfants et vieillards. (Informations recueillies dans la belle et instructive revue « Les collections de l'Histoire » du 1er trimestre 2012)

 

   Ces livres, ces histoires, ne pouvaient que m'attirer et pourtant le roman de Jim Fercus «Mille femmes blanches»  (publié en 1997) ne m'a qu'à moitié plu, mais je vais y revenir et puis la partie vraiment intéressante c'est l'approche ethnologique et c'est l'essentiel, quant au livre de Michael Blake «Danse avec les loups » (1987), que j'ai enfin reçu et dont j'ai dévoré aujourd'hui les quelques 350 pages (pour pouvoir enfin finir ce billet), c'est effectivement un bon roman, facile à lire,  mais il m'aurait fallu le lire avant de voir le film...... et ce chef d'oeuvre de Kevin Costner, depuis une vingtaine d'années je l'ai vu et revu et encore revu plusieurs fois y compris la version longue, la plus intéressante, en DVD.  

 Je vais commencer par évoquer cette dernière histoire, car l'action se déroule entre 1864 et 1866. Michaël Blake avait proposé à Kevin Costner, dès 1986, un manuscrit susceptible de faire un grand film. Costner fut enthousiaste mais lui demanda de développer le sujet et d'en faire d'abord un roman pour juger de l'accueil du public qui ne semblait plus guère, depuis les années 70, s'intéresser aux histoires de la conquête de l'Ouest.  Costner dont l'un des arrières grand-pères était Cherokee avait effectivement un projet ambitieux en tête et s'en était ouvert à Blake, avec qui il avait déjà travaillé, mais il voulait avancer crescendo pour mettre tous les atouts de son côté, ayant le désir de  le produire et sans doute de le réaliser lui même, en se garantissant une totale indépendance vis à vis des grands studios américains. Le succès du roman l'y aida, et nul mieux que Michael Blake, lui même, ne pouvait en écrire le scénario. Curieuse mais fructueuse démarche : idée de film partagée, manuscrit, roman à succès, scénario après quelques adaptations, réalisation du film, refus de faire des concessions aux grands studios, problèmes de financement et crainte d'un fiasco  .... pour finir par une dizaine d'Oscars  !

Voici ce que disait Marc Esposito directeur de Studio Magazine le 20 février 1991 à la sortie du film en salles françaises «.....Un jour, au crépuscule des Sioux cachés au sommet d'une colline voient Dunbar s'amuser avec un loup. Il lui court après, lui tire la queue et le loup joue avec lui. Les indiens n'en reviennent pas... C'est une scène à tomber de beauté. C'est elle qui donne son titre au film et elle est à son image. « Danse avec les loups » est un grand spectacle romantique, humaniste et écologique. Peu à peu le lieutenant Dunbar va apprendre à connaître les indiens, à s'en faire respecter, à apprécier leur coutumes, à parler leur langue.....»

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Cette scène dans le livre est également importante mais est loin de produire le même effet. «....Oiseau frappeur et ses amis le regardaient depuis un certain temps, suffisamment pour avoir assisté à l'intégralité du spectacle. Ils s'en étaient grandement amusés, Oiseau Frappeur savait également qu'il avait été témoin de quelque chose de précieux, quelque chose qui avait apporté une solution à l'une des énigmes entourant l'homme blanc.... l'énigme du nom qu'il convenait de lui donner....Il était certain d'avoir trouvé le bon. Cela correspondait bien à la personnalité du soldat blanc.... Il se le répéta plusieurs fois en descendant la pente. Le son était aussi bon que le nom lui-même  Danse avec les loups....»

 

La lecture du roman, quand on a déjà vu le film, est finalement quand même utile, ne serait-ce que pour mieux comprendre ce qui s'est passé à Fort Sedgewick avant que Dunbar n'y arrive et se retrouve seul devant des cases délabrées et abandonnées par la garnison. Ce passage reste confus dans le film même dans la version longue. Inversement la fin du film est plus optimiste que celle du livre laissant ouverte une porte pour une éventuelle suite à l'histoire;  suite qui, 21 ans après, n'est toujours pas réalisée...... (Michael Blake a publié en 2001, une suite au roman intitulé '' La Route Sacrée'' et travaillerait actuellement à son adaptation au cinéma.)

  La réalisation du film, sorti en 1991, imposait quelques modifications. Kevin Costner voulait filmer des contrées sauvages, des prairies s'étendant à perte de vue, entourées de rivières et de montagnes et surtout, il fallait des bisons. Le meilleur choix était donc le Dakota du Sud. C'est la région délimitée par les montagnes Black Hills qui fut retenue. Il abandonnait donc les Comanches du roman pour les Sioux. Par ailleurs, il était pour lui impératif que dans le film les Indiens parlent uniquement leur langue, le Lakota. Pour cela, il s’appuya sur une universitaire qui enseignait la culture et la langue Lakota.  Elle traduisit les dialogues de Michael Blake et tous les acteurs indiens, qui n’étaient d'ailleurs pas tous Sioux, seuls les figurants étaient des locaux, ainsi que Kevin Costner et Mary Mac Donnel, durent s’astreindre à des cours intensifs pendant plusieurs semaines. Costner offrit même un petit rôle à l’enseignante.  Ce respect de la langue Sioux sous-titrée dans le film est un apport décisif à la qualité du film ce que ne permettait pas le roman.

«.....Toute la force du film est là, dans ce mélange de romanesque et de précision documentaire, dans l'authenticité inédite qui enveloppe les trois heures de projection. Il se passe une foule de choses, Costner nous raconte des histoire d'amitié, une passion amoureuse  avec ''Dressée avec le poing'', le personnage interprètée par Mary Mc Donel, une blanche élevée par les Sioux après que sa famille ait été tuée par les Pawnés. ...»

 Kevin Costner a su faire revivre cette civilisation pour notre plaisir ; on y est, on participe à la chasse aux bisons, nous sommes avec les indiens dans leurs tipis et nous avons envie d'apprendre le Lakota pour savoir pourquoi les femmes rient. Tout à l'air juste et vrai et pourtant ces gens, cette culture n'existent plus. Ils ont quasiment disparu en quelques décennies. 

 

Pour le roman « Mille femmes blanches » de Jim Fergus c'est à peu près la même chose, sauf que personne n'a encore réalisé un film. On en a parlé mais.... rien ne se concrétise et c'est bien dommage. Dans le livre, l'auteur a su, au moins, mettre la barrière de la langue entre les indiens Cheyennes et les femmes blanches pendant une grande partie du récit ; les femmes blanche arrivant progressivement à se faire comprendre par signes puis en apprenant quelques mots et expressions Cheyennes.

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A noter que le Cheyenne semble plus compliqué que le Sioux si on en croit la traduction des collines noires  ''Black hills'' qui se dit ''Nahà Sapà'' en Lakota et ''Moohta-Vohonàeva'' en Cheyenne.

Le roman de Fergus est basé sur un fait a priori, ou presque, historique : En 1875 l’un des grands chefs cheyennes, Litlle Wolf, a fait une étrange proposition au Président Ulysse Grant. Ce sage homme médecine voyant s’installer de plus en plus de colons dans la Grande Prairie fait le pari de l’assimilation des deux peuples en mariant des hommes de son peuple avec des femmes blanches. Le bien le plus précieux des indiens des plaines étant les mustangs, il propose carrément un échange de mille femmes contre mille chevaux.

Officiellement la proposition du sauvage fut repoussée avec horreur mais…… l’auteur Jim Fergus imagine que cette proposition n’ait pas été totalement repoussée et qu’un test ait pu être effectué. Certes pas avec un millier de femmes, mais avec un premier lot d’une centaine de personnes choisies dans les prisons et hôpitaux psychiatriques. La liberté contre un acte de patriotisme d’éducation des sauvages. C’était notamment le cas de May Dodd, jeune femme d’une famille bourgeoise de Chicago qui fut enfermée en asile pour avoir eu deux enfants hors mariage avec un homme qui, de plus, n’était pas de son milieu.

Difficile d’imaginer que ces malheureuses aient pu accepter ce marché et qu’elles aient pu estimer que les conditions de vie chez les sauvages ne pouvaient pas être pires que celles qu'elles subissaient dans le monde civilisé. D’ailleurs lors de leurs premiers contacts la plupart furent agréablement surprises. Leur propre vie semblait enfin leur appartenir et à quelques désagréments près ce fut vrai.

 «....Seigneur Dieu, nous les avons vu aujourd’hui. Notre peuple adoptif. Une escouade est venue nous examiner comme on le ferait d’un lot de marchandise…..Je suis bien soulagé de noter qu’ils ne ressemblent en rien aux misérables épaves que nous avons aperçus près des forts. C’est au contraire une race d’hommes robustes et minces aux visages basanés, bruns comme des châtaignes, à l’ossature fine noué de muscle vigoureux. Ils paraissent dotés d’une agilité féline, avec une vraie noblesse d’attitude….» 

Dans le roman on apprend beaucoup de choses sur les coutumes indiennes. La grande liberté dans la nature que les femmes blanches découvrent les font s’assimiler avec joie à la vie des Cheyennes, sauf qu’il a aussi des revers à la médaille comme le comportement des hommes en fête quand ils ont du whisky sans parler de leur jeux de guerre pour voler des chevaux aux tribus ennemies ; des chevaux, mais aussi des scalps et des bras de nourrissons pour prendre à la tribu ennemie son avenir. Certaines femmes craquent mais elles sont déjà mère de famille et ne peuvent plus faire marche arrière sauf en choisissant la mort..... Et puis voilà que les autorités ne tiennent pas les promesses faites aux Cheyennes.

«....Tu as sûrement entendu la rumeur comme quoi il y aurait de l'or dans les Blacks Hills, et tu sais que le gouvernement a donné ces terres aux Sioux et aux Cheyennes en 1868 par le traité de Fort Laramie, c'est noir sur blanc sur le papier. Légal et tout. Tant que les Peaux- rouges ne viennent pas inquiéter les Blancs qui passent dans le coin, tout le pays des Blacks Hills reste à eux mais….pas plus tard que la semaine dernière, l'armée a envoyé le général Custer en expédition avec des savants et des géologues pour verifier....... Si c'est vrai qu'il y a de l'or, ça va être la ruée et là tous les prospecteurs, les colons, les boutiquiers vont demander à l'armée de déloger les indiens de cette terre qui leur appartient..... »

 Ce n'était probablement pas prémédité mais les femmes blanches demanderont alors à leur époux, le père de leur enfant né ou à naitre, d'accepter de rejoindre les nouvelles réserves que le gouvernement leur octroiera. Mais celles-ci signifient prisons pour ce peuple libre et fier. Celles qui réussiront à convaincre leur clan auront fait sans le savoir leur devoir de femme américaine civilisée. Les autres choisiront de mourir avec les guerriers résistants.

«....Little Wolf a tenu conseil. La plupart des autres chefs et des sociétés guerrières encore parmi nous ont accepté que nous partions rejoindre Fort Fetterson dès que le temps le permettra. Il semble que cette décision a été facilité par la naissance de notre fille. J'en suis grandement soulagée. Et fière, puisque après tout nous remplissons notre mission en favorisant une issue pacifique ….». Sauf que ces salauds de militaires n'attendront pas la fin de l'hiver.....

  Ce qui m’a gêné dans ce roman c’est une forme de féminisme ambigu et malsain, mais c’est peut-être ce qui a fait que ce livre ait reçu en France le prix du Premier roman étranger. 2000.

Hollywood a acheté les droits du roman. Jim Fergus a proposé plusieurs moutures de scénario.

J’attends !

Le 23 juillet 1980 la cour suprême a reconnu que le gouvernement américain avait pris illégalement possession des Black Hills et condamné les autorités fédérales à verser la somme de 106 millions de dollars à titre de dédommagement. En 2007 le Congrès a fait une nouvelle offre de 757 millions de dollars, les Indiens ont persisté dans leur refus d'acepter la moindre compensation: cela reviendrait à reconnaitre que leur terre sacrée a été cédée et non prise à leurs dépens.   Les collections de l'Histoire » du 1er trimestre 2012

   

  (A suivre)

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I
"Une forme de féminisme ambigu et malsain." Vous auriez pu développer un peu. Pour le coup je suis en train de le lire et je n'ai pas noté ce point si ce n'est que l'héroine est une femme et que par conséquent elle évoque sa condition en tant que telle.
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B
Quand je suis sévère vis à vis des Amérindiens, je n'exonère nullement les Colons, que ce soit clair.<br /> Mais si par exemple les Wayãpis sont détestés des Wayanas c'est parce qu'ils ont signé un traité avec les Français, au XVIIIe siècle, pour s'allier aux Français contre les dits Wayanas. Wayãpis et<br /> Wayanas d'accord sur un point: leur condescendance méprisante vis à vis des Tekos, les trois ethnies étant pareillement méprisées par les Kalinas, et les quatre citées méprisant les Palikurs.<br /> Je continue?^^
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D
Salut Benjamin<br /> Très content que tu aies relancé ton blog de façon quasiment quotidienne. Je viens te lire presque chaque jour, et j'ai d'ailleurs failli te laisser un commentaire pour ton dernier billet sur la<br /> Guyane, que je connais aussi un peu pour y avoir vécu et travaillé 7 mois en 1969...ça date et où je retourne régulièrement, une ou deux fois l'an depuis 5 ans profitant de quelques missions de<br /> consultant BTP pour faire en complément quelques balades rajeunissantes.<br /> Effectivement je suis un peu surpris par ton point de vue encore que je me souviens que sur ton blog où tu apportais ton soutien à Mélenchon tu désavouais ses positions favorables à certains<br /> régimes sud américain.<br /> Je ne connais pas bien les indiens guyanais et le peu de ceux que j'ai connu étaient déjà bien civilisés et francisés à l'école de république même déjà en 1969.<br /> De plus ce billet sur les amérindien du nord à l'époque de la conquête de l'Ouest, est surtout un hommage aux livres et films que j'ai aimés.<br /> Ceci dit moi-même parfois je parais être politiquement incorrecte en ne rejetant pas par principe la colonisation de l'Afrique sous la 3ème République : Le temps des colonies et j'aime la<br /> personnalité de Brazza et Faidherbe. Je suis aussi admiratif de Samory Touré qui fut sans doute un barbare inhumain mais qui tint tête à l'armée française pendant plus de vingt ans avec un parcours<br /> très comprable à Géronimo. Le problème c'est qu'en France on n'a guère fait de film du genre conquète de l'Afrique pour parler de lui..<br /> Mais j'ai vécu plus longtemps en afrique qu'en Guyane.
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B
Aïe, pas taper... pas sur la tête!<br /> <br /> Le point de vue que je vais exprimer est tout sauf politiquement correct.<br /> Je connais, je pense, assez bien les sociétés amérindiennes pour avoir beaucoup lu à leur sujet et surtout pour avoir vécu et travaillé à leur contact. Je dis bien "vécu" et pas voyagé.<br /> Et si le racisme m'est tout à fait étranger, je suis dubitatif sur la nostalgie qu'elles suscitent de même que sur la vénération qu'on leur porte. J'ai rencontré en Guyane et au Brésil, en leur<br /> sein, autant de mesquinerie, de lâcheté, d'égoïsme, de mensonge que chez nous - même si cela ne s'exprimait pas de la même manière et l'individualisme forcené qui les anime est la première cause de<br /> leurs défaites successives face aux Européens, partout où ils ont été en contact. Que ce soit au nord ou au sud, ce n'est que par le jeu d'alliances successives que les tribus qui se louaient aux<br /> colons" contre un avantage temporaire ont fait le lit de leurs enneis et creusé leur propre fosse.<br /> Encore de nos jours... il est piquant de discuter en Guyane avec ces jeunes et moins jeunes Amérindiens qui vitupèrent contre les orpailleurs qui pillent "notre terre" mais qui gagnent fort bien<br /> leur vie en ravitaillant et en renseignant les dits orpailleurs - réalité qu'on s'abstient systématiquement de signaler... Des exemples comme ça, j'en ai à la pelle alors les Amérindiens, je ne les<br /> considère que comme des humains. Pas moins évidemment, mais pas davantage...
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