L'invité...... Maxime Leforestier chante Brassens
2 Juillet 2013 , Rédigé par niduab Publié dans #L'invité
J’ai enfin pu faire une copie du premier disque 33 tours de Maxime Le Forestier, totalement consacré à Georges Brassens. Il fut enregistré en public à la Gaîté Montparnasse en 1980.
Ce disque « Le Forestier chante Brassens » contient 13 « merveilles » : tout y est bon, il n'y a rien a jeter..... avec quand même trois titres que j'écoute plus que les autres : « Dans l'eau de la Claire Fontaine » en version Bossa Nova, « Les passantes » que je l'avais d'ailleurs vu chanter avec Brassens à la télévision (chez Chancel à la demande de Lino Ventura, voir la seconde vidéo ), et un magnifique « Histoire de faussaire » sur un tempo jazzy, et une imitation de Claude Nougaro, mais il faut tout écouter : un vrai délice.
Pour compléter cette vidéo je reprends, en partie, un billet du 15 mai 2008 intitulé « semaine de l’amitié Franco-Camerounaise » qui décrit cette manifestation qui eut lieu à Yaoundé du 3 au 12 mai 1985 avec en gala de clôture le récital de Maxime Leforestier.
Maxime était accompagné par Jean-Félix Lalanne, ils interprétèrent des chansons récentes peu connues, de nous autres expatriés, et des plus anciennes de son répertoire que nous avions tous en tête et puis vers le milieu de son récital il attaqua « Dans l'eau de la Claire Fontaine » version bossa nova avant de demander au public si on en voulait une autre de Brassens et si quelqu'un avait une préférence .... Je me suis dégonflé de demander le "Faussaire " ...et comme personne ne réclamait vraiment.... Il embraya alors avec « Oncle Archibald » encore une merveille de son enregistrement de la Gaîté Montparnasse.
" Oh vous les arracheurs de dents, tous les cafards, les charlatans, les prophètes, comptez plus sur oncle Archibald pour payer les violons du bal à vos fêtes...."
Après le spectacle nous sommes allés manger au quartier dans un « chantier » dans les bonnes senteurs de poulets grillés et de nuit africaine. Pilou et moi étions installés près de lui et à table nous étions une petite douzaine.
Il voulait tout savoir de l'Afrique où il venait pour la première fois, moi je voulais tout savoir de Georges Brassens, on parla aussi un peu de politique (l'ADFE étant clairement engagé à gauche), on l'a interrogé sur sa carrière, il a voulu savoir ce que nous, nous faisions en Afrique et quand je lui ai dit que j'y construisais des routes des ponts et des barrages il devint très curieux.... moi j'en revenais toujours à Tonton Georges. Au bout de la nuit, très tôt le matin nous l'avons raccompagné à l'hôtel au Mont Fébé. Cette nuit du mercredi 8 mai au jeudi 9 mai 1985 reste dans ma mémoire une très, très belle nuit magique. Je me rappelle qu'à un moment de notre discussion je lui ai dit que si je partais sur une île déserte avec un tourne-disque et seulement 3 disques, il y aurait "Montand chante Prévert", " Ferrat chante Aragon" et "Le Forestier chante Brassens": comme il a vu que j'étais sincère il a souri.
Depuis que nous sommes rentrés en France, à Niort nous sommes allés voir plusieurs fois un spectacle de Maxime ; en 1988 avec son répertoire puis en 1998 quand il commença sa tournée du « Cahier » pour chanter Brassens, seul à la guitare. A la fin du spectacle Pilou et Cécile voulaient qu'on aille le voir et qu'on reparle de cette soirée de Yaoundé. Je n'ai pas voulu, je trouvai que c'était ridicule 13 ans plus tard, et puis je ne voulais pas "emmerder" un chanteur qui sortait de scène.
Le 25 janvier 2006 Le Forestier a fait une nouvelle tournée Brassens avec un nouveau « Cahier ». Bien sûr nous y sommes allés à nouveau (mais sans Cécile). A la fin du spectacle, sans me demander mon avis, sans m'attendre, Pilou s'est dirigée vers les loges....j'ai suivi bien sûr.... et nous sommes tombés sur Maxime... on s'est présenté et puis nous avons discuté pendant 5 à 10 minutes de cette tournée, sa première, en Afrique, celle avant « Etre né quelque part ». Il en gardait un excellent souvenir et se souvenait vaguement de cette soirée africaine, encore qu'il en avait connu une seconde le lendemain à Douala et il mélangeait un peu les deux. Un agréable moment et un très chic type.
« Ah tu vois si tu avais bien voulu qu'on aille le voir en 1998 » m'a dit, Cécile ma fille, furieuse de ne pas avoir pu nous accompagner en janvier 2006.
( A suivre)
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