Viaje en Mexico........Monte Alban.

28 Mars 2012 , Rédigé par daniel Publié dans #voyages

Monte Alban fut la cité la plus importante de la culture Zapotèque. Située à environ 450 km au sud de Mexico elle rayonnait par son importance politique, économique et religieuse bien au-delà de la seule vallée d’Oaxaca et ce, pendant plus d’un millénaire. Elle fut à l’époque plus florissante et plus étendue que l’actuelle capitale Oaxaca qui se trouve à une dizaine de kilomètres. La ville historique fut établie dans vallée entourée et protégée par trois massifs montagneux dénommés respectivement Monte Alban, El Gallo et Atzompa, tous couronnés sur leur sommet de monuments.

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Les premiers habitants installés devaient être des paysans olmèques établis à partir de 500 ans av. J.C. en hameaux agricoles, les habitations étaient des sortes de huttes et puis de nouveaux arrivants, des zapotèques, transformèrent le site en construisant des maisons en pierres. La construction de Monte Alban est le résultat de l’apport des différents hameaux qui ont formé une confédération pour l’édification d’une ville qui allait réunir les conditions indispensables destinées à fournir l’influence nécessaire à l’élite naissante qui exerçait le contrôle politique sur la région. Les Zapotèques ont choisi de s’installer sur les sommets des montagnes pour être plus proches des dieux et ont fait pour cela de gigantesques travaux dont l’arase généralisé des monts afin d’obtenir des plateformes pour établir leurs plus grands monuments.

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Cette transformation et l’exécution des grands travaux publics durèrent environ trois siècles et que les archéologues limitent à 100 av. J.C, ont nécessité une organisation hiérarchisée du travail du groupe dont des peuples en esclavage. L’existence d’une grande quantité d’objets de culte dont une grande partie faisant références aux anciennes traditions olmèques.

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La seconde période qui correspond à sensiblement trois siècles, va jusqu’à l’an 200 après J.C.

La consolidation de la ville s’est faite grâce à un apport de population et à un système efficace de gouvernement. L’hégémonie de la classe dominante s’est appuyée sur un système religieux cérémonial ainsi que l’atteste la présence de diverses représentations de divinités. Par ailleurs, le besoin de matériaux, d’aliments et de fournitures a certainement permis la mise en place d’un système d’échanges et de production assez évolué.

Enfin la troisième période, selon la classification des archéologues, s’étala entre 200 et 700 après J.C. C’est au cours de cette période classique que la ville a atteint le sommet de sa splendeur. En s’appuyant sur un énergique contrôle des peuples voisins et en faisant des conquêtes indispensables à la stabilité politique de la cité. Monte Alban est devenue le siège du gouvernement central et a étendu sa zone d’influence à toutes les vallées d’Oaxaca.

Le centre de la cité est une immense esplanade mesurant 300 m de long et 150 m de large et entourée de diverses structures où se trouvaient de grands bâtiments, comme ceux des plates-formes nord et sud. Sur les collines arasées furent construits des temples ou des palais. Un système d’adduction d’eau avait été réalisé, et le développement des sciences, des arts, comme en font preuve les observatoires astronomiques, le système d’écriture, le calendrier, et une tradition artistique dans le domaine de la céramique et du travail de la pierre…. sans oublier les vestiges de jeux de balles.

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Peu à peu la civilisation zapotèque perd de sa puissance, au point que la cité de Monte Albán est abandonnée vers sans doute vers le milieu du VII^e siècle après J.-C, pour des raisons incertaines.

Monte Alban devint ensuite l’espace sacré du monde mixtèque, mais sa croissance s’est terminée vers 850 ap. J.C avec l’arrêt de construction de tout édifice. Les mixtèques restèrent présents sur ce sitejusqu’à ’arrivée des conquistadors au XVIe siècle…. qui fondèrent une ville neuve, l’actuelle Oaxaca et abandonnèrent de Monte- Alban à la nature….. Et ce jusqu’aux découvreurs archéologues des XIX^e et XX^e siècles.

(A suivre)

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