Viaje por Espana..... Ayuntamiento de Barcelona...
Lors de notre dernière grande vadrouille estivale nous avons fait, entre les étapes de Toulouse et Sète-Montpellier, un crochet par Barcelone. C'est un passage habituel mais pas systématique, et nous ne l'avions pas retenu les deux années précédentes. La santé de Tita Genova déclinant et les cousins Isa et Juan étant présents chez eux en aout et pour cause (chomage, retraite et pouvoir d'achat en berne) nous avons fait le détour et une pause de quatre jours. Des retrouvailles familiales chaleureuses dans un climat "hace calor"; sans doute les journées les plus chaudes de l'été c'est dire que pour les balades des premiers jours nous avons privilégié les parcs ombragés et ce aux meilleurs moments de la journée.
Il nous fallait quand même bien aller faire un petit tour au centre de Barcelone, ce que nous avons fait le dernier jour; il ne faisait pas beaucoup moins chaud mais, avec des arrêts fréquents aux terrasses de café et en retenant de préférence les itinéraires à l'abri du soleil la promenade restait très agréable.
En fin de matinée, après avoir admiré la vieille ville et avant d'aller contempler dans l'après-midi d'autres quartiers, dont celui de la pomme de discorde aux architectures modernes anarchiques, nous sommes passés devant l'hôtel de ville et là, Juan nous demanda de l'attendre quelques minutes, devant la porte, car il devait voir un ami. Nous attendimes une bonne dizaine de minutes avant de le voir ressortir accompagné de cet ami.
Oh Surprise ! Il nous proposait une visite guidée de la mairie. Ce ne devait pas être la journée du patrimoine espagnol, car nous étions les seuls, mais ce fut un grand moment inattendu qui restera inoubliable. Notre guide nous a fait une présentation historique et culturelle exceptionnelle, bien sûr en espagnol (encore que cela aurait pu être en catalan) ; Pilou, Isa et Juan étaient tout ouie, moi aussi mais mon cerveau avait du mal à tout capter. Le guide faisait de temps à autre une pause pour permettre à Pilou et Isa de me traduire, mais ça le rendait malheureux de voir que mes interprètes résumaient en français en deux minutes ce qu'il avait dit, en espagnol, en quinze minutes : Pauvre français !
Heureusement pour faire ce billet j'ai trouvé sur un site internet http://w3.bcn.cat/turisme/0,4022, un descriptif de la visite que j'emprunte et que je complète de photos.. « …..La façade principale (donnant sur la place Sant Jaume) est un ouvrage purement néoclassique conçu par Josep Mas i Vila entre 1831 et 1847. Elle fut très controversée en son temps, car elle appartenait au courant progressiste qui défendait l'austérité et le retour aux sources hellénistiques.
En 1853, Francesc Daniel Molina, représentant du courant académique rival du précédent, conçut le couronnement en marbre sculpté par Filippo Casoni.
Les niches de l'étage accueillent les statues en marbre du roi Jacques Ier (à gauche) et de Joan Fiveller, conseiller municipal barcelonais du XVe s. (à droite), œuvres de Josep Bover. La façade gothique située dans la rue Ciutat, ouvrage d'Arnau Bargués, c'était l'entrée principale jusqu'au XIXe s., avant la construction de la place Sant Jaume. La décoration sculptée générale est l'œuvre de Jordi de Déu et d'Arnau Bargués lui-même. Au-dessus de la porte se trouve l'image de l'archange saint Raphaël, attribuée à Jordi Johan, dont les ailes sont l'œuvre de Pere Ça Anglada. En 1550, deux images furent placées aux angles : saint Sever (à droite) et sainte Eulalie, co-patronne de la ville (à gauche).
Au XIXe s., lors de la construction de la nouvelle façade, le mur de droite fut déplacé vers la gauche et la corniche de la porte se plia. Pendant les travaux, l'image de saint Sever fut abîmée ; elle fut alors remplacée par une nouvelle statue, œuvre de Puigjaner i Flotats.
En entrant par la place Sant Jaume, sur la gauche se trouve une salle dont le plafond peint en 1982 par Albert Ràfols Casamada représente les quatre saisons (Les quatre estacions). L'espace auquel on accède directement par la porte gothique (ouvert le jour de sainte Eulalie), vestibule inférieur de l'escalier en marbre noir et ancien greffe, conserve les poutres en bois peintes par Pere Arcagna en 1401. Dans cet espace se trouvent des sculptures de Frederic Marès, Joan Miró et Josep Clarà. De l'autre côté (à droite en entrant par la place Sant Jaume), sous l'Escala d'honor – œuvre d'Adolf Florensa (1929) – se trouvent des sculptures de Gargallo, Rebull, Josep Llimona, Navarro, Subirachs et Manolo Hugué. Escalier en marbre noir, montant depuis le greffe jusqu'à l'étage principal. Il fut construit en 1926 et ses murs sont décorés de peintures de Miquel Viladrich représentant différents passages du poème Canigó, du religieux Jacint Verdaguer. En haut de l'escalier, une niche abrite la sculpture Maternitat, de Josep Viladomat.
En arrivant à cet étage, on trouve l'ancienne façade extérieure du Saló de Cent. (Salle des cents). La porte, à cet emplacement depuis 1926 (année où elle fut déplacée), fut conçue par Jaume Granger et sculptée par Jaume Ratés i Pere Serra entre 1647 et 1648.
L'intérieur est une structure formée d'arcs diaphragmes en plein cintre et de poutres en bois(XIVe siècle), qui perdit ses peintures originales en 1888.
Les deux derniers tronçons et le mobilier datent de 1860 et de 1914 respectivement. La salle de la reine régente est un salon qui accueille les réunions publiques est l'œuvre de Francesc Daniel Molina (XIXe siècle).
En 1888, pendant le séjour de la reine régente Marie-Christine à Barcelone, au motif de l'inauguration de l'exposition universelle, elle fut utilisée comme salle à manger royale. Masriera est l'auteur d'un grand tableau commémoratif, représentant Marie-Christine et Alphonse XIII, qui préside le salon. Dans l’Alcadia, Les peintures qui décorent l'ancien bureau du maire, œuvres de Xavier Nogués datant de 1929, représentent les thèmes de laBarcelone du XIXe siècle : L'esperit de la ciutat (l'esprit de la ville), La gràcia (la grâce), La força (la force), La puixança (la puissance) et les deux personnages caractéristiques de l'époque : L'americà (l'Américain, l'émigrant revenu d'Amérique) et El senyor Esteve (personnage d'une œuvre de Santiago Rusiñol, symbolisant la bourgeoisie catalane).
Le plafond du salon des réceptions a été décoré par le peintre moderniste Pei.
Le plafond du salon des visites privées est décoré d'un grand oval peint par Ricard Canals. D'autres salles de l'Alcaldia ont été décorées entre 1960 et 1965. Une salle est décorée de peintures murales de Francesc Galí représentant l'histoire de Don Quichote.Dans la salle du Bon Govern, les peintures murales sont de Josep Obiols.Ramon Rogent est l'auteur des ébauches de la salle des pas perdus Le bar décoré d'oeuvres d'Antoni Tàpies.très spectaculaire, le Saló de Cròniques (Salles de Chroniques) fut imaginé et décoré par Josep Maria Sert en 1928.
Le sol en marbre noir, les murs et le plafond sont recouverts de grandes toiles peintes sur fond d'or. Ces peintures font allusion à l'expédition catalane en Orient au XIVe siècle. ….. »
... et pour finir ce billet barcelonais, quelques photos en vrac de cette très belle ville
( A seguir)