« De tous temps, Alicante fut appréciée pour la luminosité de son ciel. Les Grecs qui s'installèrent les premiers vers -324 l'appelaient la citadelle blanche et les Romains qui à partir de -201, Lucentum, la ville de lumière. Les Romains arrivèrent après la seconde guerre Punique en chassant les carthaginois qui avaient fait du site une place forte militaire.
A partir de 718, la ville appartint aux Arabes qui la nommaient Medina Laquant. Par le pacte d'Alcaraz, la ville passait sen 1248 sous protectorat Castillan. En 1304 elle fut incorporée au royaume d'Aragon.
Elle s'est développée au pied du mont Benacantil qui culmine à 170m et que couronne le Castillo de Santa Barbara, forteresse qui date du XVIe siècle pour ce qui concerne par partie et l'enceinte supérieure.
Pendant la guerre de Succession d'Espagne le Castillo fut tenu pendant trois ans par les Anglais avant d'en être chassés par les Français en 1709.
Au XVIIIe siècle le château endommagé fut fortifié par l'ajout d'une l'enceinte basse, mais son rôle militaire était alors limité et il fut surtout utilisé comme prison.
La ville fut encore occupée par les troupes de Napoléon en 1812. Le château fut ensuite abandonné jusqu'en 1963 quant il a été ouvert au public; il est accessible par un ascenseur. Pendant la guerre civile, Alicante est longtemps restée républicaine.
Alicante, avec le retour de la démocratie, est l'une des villes d'Espagne qui vit sa prospérité augmenter le plus rapidement. Son économie est fondée sur le secteur des services. Elle est devenue, par la proximité de vastes plages la capitale du tourisme sur la Costa Blanca.
La ville dispose d'un port (commerce, plaisance et croisière).
Les principaux lieux de promenades sont :
L'Esplanda de Espana, qui longe le port de plaisance et est ombragée de palmiers.
L'Ayuntaniento, la Mairie, avec une belle façade baroque en pierre dorée, flanquée de deux tours.
La Cathédrale San Nicolas, l'église Santa Maria, le Théâtre et le Marché Central. »
(A suivre)