Rugby ..... Une victoire référence du XV de France sur les All Blacks
Mon dernier article « Rugby » publié le 17 juillet était déjà très élogieux avec pour titre : « La saison 2020/2021 qui s'est terminée aujourd'hui nous a comblés. »; Le lecteur qui lira cet article verra que j'avais encore conservé en début de titre « Touche pas à mon rugby », un avant titre que je traîne depuis les débuts du blog tant j'étais critique ; j'avais hésité à le conserver mais, aujourd'hui, après le match de samedi soir je me dois de le supprimer.
En première partie de ce nouvel article j'emprunte l'analyse-décryptage, dans l'Equipe de dimanche, de Thierry Dusautoir, l'ancien capitaine du XV de France entre 2006 et 2015 : « Cette victoire face aux All Blacks est le match référence depuis que Fabien Galthié est devenu sélectionneur. Sans contestation possible les Bleus n'ont seulement battu la Nouvelle-Zélande, ce qui est un accomplissement en soi, mais ils y ont ajouté la manière. Selon moi, ils ont réalisé cette performance grâce à leur maîtrise de la gestion émotionnelle. Elles s'est jouée sur trois niveaux.
Ils ont parfaitement géré la préparation pour démythifier l'équipe adverse cette semaine, en insistant sur déclarations néo-zélandaises pour réveiller l'orgueil des Bleus, déporter le focus sur eux-mêmes et sur leur jeu. Ils ont également très bien abordé le haka, la preuve, l'équipe a réalisé une super entame. Enfin, ils ont ils ont tenu sur la longueur, ne se sont pas déconcentrés. Face aux All Blacks, c'st très difficile car on paie cash la moindre erreur. On a eu un peu peur lors des vingt premières minutes de lz deuxième période, mais finalement, les Bleus sont restés dans le match et dans la maîtrise de A à Z. Grâce à ce triptyque, ils ont réussi leur pari et prouvé qu'ils étaient une équipe exceptionnelle. En tout cas, ils ont joué comme tel en maîtrisant leur sujet.
Lors des deux précédents matchs, on avait vu les Bleus bons dans plusieurs secteurs mais parfois un peu maladroits. On percevait des axes d'améliorations. Cette fois, ils ont réalisés un match complet: Ils ont fait preuve d'opportunisme avec l'essai de Penaud, mais ils ont aussi su s'appuyer sur des avants dominants à l'impact, notamment dans l'axe, comme sur l'essai de Ntamack, imprimé une énorme pression avec une vraie intensité défensive, montré du panache avec de superbes relances. Conséquence, les All Blacks ont commis énormément d'erreurs, ce qui est très rare. Ce match est la synthèse parfaite de la maîtrise mentale et de la maîtrise technique.
Bilan de cette tournée, trois matchs et trois victoires, c'est un carton plein. L'équipe a été présente sur le rendez-vous que tout le monde attendait. J'ai été marqué par l'engouement et l'excitation autour de la rencontre, la communion avec le public. C'est une victoire référence parce que les Bleus savent désormais qu'ils peuvent gagner avec la manière contre ce genre d'adversaires, ils ont des critères d'analyse pour progresser encore. La Coupe du monde est dans deux ans, c'est loin, il peut encore se passer des choses. Mais ce match restera un point de repère, un trésor très important en terme de confiance.»
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Commentaires partiels tirés de Midi Olympique par la plume de M. Duzan (avec un complément personnel) : « Que c'est bon! Et comme ces 40 points passés aux Blacks sont pour nous vécu comme une douce vengeance, par rapport à une sinistre époque où les tricolores ne faisait peur qu'à leur sélectionneur...[...]...Samedi soir , le xV de France ne sait pas contenté de battre les vainqueurs du dernier Rugby Champion-ship. Il les a écrasés, broyés, concassés comme il ne l'avait plus fait depuis 1994 à Auckland (22-8).A ce titre, on n'ose imaginer le torrent de boue qui attend les coéquipiers de Sam Whitelock à leur retour au pays. Durant ces trois derniers mois les Blacks ont traversé le monde et disputé douze matchs dont 11 victorieux en passant notamment 54 points au Gallois dernier vainqueur du Tournoi des 6 nations et même si ils avaient été battus 29 à 20 la semaine dernière par l'Irlande qui nous ouvrait la porte du possible, nous ne pouvions oublier que les victoires du XV de France contre l'Argentine et même la Géorgie avait été par moments quelque peu laborieuses. Mais aujourd'hui on préfèrent assurer que cette équipe de France est immense et surtout dotée d'un réservoir sans nul autre pareil. Il y a quatre ans, alors que le XV de France venait d'être corrigé à Paris par les Alls Blacks (38-18), Midol retenait que dans le marasme ambiant, seule la performance d'Antoine Dupont méritait vraiment qu'on s'y attarde. Aujourd'hui ? Les choses ont-elles changé au sommet de la pyramide que samedi soir, Antoine Dupont, si précieux fut il, ne fut même pas le meilleur tricolore du match, dépassé qu'il fut par Melvyn Jaminet, lequel jouait encore la saison dernière, il y a quelques mois, en Pro D2. il fut aussi doublé par Cameron Woki, dont l'adaptation en deuxième ligne, la vraie belle idée de Fabien Galthié, a seulement pris quinze jours ; et devancé encore par Peato Mauvaka, cinq essais aplatis en ce mois de novembre; et sans oublier Ntamak qui a si bien animé le jeu des bleus. Mine de rien , le rugby international est autrement plus excitant depuis que la France rn est redevenu une grande puissance. Et au vu de la moyenne d'âge des des Tricolore (24 ans), il parait que c'est parti pour durer. »
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