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Souvenirs en vrac.... De présidence en présidence. (suite)

8 Avril 2012 , Rédigé par daniel Publié dans #Souvenirs en vrac

Ce billet fait suite au précédent du 5 avril. Je pensais faire un billet unique sur ce thème mais les souvenirs se ramassant à la pelle j’avais déjà pondu plus de 200 lignes en n’évoquant que la période allant de septembre 1958 à juillet 1986 soit 28 ans. Pour arriver jusqu’à la fin de l’actuelle et catastrophique présidence, il me faut encore évoquer 26 années et comme je ne pense pas être moins prolixe il me fallait bien faire un second billet.

En fait cette seconde partie se différenciera sensiblement de la première par son unité de lieu. Finie la vie de globe trotter, après 40 ans d’errance, sans jamais passer plus de trois ans au même endroit, je posais enfin les valises ; et ce après 20 ans de vadrouilles de grand chantier en grand chantier pour ce qui concerne la famille.

En juillet 1986, nous avions donc quitté le Cameroun pour rentrer en France : atterrissage à  Niort dans les Deux-Sèvres… d’abord seul, car j’arrivais pour le chantier du « pont de l’île de Ré » et il me fallait voir si, au-delà de ce chantier, l’installation en Poitou-Charentes serait professionnellement pérenne et puis il fallait penser aux enfants, surtout les grands avec Eric qui entrait en terminale et Cécile en seconde …. La famille est donc restée sur Nîmes, la première année et je faisais des allers-retours hebdomadaires ou bimensuels…. Nous n’avons commencé à devenir niortais qu’à partir de l’été 87 quand la famille m’a rejoint.

Les premières années  se caractérisèrent surtout par les difficultés et les efforts que nous faisions pour nous établir, et nous créer des liens amicaux dans une ville dont la culture dominante, bien que fortement ancrée à gauche (c’est la capitale des mutuelles), était très différente de ce que nous avions connu jusque là que ce soit en France ou en Afrique. Ça s’est bien arrangé quand Pilou, après avoir passé et réussi un concours, a commencé à travailler à la mairie de Niort. A partir de 1993 elle avait son ancrage, ses racines…. Pour moi ce fut plus long et je me demande d’ailleurs si je suis, aujourd'hui, vraiment enraciné tant j’ai souvent besoin, de tailler la route pour aller voir des amis des temps passés ou découvrir, le temps d’un voyage, un nouveau pays.

Pendant la campagne présidentielle de 1988, je n’ai pas vraiment accroché. Trop pris par mon travail, je ne participais que très rarement aux réunions de la section niortaise du PS. Mitterrand faisait une campagne pour un second mandat qui me déconcertait : J’ai lu sa lettre, je l’ai vu débattre à la télé avec Chirac ! J’eusse préféré qu’il passe la main à Rocard, mais il allait, disait-on, le prendre comme premier ministre. La victoire fut nette et sans bavure encore que…. Les élections législatives qui suivirent, selon le scrutin majoritaire, qui avait été rétabli, ne furent pas un raz de marée socialiste comme en 1981. Le PS gagnait mais n’obtenait pas la majorité absolue ; c’était d’ailleurs sans doute ce que souhaitait Mitterrand. Rocard était à la tête d’un gouvernement d’ouverture au centre, sans les communistes, élargi jusqu’à Soisson. Ce gouvernement a malgré tout bien mené sa barque avec un bilan économique et social plutôt flatteur. J’ai beaucoup aimé l’énergie déployée par Rocard pour rassembler Lafleur et Tjibaou les frères ennemis de Nouvelle Calédonie pour un accord à Matignon. J’ai détesté la façon dont les français s’en sont foutus en s’abstenant à 62% lors du référendum sur l’autodétermination.

Rocardien de cœur je suis resté encarté socialiste, même si je participais peu, et si c’était le cas en m’ennuyant beaucoup, aux réunions de la section socialiste niortaise dont l’objectif unique était les municipales de 1989. La politique locale ce n’étais pas mon truc jusqu’à ce que des liens amicaux commencent à se nouer d’abord par le milieu associatif, FCPE et ANJCA, liens amicaux qui nous ramenaient malgré tout vers le PS et des enjeux locaux. Contradiction quand tu nous tiens !

A partir de 1991 nous étions intégrés à un groupe dont le but était d’aider Geneviève Gaillard à remporter un canton niortais en mars 1992. Ce fut une très belle période festive que j’évoque avec beaucoup de nostalgie tant sont nombreux ceux qui nous ont quitté trop jeunes. Le cancer a encore fait des ravages.

1992 fut aussi l’année du référendum sur le traité de Maastricht : J’ai longtemps hésité, jusqu’au dernier jour, entre le oui et le non. Je dois bien avouer que lors du débat entre Mitterrand et Seguin, j’étais plus souvent d’accord avec ce dernier. C’est finalement la réponse d’Edgard Pisani à une question que je lui avais posée lors d’une réunion publique qui a fait pencher ma balance interne du côté du oui.

Les élections législatives de 1993 débouchèrent sur une grande déculottée de la gauche et la seconde cohabitation. Le maire de Niort Bernard Bellec avait eu la très mauvaise idée d’être candidat ; je n’étais pas hostile à cette candidature pensant que la seule façon d’éviter une terrible défaite était de mettre en avant les grands élus locaux. La claque fut pourtant terrible et d’autant plus à Niort où la droite avait eu l’ingéniosité de soutenir un centriste modéré et apprécié, maire d’une petite ville de la périphérie. Pilou travaillait alors au pôle secrétariat du maire de Niort, aussi avons-nous fait à la maison une réunion type « Tupperware » en invitant nos voisins et quelques amis non ou peu engagés : Plus de trente personnes avaient accepté, poliment, cette invitation ; pas de refus, peu d’excusés. Après tout c’est toujours agréable de venir boire un coup. Bellec fut très content de cette réunion ; Nous, ayant eu quelques commentaires et confidences des invités, étions nettement plus sceptiques. Bellec fut largement battu dans la circonscription et ne fut, humiliation suprême, même pas majoritaire sur la ville de Niort, ce qui en effrayait déjà certains dans la perspective des futures municipales de 1995 ; ces certains qui commencèrent à lorgner du côté de la circonscription voisine qui avait accueilli en 1988 Ségolène Royal très confortablement réélue lors de ce scrutin de 1993.

La cohabitation fut plus feutrée entre Mitterrand et Balladur qu’elle ne l'avait été avec Chirac. Balladur laissait manœuvrer Mitterrand sur l’international et l’Europe et le président, sans doute pour énerver Chirac, soulignait le sérieux du premier ministre. Mitterrand le manœuvrier qui poussa Tapie à présenter une liste aux européennes de 1994 pour torpiller la liste socialiste dirigée par Rocard. Chose faite, Michel Rocard ne serait pas candidat pour les présidentielles de 1995. Mitterrand un grand homme d’état pour s’occuper des affaires du monde en ces temps troublés d’implosion du système communiste et de ses conséquences notamment en Yougoslavie, mais aussi, en interne, un habile instigateur de coups et ce jusqu’à la fin de sa vie politique. Rancune tenace ou ‘’après moi le déluge‘’ ?

En octobre 1994 je fis la rencontre de Vincent Peillon pour la préparation du congrès socialiste de Liévin. J’ai convaincu mes proches camarades qu’il fallait s’engager derrière lui pour bousculer ce vieux parti. La motion « Agir en socialiste » n’a certes fait que 8% au niveau national mais dans les Deux Sèvres nous raflions 1/3 des suffrages face à Ségolène Royal et ses partisans. Le second meilleur score départemental ce qui m’ouvrait les portes des instances nationales.

 

1995 une curieuse année avec l’élection présidentielle et les élections municipales. Pour les présidentielles, après l’abandon de Rocard et celui de Delors, Lionel Jospin s’imposait après avoir éliminé Emmanuelli lors d’une primaire. Il fut un excellent candidat, alors que la droite une nouvelle fois se déchirait : après les matchs Chaban-Giscard, Giscard–Chirac, Chirac-Barre, on avait Chirac-Balladur…… et on voudrait nous faire croire qu’il n’y a qu’à gauche que la zizanie règne. Au premier tour Jospin créait la surprise en arrivant en tête avec 23.3% devant Chirac 20.8% et Balladur dans les choux à 18,6%. Chirac l’emportait avec 52.6% au second tour, mais on était fier de Lionel et moi j’avais beaucoup aimé la formule du droit d’inventaire dont je savais que Vincent était l’auteur.

Je ne reviens pas sur les municipales de Niort en juin 1995 (déjà évoqué dans un billet ancien que le lecteur pourra consulter ) où deux listes socialistes s’opposèrent. Bellec conservait sa mairie au second tour dans le cadre d’une triangulaire ; Ségolène Royal qui avait obtenu  l’investiture du PS était dans les choux et pouvait retourner dans sa circonscription melloise.

En 1997, Chirac, à la demande de Juppé, a dissous l’assemblée. Les élections auraient du se dérouler en 1998, mais pour respecter les critères de Maastricht il fallait effectuer une politique de rigueur incompatible avec une échéance électorale. Geneviève avait été investie par le PS maintenant dirigé par Jospin. La circonscription avait été réservée à une femme ce qui n'avait pas fait l’affaire de Bellec, le battu de 93, qui avait un tout autre plan…. mais ce n’était pas négociable.

Comme je participais aux réunions du conseil national j’avais été chargé de ramener du beau monde à Niort pour la campagne. Je savais que Rocard devait venir à Niort pour un colloque de la Camif je lui ai demandé de passer, ce jour là, à la permanence dont on ferait l’inauguration. Il a accepté d’un air bougon et peu sympa ; à presque regretter d’avoir roulé si longtemps pour lui !

Pour la seconde cible j’étais vraiment intimidé puisque c’était Pierre Mauroy. J’ai déjà raconté cette histoire, le lecteur s’y reportera par le lien mais cette réponse « Mon petit pour aider la fille de mon regretté ami René je ferais le tour du monde » restera pour toujours l’un de mes plus beaux souvenirs.

Ma troisième cible était Jean-Luc Mélenchon ; sa réponse a fusé « Mon vieux tu es le premier à me proposer un meeting en province et je t’en remercie. C’est avec grand plaisir que je m’éloignerai une journée de la région parisienne. Niort c’est le marais poitevin ça doit être chouette là-bas. Les copains préparez-moi quelque chose de bien et je vais casser la baraque » Le Jean-Luc fut extraordinaire, tonitruant, plus de 900 personnes réunies pour ce meeting de premier tour au dôme de Noron ont chaviré aux coups de gueule de ce magnifique tribun. Très tard en soirée nous sommes allés au restaurant. Nous étions une petite dizaine de l’équipe de Geneviève avec lui. Comme j’étais assis en face de lui et à côté de Geneviève, on a discuté longtemps : il nous ‘’draguait’’ pour que l’on rejoigne son courant la gauche socialiste. A un moment j’ai porté une critique mesurée mais maladroite sur la politique africaine de Mitterrand et là il est sorti de ses gongs « Mitterrand a été le plus grand socialiste français et j’interdis que l’on critique son bilan ». Là, subitement, je n’étais plus son copain ! Curieux républicain gauchisant, extrêmement talentueux, qui idolâtrait aveuglement François Mitterrand. Il semblerait qu’il n’ait pas changé….

Geneviève a gagné haut la main sa circonscription et la gauche plurielle de Jospin remportait la victoire et lui devenait, normalement, chef du gouvernement dans le cadre d’une nouvelle cohabitation.

Je n’ai jamais caché mon hostilité à la constitution de la Vème république et à l’élection du président au suffrage universel direct, ce qui en fait une monarchie républicaine, sans véritable contre-pouvoirs quand le président dispose aussi d’une majorité parlementaire…. Avec les trois cohabitations, qui finalement ne se sont pas trop mal passées, cette constitution se démocratisait. Le risque de cohabitation était la respiration de ce régime et revalorisait le rôle du premier ministre qui, dans cette situation, devenait le maitre de l’action politique. Ce système ne pouvait arriver que si le temps du mandat législatif était différent de celui du temps présidentiel. Jospin et sa majorité de gauche ont fait, à mon avis, une énorme connerie en instituant le quinquennat. J’ai combattu, en interne ce projet, qui était dans les programmes socialistes depuis des lustres. Personne ne m’a écouté, même pas mes proches amis, ce qui ne m’a pas empêché de me démarquer de mon camp, en votant ‘’Non’’ au référendum de septembre 2000. Le quinquennat fut cependant adopté et le risque de cohabitation devenait quasiment improbable ; s’ajoutant à ça, le pouvoir accru des médias, les choix des candidats allaient devenir plus que jamais un vaste mercato d’illusions populistes. L’envolée ‘’sondagère’’ incroyable de Ségolène Royal en 2006 en fut pour moi l'exemple flagrant.

Je reviens à la période 1995 à 2002 où je fus un militant très actif participant à tous les conseils nationaux, m’impliquant dans tous les congrès, conventions socialistes. J’ai sacrifié au moins un samedi voire un week-end par mois. Intellectuellement ce travail était passionnant, j’ai rencontré alors des personnalités passionnantes et d’autres moins. Sachant que ma vie professionnelle était toujours aussi compliquée, devenant même responsable à cette époque des agences de Niort + Limoges : il n‘y avait pas une semaine où je ne faisais pas 60 heures. Comment ai-je fais pour y arriver? En prenant du temps à la vie de famille et si quelqu’un peut me faire des reproches c’est mon fils Didier dont je n’ai guère vu passer l’adolescence. Les regrets, aussi se ramassent à la pelle.... mais en côtoyant ce monde j’ai emmagasiné, égoïstement, des tas de souvenirs que j’ai déjà dispersés, en vrac, dans ce blog et sur lequel je ne reviens pas.

Comme presque tout le monde j’ai fait quelques critiques au gouvernement Jospin, notamment la complexité et les avantages concédés au patronat lors de la mise en œuvre des 35 heures….. Mais à l’approche de présidentielles de 2002 il était indéniable que le bilan du gouvernement était bon et surtout le meilleur d’Europe. Tous les clignotants étaient repassés au vert ; Le commerce extérieur excédentaire, idem pour le budget de la sécurité sociale, tous les critères de Maastricht respectés dont celui de l’endettement public qui était repassé sous la barre des 60% du PIB, et avec la meilleure croissance européenne, les emplois-jeunes et les 35 H, on affichait enfin une baisse significative du chômage. Hélas un bon bilan, de loin le meilleur depuis 1974, ne fait pas gagner une élection, à plus forte raison quand le bon premier ministre devient un mauvais candidat : comment a-t-on pu laisser Taubira concourir quand son parti le MRG, mendie des circonscriptions au PS ? Comment a-t-on pu laisser Chevènement, qui avait été ministre de ce gouvernement, se présenter pour attaquer le bilan par démagogie nationaliste ?

Résultat : l’horreur ! Jospin éliminé et Le Pen au second tour ! Au milieu d’un groupe d’amis j’ai réagi immédiatement ; Sans la moindre hésitation j’allais voter Chirac ! J’ai aussi décidé de quitter le PS…. Pas tout de suite car il y avait, à suivre, les élections législatives où il fallait limiter la casse. Pour Niort il n’y eut pas de soucis, la popularité de Geneviève était telle qu’elle l’emporta facilement au second tour, malgré une candidature dissidente socialiste au 1ertour téléguidée par le maire de Niort. B. Bellec.

 

Pas grand-chose à dire du second mandat de Chirac et sur ce point Sarkozy a raison ce fut le règne (monarchie républicaine renforcée) d’un roi fainéant : Les déficits reprenaient et l’endettement public sortait à nouveau des clous de Maastricht. Chirac était au chaud, à l’abri de la justice ; Raffarin n’était pas à la hauteur de la tâche et Villepin ne fit guère mieux consacrant l’essentiel de son temps à protéger son patron contre les attaques du roquet.

Je ne suis pas resté longtemps sous ma tente dans un désert politique ; dès la fin de 2002 ça bougeait à nouveau au PS et une nouvelle fois Vincent Peillon prenait des initiatives et avec Montebourg créaient le NPS. ….. Et je suis reparti à la bataille de la rénovation socialiste, avec en point d’orgue, en mai 2005 le référendum sur le projet de constitution européenne. Là, une nouvelle fois j’ai mouillé ma chemise en m’impliquant à fond en faveur du ‘’Non’’ qui l’emporta le 29 mai par 54,7% des voix.

Hélas quelques mois plus tard, fin novembre au congrès socialiste du Mans, NPS implosait ; problème d’égos entre camarades talentueux, dont les amitiés certaines, n’arrivaient plus à contenir la concurrence générationnelle. J’étais très déçu --- nouvelle tristesse d’Olympio --- et abandonnant tout rôle d’apparatchik--- je retournai sous ma tente de désert politique et ce d’autant plus facilement que je voyais monter dans le ciel de la nuit socialiste, l’étoile Ségolène. Une ascension qui me stupéfiait, moi qui avais été le leader de son opposition dans les Deux-Sèvres et qui voyais mes potes Vincent et Arnaud se rallier de manière presque incompréhensible à son panache médiatique (sauf que sa victoire pour l'investiture socialiste semblait inéluctable) . On était mal barré !

Bien évidement la madone socialiste n’a pas fait le poids face à Sarkozy en mai 2007. Bien sûr que j’ai voté pour elle et même que j’ai recommandé à ma famille et mes amis proches, mais géographiquement éloignés, de voter pour elle alors qu’ils m’avaient entendu, depuis pas mal d’années, n’être guère élogieux sur sa compétence. Je m’en sortais en avançant que ce serait bien d’avoir une présidence modeste et populaire qui laisserait la gouvernance à un premier ministre compétent et sérieux. La gauche réussit à limiter la casse lors des législatives qui suivirent à l'instar de Geneviève qui fut à deux doigts de l'emporter dès le 1er tour et qui au second faisait l'un des trois meilleurs résultats (le second si j'ai bonne mémoire) parmi les députés socialistes. La rmairie de Niort ne pourrait lui échapper 9 mois plus tard. 

 

En attendant ces législatives de 2007 assuraient le pouvoir national sans partage à Sarkozy.  Par contre ce que je n’avais pas vraiment appréhendé c’est la médiocrité du nouveau président. Je n’aimais pas le style, les méthodes, de ce mec mais au moins je lui prêtais une certaine aptitude à gouverner. Il n’écouta même pas ce que lui disait son collaborateur premier ministre Fillon qui l’alertait sur l’état de pré-faillite de la France, et vas-y que je te fais des cadeaux fiscaux aux plus riches…. Et quand en plus la crise financière s’ajoute aux erreurs de gestion, la France passait en cinq ans d’un endettement public de 65 % à 86 % du PIB. L’avenir va être difficile, il faudrait un nouveau Rocard ou un nouveau Jospin pour y arriver….. Il existe, il s’appelle Hollande.

 

Même si je suis resté encarté PS, notamment parce que Pilou est élue municipale depuis 2008, j’ai vraiment pris ma retraite de militant politique fin 2005 et très franchement ce fut beaucoup plus facile que de prendre ma retraite professionnelle…. Dans les deux cas j’ai eu l’occasion de faire un peu de rab, uniquement de façon ponctuelle et pour le plaisir ……

 

J’espère quand même que l’on va se débarrasser de Sarko dans quelques semaines… !

 

(A suivre)

 

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