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Ciné-cure ..... Filmographie du réalisateur Alan Parker.

16 Février 2022 , Rédigé par niduab Publié dans #ciné-cure

 

Alan Parker, né le 14 février 1944 et mort le 31 juillet 2020 à Londres, fut un réalisateur-scénariste remarquable. Même s'il n'a pas réalisé un très grand nombre de films : quatorze seulement, mais tous sont intéressants voire originaux dont une bonne moitié des chefs-d’œuvre, dont sur toute sa carrière 10 Oscars, 10 Goldens Globes et 19 Baftas et sans oublier quelques récompenses au festival de Cannes ou d'ailleurs. Il a commencé sa carrière dans les années 70 dans la publicité télévisée en partenariat avec Rydley Scott et Tony Scott, puis en 1976 il fit son premier long métrage

 « Bugsy Malone » est un thriller parodique et musical dont tous les acteurs sont des enfants et les armes des tartes à la crème. Il fut présenté en compétition officielle au festival de Cannes en 1976 et reçu plusieurs nominations aux Oscars et aux Golden Globes ainsi que 5 prix au British Academy film Awards, dont la musique et les chansons sont de Paul Williams. Le film eut un succès commercial en Grande-Bretagne, mais pas aux Etats-Unis, ni d'ailleurs....  Je l'ai vu à Paris en été 1976.... Et je me souviens que je n'avais pas trop apprécié ce rififi chez les mômes .... Mais j'aimerai beaucoup le revoir. Des jeunes acteurs du film peu ont percés au cinéma hormis Jody Foster qui confirma l'année suivante dans " Taxi Driver" de Martine Scorsese.

En 1978, Alan Parker proposait « Midnight Express » un film dramatique qui s'inspire de l'histoire d'un jeune Américain arrêté et emprisonné en Turquie pour avoir cherché à quitter le pays en camouflant du Haschich dans ses vêtements. Il fut arrêté pour contrebande. Le scénario d'Oliver Stone s'inspirait du roman autobiographique de William Hayes qui a critiqué la sur-dramatisation de l'histoire dans le film....Ce qui a peut-être permis au film de Parker d'être un succès au box office et de récolter deux Oscars (meilleure musique et meilleur scénario.). L'acteur principal était Brad Davis. J'ai aimé ce film bien quelque peu impressionné. 

Avec «  Fame » Alan Parker propose en 1980 un film musical très New-Yorkais. Il raconte le quotidien d'élèves de la Hight School of Performing. Pour ceux qui réussissent l'examen d'entrée et malgré les efforts et les sacrifices pour réussir rares sont ceux qui parviennent au firmament du show-biz.   Dans le film, au bout des quatre années que dure la formation, Coco finit actrice de films pour adultes tandis qu'Hillary, enceinte, doit avorter. Ca ne fut pas le cas pour les acteurs du film qui était la plupart  des inconnus car le film obtient un succès commercial, ainsi que la bande originale qui l'accompagne et particulièrement la chanson Fame  interprétée par Irène Cara. Une série télévisée, une comédie musicale et un remake furent ensuite développés. Je n'ai pas vu ce film et c'est trop tard... ce n’est plus de mon âge.  

Avec « Shoot the Moon » (L'usure du temps) sorti en 1982, Parker propose un film sentimental qui ressemble quelque peu à sa vie familiale (nombre d'enfants et un divorce qui finira par se concrétiser quelques années plis tard). synopsis :« La rupture après 15 ans de mariage laisse le mari, la femme et leurs quatre enfants dévastés. lui se préoccupe de sa carrière et de sa maîtresse et elle des enfants. La jalousie et la rancune va bientôt les rapprocher..» Présenté en compétition officiel au festival de Cannes le film obtint la palme d'or, puis les Goldens Globes récompenseront les acteurs Albert Finney et Diane Keaton seront désignés respectivement meilleur acteur et meilleure actrice 

 « Pink Floyd » est un film musical réalisé par Alan Parker et sorti en 1982. Il est fondé sur le double album conceptuel du groupe Pink Floyd. Il alterne séquences filmées avec des séquences animées sur un rythme rapide. Il ne comprend presque aucun dialogue, la bande originale reprenant essentiellement les musiques du groupe, certains titres ont été réenregistrés pour l'occasion. Je ne peux rien dire car je n'ai pas vu ce film qui n'est pas du cinéma. Et qui plus est, je ne sais rien des Pink Floyds. A priori je ne suis pas fan de ce genre de musique, mais je n'en suis même pas certain. Mais c'est encore trop tard pour y revenir. 

 En 1984 Alan Parker réalisait « Birdy », adapté d'un roman de William Wharton, mais en changement de guerre, le roman lors de la seconde guerre mondial et le film, le Vietnam. Synopsis : Deux amis d'enfance reviennent de la Guerre du Vietnam  marqués à jamais : Birdy entame un long séjour à l'hôpital et ne sort plus de son mutisme. Prostré, isolé, il passe des heures à fixer le ciel et à rêver de pouvoir voler comme un oiseau. De son côté, son ami Al, gravement blessé au visage lors des combats, décide alors d'entrer dans son jeu pour l'aider à retrouver ses esprits. Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes de 1985, le film remporte le Grand Prix ; et moi j'ai aimé ce film.

« Angel Heart »  Aux portes de l'enfer. fut réalisé en 1987. Le scénario fut écrit par le réalisateur Alan Parker en adoptant le roman Failling Angel de William Hjorsberg qui avait été publié en 1987. Pour les rôles principaux Parker a retenu Mickey Rourke pour Harry Angel et Robert de Niro pour Louis Cyphre. Synopsis : Le détective privé Harry Angel est engagé par un certain Louis Cyphre pour retrouver la trace de Johnny Favorite, un ancien crooner qu’il avait contribué à lancer. Devenu invalide pendant la guerre, ce dernier croupirait dans une clinique psychiatrique de la région, mais M. Cyphre soupçonne l’établissement de couvrir sa mort. Harry Angel apprend bientôt que Favorite a été enlevé par deux personnes moyennant finance. L’enquête va s’avérer plus dangereuse que prévue. Cyphre, un rôle magnifique pour Robert de Niro. Un film surprenant.  

« Mississipi Burning » sorti en 1988 est sans doute le film le plus accompli de Alan Parker. C'est l'adaptation d'un fait réel sur les meurtres de trois militants pour les droits civiques en juin 1964 dans l'Etat du Mississipi. Ces militants incitaient, dans le cadre de la campagne Freedom Summer, les Afro-Américains à s'inscrire sur les listes électorales. Le film s'appuie sur un casting fabuleux avec l'incroyable Gene Hackman, Willem Dafoe et Frances Mc. Dormand et tous les autres acteurs des salauds du Ku Klux Kan à la population Afro-Américaine. A sa sortie en salle j'ai vu ce magnifique film deux fois dans la même semaine et depuis que j'ai pu me procurer le DVD, je le revois régulièrement ; au moins une fois par an. 

Avec « Bienvenu au Paradis »  Alan Parker évoque une page peu glorieuse de l'histoire des Etats-Unis. À la suite de l'attaque de Pearl Harbor en décembre 1941 la suspicion des américains vis à vis des migrants Japonais ou d'origine est violente. La suspicion des Américains vis à vis des Japonais ou d'origine japonaise est brutale. C'est le cas de Lily (Tamlyn Tomita) et de sa fille déportée dans un camp loin de Jack (Denis Quaid) son mari et père de l'enfant. Le film fut sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes 1990. Il fut très bien accueilli par les critiques mais sans récompense ce qui fait qu'il ne connait pas un succès commercial, notamment aux Etats-Unis. Moi j'ai bien aimé comme pour tous les films engagés de Parker. 

Au printemps 1991, Alan Parker fait parti du jury du festival de Cannes, présidé par Roman Polanski. 

« The Commitments » est sorti en 1991 ; c'est un film baignant dans la soul musique dans un contexte social en Irlande. Et cette fois je me régale de la partie musicale : des chansons d'Otis Redding comme try a little tanderness et de Wilson Picket, Mustang Sally et d'autres c'était toute ma jeunesse (et celle d'Alan Parker). J'ai vraiment adoré ce film et je l'ai aussi vu souvent en DVD.  Synopsis : Splendeur et misères d'un groupe de soul music de Dublin, les Commitments, formé par Jimmy Rabitte (Robert Arkins) C'est au moment où leur musique devient parfaite que leur groupe éclate. Il faut aussi indiquer que le scénario est une adaptation du premier des trois romans de la Trilogie de Barrytown de l'écrivain irlandais Roddy Doyle publié en 1987.  

En 1994 Alan Parker proposait le film «  Aux bons soins du docteur Kellogg ». En tant qu'admirateur du réalisateur je me devais d'aller voir ce film malgré les très mauvaises critiques de la presse. Je ne suis pas resté jusqu'à la fin du film: Je n'y comprenais rien et j'étais terriblement déçu. Je me contente donc de recopier le Synopsis : « Au début du XXème siècle, le docteur Kellogg invente le beurre de cacahuètes, les cornflakes, la couverture chauffante, ainsi que les régimes amaigrissants. Tout le monde ne pense plus qu'à une chose: confier ses problèmes au Docteur si bienveillant. », et de mentionner les principaux acteurs : Anthony Hopkins, Matthew Broderick, Briget Fonda, et John Cussac. 

En 1996 Alan Parker réalisa « Evita » un film adapté de la comédie musicale de 1978 elle même  inspirée de la vie d'Eva Peron.  Synopsis :  Eva  et  Juan Peron se marient en 1945. Elle devient la première dame d'Argentine quand son époux est élu Président la même année. Surnommée « Evita », Eva Perón est maintenant au cœur d'une vie opulente. Le peuple finit par s'indigner de sa démesure tandis que l'aristocratie refuse son ascension. À 33 ans, elle est gravement malade et un soir de 1952, elle s'effondre lors d'une cérémonie. Avec  Madona en Eva Peron, Jonathan Pryce en Juan Peron et Antonio Banderas, le film fut assez bien reçu et récompensé : Oscar de la meilleure chanson originale pour You must love me  et  Goldens Globes  meilleur film musical, meilleure chanson originale, et meilleure actrice pour Madona. Voila quelques informations résumées car je n'ai jamais vu ce film ; je n'ai pas eu l'occasion et je n'ai pas trop cherché. 

« Les cendres d'Angela », est l'avant dernier film de Alan Parker et c'est encore un film que je n'ai pas vu. Quand je lis de synopsis je pense qu'il m'aurait intéressé Dans les années 1930, alors que beaucoup d'Irlandais émigrent vers les Etats-Unis, la famille Mc. Court fait le chemin inverse et quitte Brooklyn pour retourner à Limerick. La mère, Angela, doit se battre pour élever ses enfants. Son mari est incapable de trouver un emploi et quand il déniche un petit boulot, il dépense sa maigre paie dans les bars. Leur fils aîné, Frank, tente de s'en sortir dans cette Irlande marquée par la Grande Dépression et où sévit l'exclusion sociale. Les acteurs principaux sont Emily Watson et Robert Carlyle. Le film qui est l'adaptation cinématographique du roman autobiographique de Frank Mc.Court reçoit des critiques partagées mais un échec commercial. Il obtient cependant une nomination aux Oscars  et aux Golden Globes.

 Alan Parker devint en 2002 Sir Alan Parker en recevant du Prince Charles  l'insigne de Chevalier. 

Pour son dernier film (mais le savait-il alors ?) Alan Parker réalise en 2003 "La Vie de David Gale".  Ce film traite de La peine de mort aux Etats-Unis, en vigueur dans 38 Etats fédérés sur 50 au moment de sa sortie. Synopsis : Militant contre la peine capitale au Texas, le docteur David Gale ( Kevin Spacey)  professeur d'université, se retrouve à tort condamné à mort pour le viol et le meurtre de l'activiste Constance Harraway (Laura Linney). Dans sa cellule, il reçoit Elizabeth Bloom (Kate Winslet), une journaliste qui mettra tout en œuvre pour prouver son innocence. Mais y parviendra-t-elle ? Le film fut présenté en compétition officielle pour l'Ours d'or lors de la Berlinale 2003. Malgré tout le film a rencontré un accueil critique négatif dès sa sortie en salles de la part de la presse et je dois bien reconnaitre que je fus déçu trouvant le film confus.... Sauf que j'ai revu ce film à la télévision il y a quelques semaines et qu'il est vraiment remonté dans mon estime ; j'ai enfin compris la notion de sacrifice....pour faire avancer ses convictions.  

Faudrait-il aussi que je revoie aussi Aux bons soins du docteur Kellogg ? Là je n'y crois pas ! Mais je veux bien voir Fame et Evita et surtout Les cendres d'Angela, mais pas nécessairement Pink Floyd.

Ceci dit les hommages rendus suite à son décès le 31 juillet 2020 sont très justes: L’académie des Oscars lui a rendu hommage « Alan Parker, doublement nommé aux Oscars était un caméléon. Son œuvre nous a diverti, connecté, et a donné un sens fort au temps et au lieu. Un talent extraordinaire, il va grandement nous manquer. » L’ancien président du festival de Cannes, Gilles Jacob, a salué un cinéaste « vif, brillant, prolifique » et un « esprit sarcastique »

 

Sources : divers wikipedia plus un peu de Allociné.

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