L'invité....... L'indigné...et pas seulement !
29 Décembre 2010 , Rédigé par daniel Publié dans #L'invité
Suite à mon précédent billet « Le père Léon est un rodeur » l’un de mes bons amis, Monsieur Madeleine, m’a envoyé aujourd’hui un courriel de témoignage.
« …….Oui il faut s’indigner. Mais pas seulement ! Je suis absolument d’accord avec Stéphane Hessel. Victor Hugo, déjà, s’élevait contre toutes ces attitudes hostiles à l’humanisme. Je t’adresse le début de ce poème écrit en 1872 : « A ceux qu’on foule aux pieds ». C’eut été trop long de le placer en commentaire dans ton blog. Mais tu peux en faire un billet si le cœur t’en dit.….… ».
Bien sûr que j’en fais un billet et bien évidement que Monsieur Madeleine est un pseudo : le bon et généreux Madeleine des « Misérables » …..
A ceux qu’on foule aux pieds
Oh ! Je suis avec vous ! J’ai cette sombre joie.
Ceux qu’on accable, ceux qu’on frappe et qu’on foudroie
M’attirent ; je me sens leur frère ; je défends
Terrassés ceux que j’ai combattus triomphants ;
Je n’ai plus d’ennemis quand ils sont malheureux.
Mais surtout c’est le peuple, attendant son salaire,
Le peuple, qui parfois devient impopulaire,
C’est lui, famille triste, hommes, femmes, enfants,
Droit, avenir, travaux, douleurs, que je défends ;
Je défends l’égaré, le faible, et cette foule
Qui, n’ayant jamais eu de point d’appui, s’écroule
Et tombe folle au fond des noirs événements ;
Etant les ignorants, ils sont les incléments ;
Hélas ! Combien de temps faudra-t-il vous redire
À vous tous, que c’était à vous de les conduire,
Qu’il fallait leur donner leur part de la cité,
Que votre aveuglement produit leur cécité ;
D’une tutelle avare on recueille les suites,
Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin ;
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ;
C’est qu’ils n’ont pas senti votre fraternité.
Ils errent ; l’instinct bon se nourrit de clarté ;
Ils n’ont rien dont leur âme obscure se repaisse ;
Ils cherchent des lueurs dans la nuit, plus épaisse
Et plus morne là-haut que les branches des bois ;
Pas un phare. A tâtons, en détresse, aux abois,
Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ?
En tournant dans un cercle horrible, on devient ivre ;
La misère, âpre roue, étourdit Ixion.
Et c’est pourquoi j’ai pris la résolution
De demander pour tous le pain et la lumière.
Petit message à Madeleine :
« Mon ami c’est quand tu veux : mon blog t‘est totalement ouvert et chaque fois que tu auras envie de donner un coup de gueule ou tout simplement envoyer un poème, un chant d’amitié ou parler de ta belle région, tu es ici chez toi »
(A suivre)
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