Souvenirs en vrac.... Il y a 20 ans, l'année terrible s'achevait...
L’an dernier en fin d’année, je m’étais lancé dans ce type de rétrospective « Vingt ans après » et j’ai raconté comment j’avais traversé l’année 1989 que j’avais qualifiée « année d’incertitudes et de tous les espoirs » Pour effectuer aujourd’hui (un peu tardivement) le même type de billet sur l’année 1990 j’ai du faire quelques recherches : d’abord personnelles en ressortant mon agenda de cette année-là et, oh ! Surprise, il n’y a pas grand chose de savoureusement « blogueste » à raconter : Ce fut une année sans voyage et même sans vraies vacances ; une année totalement consacrée à notre enracinement à Niort, après des années d’errances de chantier en chantier, de province en province, de pays en pays.
1990 fut aussi l’année du boulot à outrance à courir d’un chantier à l’autre d’une étude à une autre pour faire vivre une agence d’ingénierie implantée dans une ville endormie sur ses mutuelles, dans un département peu tourné vers l’avenir ce qui m’obligeait à accepter, pour compenser les insuffisances locales, des missions un peu partout dans le Sud-ouest, le Limousin ou les Pays de Loire, là où on avait besoin de mes services
Le pari était de réussir à transformer une agence qui durant trois ans, depuis que je l’avais rouverte, ne vivait que grâce aux grands chantiers (Pont de l’île de Ré et de Rochefort) pour en faire une agence généraliste multifonctions. Les débuts furent très laborieux. Comment réussir cette gageure avec bien peu d’activités de proximité, et aucun niortais dans la première petite équipe qui fut constituée. La preuve par l’absurde que l’agence aurait du être rayée de la carte, mais je me suis entêté, égoïstement entêté ….. Mais à quel prix, heureusement que j’avais la santé car, professionnellement, cette année là..... mon vieux, elle fut terrible !
Le seul atout de Niort était sa situation géographiquement centrale dans la région, élargie à la Vendée et d’être en bordure de l’autoroute à une distance raisonnable de Bordeaux ; heureusement aussi qu’il y avait, à cette époque et pas très loin de Niort, un département qui bougeait, c’était la Charente Maritime, et une ville qui investissait, bâtissait c’était La Rochelle ; Et surtout, heureusement que la direction technique des ASF était installée à Gript à proximité de Niort….. et ce fut notre très grande chance de pouvoir compter sur un client de cette envergure et ce fut notre talent d’avoir su faire apprécier nos compétences et de satisfaire à leurs exigences…..Sans les ASF nous aurions vite plié les gaules…..pour aller à la pêche dans une autre région… D’autant que notre société nationale, le LBTP, était bien malade.
A titre personnel-familial que nous réservait l’avenir alors que nous avions vendu notre maison de Nîmes et que nous nous étions lancés dans un projet de nouveau « sweet home » à Niort ? N’avions-nous pas fait une erreur avec ce choix d’implantation au moment où Eric et Cécile quittaient le nid familial pour les études supérieures à Poitiers et que nous n’avions qu’un salaire au demeurant modeste au regard des heures effectuées et en comparaison de ce que j’entendais être les revenus des cadres moyens des mutuelles niortaises dans ces années 90. J’étais plus dans la fourchette des revenus de mes amis profs…. La comparaison étant en salaire mensuel et non horaire ….. Car avec ce mode de calcul je n’étais même pas smicard … mais parlons d’autre chose.
Quand je fais également un retour en arrière sur ce que furent les principaux évènements sur notre planète cette année là, quand je me penche sur internet ou dans mes archives, un des mots qui revient le plus souvent est « menaces » (au pluriel).
Ai-je vraiment saisi au fil du temps tout ce qui s’est passé cette année là ? Je crois que oui et contrairement à l’année 1989 qui avait vu tomber le mur de Berlin sans que vraiment personne, moi le premier, ne l’ait envisagé, ne serait-ce que deux mois avant. Une fois que le mur fut tombé il était clair que tout pouvait arriver….. Le meilleur comme le pire….. Je penchais pour le pire, la révolution monétariste avait commencé dix ans plus tôt et le capitalisme soudain livré à lui-même ne pouvait que se transformer en idéologie pernicieuse, pour se libérer de toutes contraintes étatiques et sociales.
Repères et inventaire de 1990 :
Le 1 janvier, David Dinkins devenait le premier maire noir de New York
Le gouvernement soviétique autorisait 250.000 juifs russes à émigrer en Israël.
Le 19 janvier je participai à Bordeaux à une réunion « explosive » des responsables des agences du Sud-ouest. La boîte était bien malade, une révolution de palais à Paris et des sécessions à la base : toute l’équipe de Bayonne démissionnait pour se mettre à son compte, et des velléités semblables se profilaient à Limoges….. Et moi qui réclamais des embauches que mon directeur régional me refusait.
11 février : Nelson Mandela était libéré après 27 ans d’emprisonnement.
25 février : Elections libres au Nicaragua : Le sortant le sandiniste Daniel Ortega était battu par Violetta Chamorro.
Le samedi 17 février Pierre Mauroy était à Niort pour animer une réunion préparatoire au futur congrès de Rennes. Il rendit aussi hommage à son ami, feu René Gaillard, en présence de Mme Gaillard et ses enfants. Etant peu présent aux réunions du PS je ne connaissais alors que Geneviève, camarade de la FCPE.
En fin de mois Malou et toute sa petite famille sont venus passer une semaine à Niort. Le samedi 24 février nous avons laissé les petits sous la surveillance de Cécile et Eric et nous sommes allés pour la première fois au traditionnel bal des pissenlits qu'organisait l’équipe FCPE de l’école de Souché.
11 Mars : La Lituanie déclarait son indépendance.
Week-end du 15 mars en France congrès de Rennes (Je n’y étais pas)
18 mars : Elections libres en RDA, victoire des chrétiens démocrates le parti communiste s’effondrait.
Un petit exemple de ma semaine de travail pour l’agence niortaise : Lundi 5 mars, Investigations et diagnostic B.A. à Civaux. . Mardi 6 mars : descente à Mérignac pour prendre l’avion et me rendre à Paris, en compagnie de mon directeur pour un projet de barrage dans les Deux Sèvres. Retour le soir à Bordeaux. Mercredi 7 et jeudi 8 mars : 3 audits de centrales à béton : Dax, Mont de Marsan et Hossegor. Retour à Niort. Vendredi 9 mars : contrôles de pieux de fondation à Rochefort. Samedi repos dont marché et il ne me restait que le dimanche pour faire mes rapports, avant de repartir pour une nouvelle semaine de folies
8 avril : En Hongrie victoire d’une coalition de droite aux premières élections libres depuis 1940.
24 avril : La navette spatiale Discovery plaçait sur orbite le télescope Hubble.
Début avril commençait notre premier grand chantier avec les ASF, avec au bout du contrat un pactole très intéressant équivalent à trois mois d’activité de l’agence. Il fallait 5 techniciens en permanence : je pouvais mettre Christophe de Niort et trois autres de Bordeaux. Il me fallait impérativement un TS. Il y en avait un à Clermont-Ferrand qui voulait venir en Poitou-Charentes car sa femme, fonctionnaire, venait d’être mutée à Angoulême. Superbe occase…. Sauf que mon directeur ne voulait pas de lui « C’est un emmerdeur…. Une patate chaude ». Il fut bien obligé de céder, on n’avait pas le choix mais avec une condition … « Il faut le virer sous n’importe quel prétexte dès la fin du chantier et avant l’été ». Le mec en question a fait du bon boulot, je l’ai donc conservé et d’ailleurs c’était nécessaire car je savais que dès septembre nous avions un second chantier ASF; ce fut ainsi pendant quinze ans, avec un ou deux chantiers par année. Par contre j’ai du ensuite porter ma croix : d’abord avec mon directeur pour qui je n’étais qu’un affreux gauchiste sentimental (mais c’est lui qui fut viré fin 94 lors de la reprise de la société) et ensuite, et surtout, avec le type dont j’avais sauvé la place dont j’ai du subir le caractère pendant une vingtaine d’années car c’est vrai que ce fut un sacré emmerdeur.
Je n’étais pas présent en permanence sur ce chantier, mais je me devais d’être disponible à tout moment ce qui m’obligeait à des gymnastiques incroyables : Exemple le jeudi 5 avril : La veille il avait fallu régler des problèmes de planche d’essais sur le chantier jusqu’à 20 H. Au petit matin je partais à 5 H, direction l’agence de Toulouse où je pris un technicien au passage avant d’aller dans l’Ariège pour des contrôles de pieux de fondation sur des ouvrages routiers à la sortie sud de Tarascon. Travail non stop jusqu’à 16H entrecoupé de sandwichs et de café. Heureusement tout se passa bien ce qui nous permit de terminer dans les temps. En quittant le chantier je m’arrêtai 15 minutes au cimetière pour me recueillir sur la tombe de mon père où je n’étais pas venu depuis une dizaine d’années. Même pas de fleurs à déposer, et c’est à ce moment que j’ai pris la décision…… Il fallait que j’en parle à Didi et à maman. Le retour des restes de papa en Val de Marne devait se faire avant la fin d’année. Je repris la route, déposais le technicien à Toulouse et avant minuit j’étais à Niort et le lendemain matin sur le chantier d’autoroute vers 9 H.
Du 9 au 14 avril j’ai pris une semaine de congés : il me fallait voir couler les fondations de notre maison (selon le planning de l’entreprise)…. quand j’y suis allé c’était déjà fini. Le patron de cette entreprise sachant que j’étais du métier me mentait en permanence pour ne pas m’avoir dans les pattes. Ceci dit il n’y eut pas de gros problèmes, juste quelques coups de gueule de ma part. J’ai aussi profité de cette semaine pour un check-up médical …. Il me fallait tenir le rythme, sans compter que vacances ou pas je passais quand même au moins deux heures par jour sur le chantier d’autoroute.
4 mai : La Lettonie proclamait son indépendance.
Elections dans l’ex-Yougoslavie. Victoire des Chrétiens démocrates en Slovénie et en Bosnie Herzégovine ainsi que des conservateurs nationalistes en Croatie.
27 mai: En Birmanie victoire écrasante de la ligue nationale pour la démocratie aux élections législatives. La junte au pouvoir refusait de reconnaitre le résultat et fit emprisonner Aung San Suu Kyi.
Le 1er mai, et le 8 mai tombaient un mardi en 1990 : la fin du chantier ASF fut un peu moins stressante. J’ai pu profiter un peu de la foire exposition et notamment de deux concerts sympas : Kassav et Marcel Dadi.
Et puis question boulot je me suis trouvé une nouvelle vocation, celle de monte en l’air, ce fut l’époque des diagnostics B.A. de châteaux d’eau et de silos à grains. Des investigations à l’aide de nacelle pouvant nous envoyer en l’air à près de 40 m….. Et moi qui aie toujours détester les grandes roues et autres trucs stupides des fêtes foraines !
8 juin : Large victoire du forum civique de Vaclav Havel lors des premières élections libres en Tchécoslovaquie.
12 juin : Le parlement de la fédération de Russie déclarait officiellement sa souveraineté. Boris Eltsine et ses partisans quittaient le Parti communiste.
17 juin : Elections en Bulgarie. Les ex-communistes gardaient de justesse la majorité.
29 juin :Sommet franco–africain de la Baule.
De juin 1990 je retiens surtout une date, le 12. C’était un mardi. Ce jour-là Luc R, mon directeur régional, était venu à Niort pour finaliser le plan d’actions commerciales pour le second semestre. Nous avions déjà eu la semaine précédente à Bordeaux un raout régional. Le bilan du 1er semestre était catastrophique, Paris voulait des têtes, alléger les charges et il fallait qu’on se bouge le cul. (Non ce n’est pas vulgaire c’est le langage management.) Et bien sûr pour se faire la main il commençait par Niort ; normal nous étions les meilleurs avec une productivité (Activité net/ Charges) supérieur à 4 alors que les objectifs qu’on m’avait fixés, étaient de dépasser 2,5.
Certes c’était bien mais nous ne pourrions pas tenir longtemps d’autant que j’avais un boulet, l’ingénieur géotechnicien, Georges M. qui était sensé être coresponsable d’agence mais qui ne m’aidait pas beaucoup. Lui faisait ses petites affaires avec sa petite auto, et il voulait avoir l’air mais n’avait pas l’air du tout …. Enfin bref, à peine le dirlo était-il entré qu’il lui annonçait et à moi itou, qu’il démissionnait : il ne se plaisait pas dans cette région, il avait trop de travail et son salaire était insuffisant : il nous quittait pour partir à la concurrence et bosser sur le bordelais….. Ah ! La tronche du Luc R. un grand moment de solitude pour lui et de plaisir sournois pour moi …. Car finalement j’étais assez content même si je savais que l’été allait être difficile à gérer.
1er juillet : Les serbes de Krajina proclamaient leur séparation de la Croatie. Le 2 juillet déclaration de souveraineté de la Slovénie.
Boulot toujours … Mais il y avait aussi la maison qui était finie et il fallait s’occuper de l’intérieur, installer une cuisine et la salle de bain et poser les papiers. Un mois à moitié boulot et à moitié congé pour bricoler.
Côté distraction une belle initiative de la ville de Niort : l’Europe d’art-d’art.
Nous avons aussi changé notre R 18 pour une R 21….
2 août : L’Irak envahissait le Koweït. Le 6 août Le Conseil de sécurité des nations unies ordonnait un embargo commercial de l’Irak. Le 7 août les Etats-Unis lançaient l’opération Bouclier du désert.
En août, je devais travailler à plein temps pour que d’autres puissent partir en vacances et en même temps je devais assurer le déménagement pour que nous nous installions rapidement dans notre belle maison neuve. Un peu tous les soirs et puis le gros des meubles sur un week-end. Cécile a profité que l’appartement du Clou Bouchet était vide pour fêter ses 18 ans le 15 août. En fin de mois nous eûmes pas mal de visites pour découvrir notre nouvelle maison et nous complimenter...... La famille bien sûr et puis des amis de l’époque camerounaise : Pierre et Maguy de Fontenay, Clément et Annie de Bordeaux, Jipé et Claudine de Toulouse et Guy et Mick de Poitiers…..
Septembre : Effet la Baule les premières expériences de multipartisme au Congo, Gabon, Bénin, Niger. Mais aussi le début de guerre civile au Libéria (assassinat du président Samuel Doe) et premiers combats au Rwanda, entre H
Début septembre Eric rejoignait Evry pour intégrer à l’INT. Il était admissible à Centrale Lyon et l’INT et il avait choisi cette dernière.
En Septembre démarrait le second chantier ASF de l’année. J’avais touché le jackpot et je pouvais embaucher un secrétariat (ce fut d’ailleurs un secrétaire Philippe) et je pouvais me mettre en quête d’un autre technicien et d’un ingénieur géotechnicien pour remplacer Georges M. En un an l’agence allait passer de trois personnes à sept, bientôt huit ; une belle réussite dont trois salariés « locaux ». Un bilan que j’avais plaisir à mentionner à mes camarades socialistes lorsqu’on me parlait du chômage.....
3 octobre : Réunification en une seule Allemagne de l’ouest et l’est. Grande victoire pour Helmut Kohl
4 octobre :Le gouvernement Rocard crée la CSG.
13 octobre : La Syrie envahit le Liban
15 octobre : Gorbatchev se voit attribué le prix Nobel de la paix.
28 octobre : Houphouët-Boigny est réélu président de la République face à Laurent Gbagbo. Il choisit comme premier ministre Alassane Ouattara.
Le 2 octobre Luc R. et moi nous recevions l’unique postulant pour le poste de géotechnicien pour l’agence de Niort. François H. était géologue et avait travaillé à la SNCF sur les tracés TGV. J’ai vu sur son CV qu’il avait fait une thèse sur les barrages en terre et, surprise, qu'il était né le 1er janvier 1958 à Grenoble, le jour où, avec mes parents, je débarquais à l’âge de 12 ans dans cette ville pour y vivre une année ; ça crée une certaine intimité.
Bien sûr il n’a pas plu à mon nanard de directeur mais à moi oui ! Comme on n’avait pas trop le choix j’eus encore gain de cause…. Et je ne l’ai pas regretté. C’est le seul ingénieur géotechnicien embauché à Niort qui n’en a pas fait un rejet immédiat et qui est même resté plus de cinq ans (le second plus persévérant a fait moins de deux ans et je ne parle pas des étoiles filantes). De plus on s’est très bien entendu et la pérennité de l’agence lui doit beaucoup. Ensuite il a pris du grade et il put obtenir un poste important de direction en Rhône - Alpes (début 1996).... Il avait été à bonne école.
En octobre 1990 je dois aussi mentionner une nouvelle fête de l’Anjca avec un couscous rabelaisien pour plus de 500 personnes…. On a frôlé la correctionnelle mais finalement personne ne fut malade du moins à notre connaissance. Toujours dans le cadre de l’Anjca, j’ai accompagné à Angers le maire d’Atakpamé qui nous rendait visite, pour voir un camion-vidangeur, d’occasion mais en très bon état, que nous envisagions d’acheter pour l’envoyer au Togo. L’affaire fut conclue
8 novembre : Georges Bush ordonnait l’envoi de 200000 soldats supplémentaires dans le Golfe doublant ainsi les effectifs.
23 novembre : Margaret Thatcher démissionnait de son poste de premier ministre. Elle allait-être remplacée quelques jours plus tard par un autre conservateur John Major.
29 novembre : Le conseil de sécurité par la résolution 678 autorisait une intervention militaire en Irak.
Pour moi c’était toujours le même rythme de travail à raison de 3000 à 4000 km de déplacements mensuels, mais je sentais que ces lointains déplacements ne seraient bientôt plus utiles et qu’on allait arriver à faire vivre l’agence en grande partie sur la région Poitou-Charentes. La greffe de François prenait bien et je me payais même le luxe de prendre quelques jours (3 jours) de congés autour du 11 novembre. D’abord nous avons fait revenir, 28 ans après son décès, les restes de papa au cimetière de Villiers/ Marne où maman (18 ans plus tard) irait le rejoindre. Pour attendre le corbillard il y avait mes oncles et tantes, maman et nous. Ce fut un choc de voir descendre ce petit cercueil de moins d’un mètre de long alors que papa faisait à peu près 1m 80. Il m’a fallu soutenir maman qui défaillait….
1er décembre : Connexion entre les deux équipes qui perçaient le tunnel sous la Manche.
1er Décembre : Au Tchad Hissène Habré était renversé par Idriss Déby avec l’aide des Libyens.
9 décembre : Lech Walesa fut élu président de Pologne et Slobodan Milosévic président en Serbie.
24 décembre : Les premières troupes françaises s’embarquaient pour rejoindre les alliés dans le Golfe.
Une fin d’année tranquille bien chargée en travail mais maintenant que nous avions dans l’agence une équipe bien constituée, le travail devenait presque de la routine…. Ce n’était déjà plus l’année terrible. Même pas de fiesta pour la fin d’année ; une semaine relaxe en famille avec tous les enfants à la maison.
A suivre …..