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Ciné-cure.... De Seven à Gone Girl....

15 Octobre 2014 , Rédigé par niduab Publié dans #ciné-cure

Samedi matin, comme presque tous les samedis,  nous faisions notre marché c'est-à-dire quelques couses nécessaires des rencontres diverses et des discussions. Devant un étal de légumes j’ai rencontré Gérard et Marie et bien sûr nous avons parlé cinéma, des films vus dans la semaine. Pour ma part j’ai vanté le magnifique « Mommy », et démoli « Léviathan » un rude cocktail à base de vodka mais mes amis s’interrogeaient sur l’intérêt d’aller voir ou non «Gone Girl » le dernier film de David Fincher. Ma réponse fut modérément incitative « Je l’ai vu hier soir et je crois qu’il faut le voir. Certes il n’y a pas trop de surprise c’est du Fincher classique avec des merveilles de réalisation, des acteurs bien gérés mais dans le cadre d’une histoire sans grand suspense. …. et bien sûr il y a comme souvent une ou deux scènes chocs. » Après ce court échange, je me suis demandé si j’avais transmis une bonne analyse, ce qui m’a conduit à penser qu’il était temps que je consacre un billet ciné-cure à David Fincher, un billet à l’ancienne d’ailleurs où je pourrai peut-être trouver quelques  éléments pour conclure succinctement et ce, bien sûr, hors sujet, sur quelques thèmes d’actualité.

Mais commençons par traiter le sujet, il y a de quoi faire avec dix films réalisés en 22 ans par David Fincher. Dès l'âge de 18 ans, il intégrait l’équipe de Georges Lucas pour travailler sur les effets spéciaux dans des films comme  ‘’ Le retour du Jedi’’ et ‘’Indiana Jones et le temple maudit.’’.   Fort de ces expériences, il se spécialisa ensuite dans la réalisation de publicités et de clips musicaux, qui l'imposèrent vite comme un surdoué de l'image.

 A 29 ans, David Fincher fut engagé par la Fox pour réaliser son premier long métrage, Alien 3, troisième volet de la saga fantastique. « Terminus pour ce mythe du pire monstre spatial jamais croisé sur l’écran, car Sigourney Weaver, co-star avec la bestiole, de la série, a décidé de ne plus jouer les mère-porteuses. ….Le cinéaste s’en sort crânement, avec un rien d’esbroufe….Pessimiste et métaphysique, le film ne sacrifie en rien aux lois du genre.….. Ce n’est pas un grand film juste la fin d’un cycle avec ce qu’il faut de nostalgie. Denis Parent Studio Magazine »  Le film fut tièdement accueilli par la critique mais eut quand même une réussite commerciale au point qu’il eut, contrairement à ce que pensait Denis Parent, un quatrième ‘’Alien’’ avec Sigourney Weaver, celui de Jeunet.  Le film  de David Fincher a fait en France, 1.7 millions d’entrée, sensiblement le même score  que  celui de James Cameron, le deuxième opus, mais moins que le premier de Ridley Scott et le dernier de Jean Pierre Jeunet  qui ont dépassé les 2.6 millions d’entrées. Toutefois David Fincher n'a jamais caché son désaccord avec la Fox concernant le montage, ayant quitté la production avant la fin de cette phase technique. Il a d’ailleurs, un temps, quasiment renié le film.

Echaudé par sa première expérience, et pour se libérer du carcan des majors de l’industrie cinématographique Fincher se lia avec une petite société de production indépendante, New Line Cinema, pour réaliser, en 1994, Seven, son vrai premier film de réalisateur libre. Centré sur les sept pêchés capitaux, ce devint assez rapidement un film culte de serial killer, mettant en vedette Brad Pitt et Morgan Freeman. Il pose aussi un regard désespéré et très sombre sur la société. «  ….Fincher a su créer dans Seven, un climat ambigu et propice au cauchemar. A l’aide d’un script aussi pervers qu’audacieux et d’une mise en scène  ultrabrillante, il crée, dès les premières images, un malaise qui nous prend aux tripes et ne nous lâche plus. Ce film n’est pas seulement un thriller qui doit tenir le spectateur en haleine, mais aussi une fable mythique où le bien et le mal s’entrechoquent. ….. Thierry Klifa. Studio Magazine. ». Au générique on trouve en plus des flics,  Brad Pitt et Morgan Freeman, Kevin Spacey, le tueur, et Gwyneth Paltrow qui interprète la femme de Brad Pitt. Le film fut particulièrement bien reçu en France où il fit plus de 5 millions d’entrées en salles, malgré une moyenne de critiques de la presse écrite de seulement 7.2/10

Après le succès de Seven, David Fincher était très attendu.et il faut bien reconnaitre que son troisième film, The Game, avec Michael Douglas et Sean Penn fut plutôt une déception. Avec ce nouveau thriller, le cinéaste creuse un peu plus son œuvre désenchantée sur le monde contemporain. « Le film  démarre pourtant sur les chapeaux de roues, avec un faux petit ‘’home storie’’ où Fincher nous balade avec brio, au cœur d’une partie de cache-cache dans un monde délicieusement séduisant. Puis soudain, par accumulation de fausses pistes, de rebondissements spectaculaires, de surprises artificiellement amenées notre intérêt faiblit…… Dommage.  Ca reste un divertissement pas déplaisant là où on aurait pu avoir une vraie descente aux enfers. Jean-Pierre Lavoignat. Studio Magazine. » Ce film a obtenu en moyenne des critiques 7/10 et au box office français il a quand même fait 1.2 millions l’entrées.

David Fincher s'attaqua ensuite en 1999 à la réalisation de Fight club. Adaptation d'un roman de Chuck Palahniuk ce film, ne peut laisser personne indifférent. Pour l'occasion, le réalisateur retrouvait Brad Pitt et confiait à Edward Norton  le rôle principal. « Dans Fight club, il y a à voir mais aussi à penser. Au fur et à mesure que le film se déroule on peut le voir de différentes façons. La plus évidente étant celle d’une critique de notre société de consommation. Une société où les hommes sont seuls et sans amour. ;….Cette misère humaine, morale et sexuelle, mène notamment  à la folie. Comme l’explique le Narrateur un jeune cadre poli en costume cravate peut, du jour au lendemain, se transformer en tireur fou massacrant ses collègues… C’est ce dérapage incontrôlé que filme Fisher. Le Fight club, endroit clandestin où les hommes ‘’émasculés’’ retrouvent leur virilité à coup de poing dans la gueule, a tout d’une secte. Une secte qui va se transformer en armée. C’est là que, idéologiquement, le film va faire débat….Patrick Fabre. S.M.» Même constat que pour Seven : critiques partagées (Moyenne de 5,8/10) et succès public en baisse  avec 1 million d’entrées. Je n’ai pas du tout aimé ce film philosophiquement très ambigu ! 

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 Après la polémique qui accompagna ‘’Fight club’’ David Fincher laissa passer 3 années avant de présenter, en 2002, son nouveau film Panic room un thriller plus classique avec Jodie Foster et Forest Whitaker basé sur un scénario original de David Koepp  « Fincher nous propose sa nouvelle vision de cauchemar avec Panic Room. Un thriller en huis clos tendu, haletant…. Une leçon de mise en scène, d’une maîtrise technique hallucinante, qui est aussi un hommage à Hitchcock…. Cette impression est renforcée par la présence de Jodie Foster, dans le rôle de blonde glaciale chère à sir Alfred…. Le scénario est si bien ficelé qu’on est ligoté à notre fauteuil de spectateur, à se demander comment la mère et la fille vont bien pouvoir s’en sortir….. Patrick Fabre. S.M. ».  En France, Panic Room a fait un 1.3 millions d’entrées en salles avec une moyenne de critiques de 7,2/10

David Fincher revient sur le devant de la scène en 2007 avec Zodiac  centré sur les agissements d'un des plus célèbres tueurs de l'Histoire des Etats-Unis. Le film est basé sur les deux romans de Robert Graysmith, l’un de  1986 et l’autre de 2002. David Fincher était très motivé pour tourner ce film car il a  grandi dans la région de San Francisco lorsqu’y sévissait le tueur du Zodiaque. Il raconte : "Dans mon quartier, les gosses de mon âge en avaient une peur bleue. Allait-il se pointer au bout de la rue, se glisser dans la cour de notre école, monter dans notre bus ? Chacun redoutait le Zodiac’’. « En matière de film de serial killer Fincher n’a de leçon à recevoir de personne. Son ‘’ Seven’’ reste l’un un des films majeurs du genre mais avec ''Zodiac'', il fait le pari d’un traitement psychologique : comment des meurtres en série peuvent déstabiliser les hommes chargés d’investiguer. Car le héros de Zodiac n’est ni un flic, ni même un éminent journaliste mais un dessinateur de presse obnubilé par l’assassin et qui compile comme un maniaque les messages que ce dernier adressait à la presse. Plus de dix ans après le début de l’investigation, alors que tout le monde a baissé les bras, il va reprendre la trace du criminel. Zodiac est donc un polar magistral sur l’obsession…… Acéré, fourmillant de détails, la mise en scène de David Fincher atteint des sommets de rigueur et de précision. En ce qui concerne le casting, le cinéaste revisite aussi les stéréotypes du genre. Mark Ruffalo donne une dimension étonnante au flic et Robert Downey Jr. est impeccable en journaliste très brillant mais le plus surprenant reste Jake Gyllenhall qui incarne Robert Graysmith….Sophie Benamon. S.M. » Les meilleurs critiques depuis le début de carrière de Fincher avec 8,2/10 mais le public n’a pas trop suivi avec seulement 1.1 millions d’entrées en salle.  

David Fincher enchaîne ensuite, assez rapidement avec un film fantastique L’étrange histoire de Benjamin Burton. Ce film  qui sortit  en France en février 2009, est une nouvelle fois l'adaptation d'une œuvre littéraire, cette fois-ci celle d'une nouvelle de Francis Scott Fidzgerald qui raconte l'histoire d'un homme qui nait dans le corps d'un vieillard et qui va rajeunir jusqu'à sa mort.  Brad Pitt avec qui il collabore pour la troisième fois, et l'actrice Cate Blanchett y tiennent les rôles principaux. « Un enchantement. Un choc. Un éblouissement. Un feu d’artifice. Les mots manquent pour exprimer l’émotion ressentie devant ce chef-d’œuvre…. A partir d’une courte nouvelle de Fitzgerald, Eric Roth (le scénariste de Forrest Gump)  a tissé un récit foisonnant sur les traces d’un homme dont la singularité est d’être né à 80 ans puis de vivre sa vie à l’envers pour mourir bébé…. Sur cette base le récit trouve en permanence l’équilibre idéal entre humour, émotion et nobles sentiments. Subtile variation autour des inéluctables ravages du temps qui passe et éloge à la différence…… Mais plus encore que l’imagination foisonnante de son auteur et l’interprétation lumineuse de Brad Pitt et Cate Blanchett, c’est la mise en scène de David Fincher qui donne tout son relief à cette odyssée hors du commun. Jamais esclave d’effets spéciaux pourtant hallucinants, son ampleur fascine…. Fincher n’a pas peur de l’émotion et fait briller de mille feux chaque lettre du mot romanesque. La fluidité et le souffle de son film, sans temps mort pendant 2 h 44 sont un tour de force. ….Thierry Cheze. Studio Ciné Live.»  Ce film qui reçu de bonne critiques, en moyenne 7,8/10 fit 2.6 millions d’entrées mais pour moi c’est  à ce jour sans contestation le meilleur. Aux Oscars il fut nommé 13 fois dans toutes les catégories mais n’obtint que 3 récompenses, des oscars techniques.  

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Avec son film suivant, The Social Network sorti en France en Octobre 2010, David Fincher se centre sur la création du réseau social Facebook. En découle un portrait mordant de son créateur  Mark Zuckerberg et de ses relations avec ses camarades de l’université d’Harvard. C'est l'adaptation par Aaron Sorkin d’un essai de Ben Mezrich, « Mise en scène virtuose et scénario prenant, The Social Network tire sa saveur de la complexité de ce personnage boursouflé de suffisance, génie égocentrique. Il en écrasera même Eduardo le seul véritable ami qui lui reste….. Au-delà de la simple bio de Mark Zuckerberg interprété par Jesse Risenberg, ou d’un produit surfant sur le phénomène Facebook, David Fincher délivre un film solide sur les multiples facettes de l’homme et sur la solitude liée au génie. Christophe Chadefaud. S.C.L.». Voila un film qui fut particulièrement bien accueilli par la critique avec une moyenne de 8.8/10 mais qui ne fut que modérément suivi par le public avec seulement 1,4 millions d’entrées. Sans nier les qualités du film et peut-être parce que je suis rétif à Facebook, je n’ai pas beaucoup aimé ce film. Social Netwoork eut 5 nominations pour les Oscar 2011 et obtint 3 Oscars sont celui du meilleur scénario adapté.

En 2011, David Fincher crée à nouveau l'évènement en mettant en scène une nouvelle adaptation du premier tome de la trilogie Millenium de Stieg Larson, L’homme qui n’aimait pas les femmes. «Fincher se sert de Millenium comme d’un excellent prétexte pour dérouler son style acéré. Sa science du montage lui permet d’imprimer un rythme trépidant à une intrigue très bavarde où Blomkvist (Daniel Craig) passe un temps considérable à fouiller dans les archives familiales d’un vieux capitaine d’industrie enquêtant sur la disparition de sa nièce. … Millénium est avant tout un thriller nerveux, une enquête où les secrets d’une famille  en apparence exemplaire cachent d’affreuses pratiques sataniques qui rappellent les crimes de Seven, rehaussé par la présence du personnage fascinant de Lisbeth (Rooney Mara). …. Emmanuel Girodde. S.C.L). Le principal défaut du film  de Fincher est d’être sorti après Millénium, un film suédois-danois réalisé par Niels Arden Orsey et sorti 20 mois plus tôt. J’ai vu les deux et celui de Fincher est incontestablement le meilleur mais malgré des critiques positives (moyenne 7.2/10) ce film fera qu’un petit million d’entrées, moins que le film de Orsey (1.2 millions). Il obtint quand même 5 nominations aux Oscars mais n’eut aucune récompense.

En 2013, David Fincher se lance dans la série télévisée avec House of Cards qu'il a réalisée et coproduite avec le comédien Kevin Spacey. Une série que je n’ai pas vue.

Enfin cette semaine est sorti son dixième long métrage de fiction, le thriller Gone Girl dans lequel  Ben Affleck cherche par tous les moyens à savoir ce qui est arrivé à sa femme, Rusamund Pike, qui a mystérieusement disparu. Les critiques sont partagés : Pour Frédéric Foubert de Première : « Ce qui a manifestement excité David Fincher dans le livre de Gillian Flynn, c’est la tension sexuelle sous-jacente qu’il exacerbe…. Ajouté à ça une scène de douche mémorable, un soupçon de misanthropie et on se croirait dans un bon vieux De Palma. C'est-à-dire dans un fantasme de cinéma à la fois ludique et cérébral, virtuose, très conscient de ses effets…... Mais ce que Fincher vise avant tout c’est le divertissement du samedi soir… » Studio Ciné Live est divisé : selon Thomas Baures «  … ce thriller psychologique qui voit un type ordinaire se faire accuser du meurtre de son épouse, semblait du tout cuit pour Fincher. Faux-semblants, chausse-trapes, atmosphère alternant le chaud et le froid…. La première demi-heure est habile. Les allers-retours entre présent et passé renseignent peu à peu sur la vraie nature de ce couple. Mais au fur et à mesure, le suspense se délite…. Quelle idée aussi de faire reposer l’ensemble sur le monolithique Ben Affleck, acteur ennuyeux …..» ce que conteste son collègue Christophe Chadefaud «Tu pousses un peu là, non ? Fincher a toujours su choisir ses acteurs….. Ben Affleck est le candidat parfait pour jouer le mari victime et bourreau, peut-être complice de cette disparition. Dans Gone Girl, jeu de manipulation tout en nuance de gris, la vengeance est femme …. et justifiée. Comme la contre-attaque de l’homme acculé, avec lequel il ne faut quand même pas déconner…. ». Moi j’ai bien aimé même si je regrette effectivement le manque de suspense et que finalement le crime reste impuni….. A moins qu’une suite soit envisagée, il y a d’ailleurs quelques éléments, à priori incohérents, qui permettent de l’envisager. 

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Et en guise de conclusion voici mon petit jeu, totalement hors sujet, qui consiste à lier un titre de film à un fait d'actualité nationale. Je sais c'est puéril mais c'est une tradition. Voyons d’abord où je pourrais aller divaguer avec les titres du titre du billet : Seven et Gone Girl.

« Seven » ou sept en anglais : Je pourrais rappeler que je regrette que l’on ait instauré le quinquennat par référendum le 2 octobre 2000, pour éviter le risque de cohabitation. Un risque de cohabitation qui était la respiration démocratique d’une constitution usée et inefficace en ces périodes de doutes et de médiocrité. Trop sérieux ? Bon alors je propose de retenir Cévennes (qui se prononce comme Seven) et parlons de climatologie. Bien sûr, ce qu’on appelle les épisodes cévenols, ça existe depuis toujours, mais qui contestera qu'avec le réchauffement de la planète le phénomène n'ait tendance à se multiplier. Et c’est pour ça sans doute que Mme Royal à foutu à la poubelle la loi sur l’écotaxe qui avait été votée au parlement à l’unanimité des députés, toutes tendances confondues. Quel mépris de la démocratie et quelle faute ! La France étant la plaque tournante du trafic internationnal des poids lourds qui polluent et abiment nos routes. Il faut impérativement, comme ça se fait dans les pays voisins, taxer ces camions pollueurs et destructeurs.  

Que puis-je trouver pour « Gone girl » ? Une fille qui est partie et qui revient pour se venger avec une arme fatale. Valérie Trierweiler avec son livre «Merci pour ce moment » me parait correspondre assez bien à cette situation.

Pour les autres films évoqués dans ce billet c’est un peu plus difficile, sauf pour «Panic room » notamment pour la majorité des députés socialistes si, au parlement, le gouvernement Valls devait tomber à cause de quelques frondeurs jusqu'au-boutistes.

« Fight club »  pourrait aussi avoir un avenir à l’UMP si ça continue à bastonner comme ils le font depuis quelques temps et surtout que ça ne va pas s’arranger pas avec le retour de Sarko.

« Game» conviendrait sans doute pour définir les séances de questions au gouvernement, quant à «Alien» je n’ose pas l’affecter d’autant que c’est le n°3.

(A suivre) 

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