Voyage et randonnées en Corrèze... Circuits de Curemonte et d'Aubazines.
C'est assez tardivement que nous nous sommes ralliés à cette expédition corrézienne programmée par un groupe d'amis-marcheurs niortais pour le week-end de Pentecôte. Nous marchons de temps à autres en Deux Sèvres avec ce groupe, mais généralement nous ne participons pas aux randonnées plus lointaines, sur plusieurs jours, notamment celles de mai. (En août 2011 nous avions effectué l'expédition corse). Et puis cette année, j'ai réalisé que les circuits proposés se trouvaient à une cinquantaine de kilomètres d'Aurillac et de Villefranche de Rouergue deux villes où j'avais des proches à voir et que cela ferait une bien belle et intéressante première étape d'un périple élargi et d’un week-end prolongé. Le lieu d'hébergement était un village de chalets situé près de Beynat, où nous sommes arrivés le vendredi vers 16 H. Progressivement tous nos amis arrivaient et le soir nous étions une petite quarantaine à pique-niquer ensemble, tout en écoutant les détails, conseils et consignes du programme que nous avaient concocté, pour trois jours, nos sympathiques organisateurs.
Le lendemain dès 8 H nous prenions la route de Curemonte le premier circuit annoncé avec environ 17 km, comme le plus difficile :
Après avoir parcouru les 17 km annoncés et rectifiés à l'arrivée à 25 km effectifs selon le GPS de poche de Jean Michel nous sommes arrivés relativement groupés à la table d'orientation qui surplombe le joyau médiéval de Curemonte avec ses remparts et ses trois châteaux : sur la droite le petit château de la Johannie du 14e siècle, au centre le château de Plas (tours rondes du 16e) et le château Saint Hilaire (tours carrées à Mâchicoulis du 14e) et l'église. (Guide vert)
Bien sûr nous avons pris le temps de descendre au village et parcourir ses très belles ruelles et magnifiques vestiges.
La fin de journée était consacrée à la visite d'une exploitation viticole de vin paillé. Pilou et moi nous avons préféré rejoindre le cottage et sa piscine chauffée et couverte dans le but de régénérer nos gambettes qui n'avaient pas trop apprécié les kilomètres supplémentaires, non payés, surtout les derniers pour rejoindre la table d'orientation. Ces hectomètres qui n'en finissaient pas. L'opération piscine fut quasiment miraculeuse...... sauf que la soirée s'est terminée dans un excellent restaurant situé au ''Quatre routes'' où le service fut encore plus long que les dernières grimpettes du circuit. Résultat nous avons retrouvé nos lits peu confortables que vers minuit pour un lever des troupes à l'aube et un nouveau départ au clairon à 8 H. On nous a annoncé une randonnée de 14 km pour le circuit d'Aubazines c'est donc que ce devrait être un peu plus court que pour le circuit de Curemonte. Quant à la longueur probable du circuit de dimanche de Pentecôte c'est mystère et boules de gomme. Les organisateurs ont quand même précisé que la partie la plus difficile, la grimpette, c'est au tout début de la randonnée ; ensuite ce serait une agréable balade. Finalement j'aime mieux.
A 9 h nous avions garé nos véhicules au parking extérieur d'Aubazine. Les maisons de ce petit village niché dans un joli cadre de collines boisées, se dressent à l'ombre de l'ancienne abbaye cistercienne à laquelle le bourg doit son existence. Aubazine, c'est une rencontre à la fois esthétique et spirituelle avec l'un des grands courants mystiques de l'Occident chrétien. Une promenade le long d'un vénérable canal, bâti de mains d'hommes à flanc de colline, conduit à des rochers d'escalade, et ajoutera comme une note contemplative à cette visite.
Le début de la randonnée fut rude mais nous avions été prévenus et comme chacun a fait la montée à son rythme, il n'y a pas eu de dégâts. Ensuite nous avons été surpris par la tranquilité de la marche, une très agréable balade. Certes on a connu quelques mésaventures, les organisateurs qui avaient reconnu les sites en mars dernier, étaient un peu dans le brouillard et surtout en désaccord : " C'est par là, Non je ne suis pas sûr !" Bref on a fait deux ou trois fois demi-tour au bout de 500 m ; pas étonnant qu'on fasse un peu plus de linéaire que le pifomètre initial ne l'indiquait.
Après avoir beaucoup marché on a fini par une très jolie vallée, avec des sentiers très ombragés mais aussi très caillouteux et là, ça s'est gâté pour moi. Dans les nombreuses descentes j'étais mal à l'aise et surtout il me semblait que mes chaussures de marche avaient rétréci ou que mes pieds avaient gonflé. Le cumul de fatigue avec la journée d'hier fit que lors des deux derniers kilomètres j'étais incontestablement dans le rouge, largué par tout le monde.... J'arrivai malgré tout au lieu de pique-nique où je pus me reposer pendant une heure avant de reprendre la marche pour la fin de la randonnée et atteindre sans problème Aubazine où il y avait une brocante au centre-village. Le GPS de Jean Mi indiqua que nous avions fait environ 20 km.
Au programme il y était prévu pour la fin d'après midi la visite de l'abbaye cistercienne ; visite que nous avons zappée préférant rejoindre au plus vite le cottage et nous plonger, comme la veille, dans la piscine. Effet miracle une nouvelle fois et, complètement regaillardis, nous avons pu diner, avec nos camarades marcheurs, dans une ferme auberge, située à proximité du cottage. Ce fut un repas délicieux et en plus nous avons pu nous coucher à 23 h. De plus le lendemain matin le rendez-vous pour le troisième jour était fixé à 9 h, mais il fallait au préalable faire un peu de ménage, ranger le chalet et rendre les clefs à l'accueil.
Nous pensions en nous couchant que nous ne ferions pas la troisième randonnée, le circuit de Ménoire à Collonge la Rouge, estimée (?) une nouvelle fois à 14 km.
Le lendemain matin nous hésitions encore un peu, mais comme il y eut aussi quatre couples qui rentraient (Pour la plupart les non-retraités qui travaillaient le lendemain) nous avons, à notre tour, déclaré forfait et consacré la matinée du lundi de Pentecôte à la visite de Collonge la Rouge ; une visite que nos camarades-marcheurs allaient faire aussi, mais en soirée après la marche et donc plus succintement.