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Presse aidant ..... Le mystère des lignes de Nazca

21 Octobre 2020 , Rédigé par niduab Publié dans #Presse aidant

 

C’est totalement par hasard, à l’occasion de travaux d’entretien et d’aménagement, qu’un nouveau géoglyphe a été découvert il y quelques jours sur le site archéologique de Nazca, au Pérou  Le motif géant représente un chat et date de plus de 2.000 ans. Ces lignes, tracées dans le sol entre 500 avant J.-C. et 500 après J.-C., soulèvent une des grandes énigmes de l’archéologie en raison de leur quantité, de leur nature, de leur taille et de leur continuité. Le géoglyphe mesure 37 mètres de long et a été tracé à l’aide de pierres, laissant apparaître le sable en dessous. « La silhouette était à peine visible et était sur le point de disparaître car elle est située sur une pente sujette aux effets de l’érosion naturelle », a précisé le ministre péruvien de la Culture.

En Octobre 2013 nous avons fait un voyage d'une dizaine de jours au Pérou. Arrivés le 20 octobre en soirée à Lima où nous sommes encore restés le lundi pour découvrir l'essentiel de la capitale. Le mardi nous sommes partis très tôt à 4 h pour un périple de 500 km, avec divers arrêts dont la péninsule de Paracas où nous devions arriver avant 8 h pour pouvoir embarquer et nous rendre aux îles Ballestas. Ensuite vers 11 h nous avons repris la route pour atteindre vers 13 h la laguna de Harachina un surprenant et original  oasis tapie au creux de hautes dunes où nous attendait un superbe restaurant. Il avait encore un bon bout de chemin à faire pour arriver avant la tombée du jour (sous l'équateur il commence à faire sombre vers 18 h ) à Nazca. En arrivant j'ai pu quand même monter en haut (10.m) du Mirador, ce qui m'a permis d'observer trois lignes :  l'arbre, la main et le lézard . Pour une vue d'ensemble il aurait fallut faire un tour en avion ( Un couple le fit et a trouvé ça génial) mais....,. il était si tard et nous étions trop nombreux (plusieurs cars)...   et nous devions rejoindre notre hôtel à une vingtaine de kilomètres. (voir les billets de 2013). De retour rn France et préparant mes billets de blog concernant ce magnifique voyage, j'ai trouvé à la Maison de la presse  le mensuel, « Grands reportage, explorer le Monde », consacré aux mystère du Pérou, l'énigme Inca. Bien évidemment j'ai conservé ce magazine que je viens de relire grâce au chat. J'ai retrouvé un article intitulé Nazca sur le fil du désert signé Frank Charton. J'emprunte, si après, une grande partie du texte ; ce qui concerne les lignes de Nazca. J'ai supprimé quelques passages, pour ne pas être trop long et même alléger quelques phrases pour conserver l'essentiel. 

« Au dessus de la Pampa grise et aride le petit avion Cesena fait des embardées de droit à gauche. Devant, aux manettes, les deux pilotes papotent nonchalamment dans un banal survol de routine; derrière, les deux passagers oscillent à chaque manœuvre entre émerveillement et nausée, accrochés à leurs appareils photos. On nous a bien expliqué au départ, à l'aide d'un croquis accroché sur le cockpit, la succession des figures abstraite ou métaphoriques que nous allons observer depuis les aires. Sur la bonne vingtaine de motifs, une douzaine s'avère spectaculaire, car figurative et notamment zoomorphique. L'avion penche d'un côté puis à l'autre, à ce que chacun de nous puisse photographier les créatures de sable, quelques dizaines de mètre sous les ailes. Il y a le fameux singe de 80 mètres de long, le colibris magnifique d'élégance, le pélican, le lézard, l'araignée, le chien assez réaliste, la couleuvre, le condor et ses 150 mètres de long, puis une espèce d'ectoplasme avec des mains surdimensionnées, et enfin adossé à une colline, un personnage qui pourrait être un astronaute ou un E.T. et qui a donné lieu a bien des interprétation voire des élucubration. Je note pour ma part une grosse tête ronde avec des yeux saillant, globuleux, et une tunique ample, que certains ont peut-être un peu vite pour une tenue de scaphandrier.
Ces tracés mystérieux se retrouvent depuis l'équateur jusqu'au-delà des tropiques, tout le long de la cordillère des Andes, mais nulle part, ces compositions sont plus étendues, foisonnantes, variées et visuellement impressionnantes qu'ici. Parmi les figures, on distingue les lignes qui ressemblent à un long sillon, les pistes d'atterrissages, surfaces claires rectangulaires ou triangulaires, d'une largeur variant de 3 à 100 mètres et les dessins à proprement parler : animaux, plantes, hommes.... Lignes et pistes d'une géométrie parfaites et le désordre de l'ensemble ne serait qu'apparent. Ces géoglyphes remplissaient probablement une fonction rituelle, peut-être liée au cycle de l'eau dans une région devenant de plus en plus désertiques.
»

successivement le singe, le pélican, le lézard, l'araignée, , le chien, le condor et divers
successivement le singe, le pélican, le lézard, l'araignée, , le chien, le condor et divers
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successivement le singe, le pélican, le lézard, l'araignée, , le chien, le condor et divers
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successivement le singe, le pélican, le lézard, l'araignée, , le chien, le condor et divers

« D'après l'archéologue Giuseppe Orefici, rencontré à Cahachi la capitale des Nazca, les géoglyphes furent tracés en grattant le sol, dégageant le sol clair des galets rouges sombres.
Une théorie récente propose que, raffinées pendant un millénaire, ils auraient pu servir de parcours initiatique, les fidèles marchant en priant le long du tracé, étant lui même une forme de prière au fil des symboles religieux et de la fertilité. Pour le professeur Kosok, le premier scientifique qui les étudia en 1940-41puis pour Maria Reiche, la chercheuse qui leur a consacré sa vie, Nazca est un calendrier astronomique, utilisé par les Nazca pour connaître les dates d'équinoxe, d'éclipses, le moment des semailles.... Plus tard, des chercheurs infirmèrent cette théorie, s'appuyant sur des extrapolations informatiques. Pour d'autres, il s'agirait de plusieurs calendriers météorologiques superposés au fil des siècles, ce qui explique que certains soient recouverts de lignes.... [.....] Les tracés de Nazca ont bien été faits par des hommes. Une chose semble acquise : ces tracés ont été faits pour être vus du ciel et non du sol. Ils avaient donc une destination spirituelle, sino céleste. Certains songent à des signes envoyés, une tentative de communication, ou un hommage aux dieux vénérés alors...... [...].... 
D'après l'archéologue Giuseppe Orefici, rencontré à Cahachi la capitale des Nazca, les géoglyphes qui ont fait la notoriété de Nazca furent tracés en grattant le sol, dégageant le sol clair des galets rouges sombres. Le calcium présent dans la terre et ainsi mis à nu a ensuite précipité, solidifiant les lignes. Le climat sec se la région et l'absence de végétation font que les dessins sont toujours visibles aujourd'hui, après 2000 ans.»

 

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