Presse aidant, article suivi d'une réflexion d'un ami de Nouvelle Calédonie
L' article suivant que je propose, est tiré du journal Le Monde du 26 juillet. Ce n'est qu'un résumé des informations qui m'ont parues essentielles.
La première journée de visite d’Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, mardi 25 juillet, l’aura confirmé : tout avance, ici, sur un fil tendu toujours menacé de rompre. Venu pour accélérer un consensus politique sur le statut définitif du "Caillou" dans le cadre de son autodétermination programmée, le chef de l’Etat a promis qu’il offrirait un cadre juridique à un éventuel accord entre loyalistes et indépendantistes.. M. Macron, a annoncé mercredi vouloir mettre en œuvre une révision de la Constitution « qui se tiendrait début 2024 »
Mercredi matin, lors d’une réunion censée rassembler tout l’échiquier politique calédonien autour du chef de l’Etat, les représentants du principal parti indépendantiste, l’Union calédonienne (UC), la formation politique du FLNKS, manquaient à l’appel, à commencer par le président du Congrès. Emmanuel Macron s’en est dit « personnellement blessé ». Mardi pourtant, il était revenu au Sénat coutumier, où se tient la coutume kanak de l’accueil : Chants, offrandes sur la natte posée au sol, poignées de main chaleureuses…
Face aux crispations de la scène politique calédonienne devant l’avenir, la feuille de route que se donne M. Macron se veut rassurante : acquise depuis la fin de la guerre civile et les accords de Matignon en 1988. L’Etat, la parole publique sont mis en doute sur ce territoire, analyse l’exécutif, a encouragé le chef de l’Etat. « Garder la paix », consolider le respect » et « travailler davantage sur la confiance » « Ma volonté profonde, le devoir commun maintenant, est de bâtir l’avenir » a encouragé le chef d’Etat ;
« Restituer l’intérêt stratégique » Les trois référendums prévus dans l’accord de Nouméa en 1998, se sont tenus en 2018, 2020 et 2021. Pour les non-indépendantistes, ils ont scellé le refus de l’indépendance. Pour les indépendantistes, le dernier ne vaut rien car ils l’ont boycotté. Ces consultations, tranche Emmanuel Macron, ont marqué . « l’accession à la pleine souveraineté » « non un point final, mais un point-virgule »
« la France doit vraiment construire, et réussir, avec le peuple kanak et les citoyens calédoniens, notre modèle de décolonisation » Le président du Sénat coutumier a formulé quatre demandes : ouvrir une écriture commune avec la France de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie à partir du XVIII siècle ; réhabiliter et restructurer les soixante districts coutumiers ; mettre en place des politiques publiques de l’identité ; installer d’urgence des outils pour les pays insulaires du Pacifique afin de faire face à la catastrophe écologique annoncée., a promis Emmanuel Macron. « Je répondrai à certaines » Ce thème du climat a occupé dans l’après-midi la suite de la visite présidentielle en terres kanak, sur la côte est de la Grande Terre. Pas d’annonces précises, mais une méthode, répétée face au maire d’Ouvéa, inquiet de l’érosion de son île : « Pour la Nouvelle-Calédonie » , a déclaré le locataire de l’Elysée. « Dans le cadre du chemin futur , je suis prêt à ce que l’Etat prenne un engagement vis-à-vis de vous, mais il faut que ce soit un consensus »
Réunion sur le nickel à Touho, dans la tribu de Tiouandé, une vraie émotion l’a accompagné. Il a été remercié son grand chef Sylvain Nea, ancien syndicaliste. Sincérité sur le fil, aussi. La section régionale de l’UC voulait manifester. Les clans ont écarté toute action politique, évitant les drapeaux de la Kanaky brandis sur le passage du président., a ajouté M. Nea. « Vous avez choisi cette petite tribu. Vous ne pouvez pas imaginer comme on est touché » « Si vous regardez derrière, vous verrez, y’a pas les drapeaux. Le Kanak est un peuple accueillant, contrairement à ce que vous pouvez entendre ! » D’autres acteurs furent heureux d’être entendus mardi : les maires, qui ont accompagné M. Macron à Touho : Sonia Lagarde, élue de Nouméa et présidente de l’Association française des maires de Nouvelle-Calédonie, et Robert Xowie, de Lifou, au titre de l’association indépendantiste.
M. Macron tente de fixer le point d’arrivée de l’histoire commencée en 1988. Il l’a dit à Marie-Claude, la veuve de Jean-Marie Tjibaou, le leader du FLNKS signataire des accords de Matignon et assassiné en 1989, en lui remettant les insignes de commandeur de la Légion d’honneur, lundi soir. « Ce n’est qu’après un long travail de vérité que la réconciliation s’imposera aux esprits et qu’alors émergera naturellement le geste mémoriel, qui permettra à l’Etat et aux Calédoniens de se prendre la main, de tourner la page des événements et d’en tourner une autre ensemble. »
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Toujours très intéressé de la Nouvelle Calédonie, j'ai fait un article sur l'histoire du peuplement .Blog à part : Histoire du peuplement de la Nouvelle Calédonie 15 Janvier 2021
Puis un autre : Presse aidant .... Complément à l'histoire du peuplement de la Nouvelle Calédonie. 21 janvier 2021