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Histoire de rôle..... James Cook, l'arpenteur du Pacifique

2 Décembre 2020 , Rédigé par niduab Publié dans #Histoire de rôles

Lors de la seconde partie du 18e siècle l'Espagne, la Grande Bretagne et la France se disputèrent l'exploration de l'Océan Pacifique, les navigateurs-explorateurs s'appelaient Byron, Carteret et encore un anglais Samuel Wallis qui découvrit Tahiti en juin 1967, précédent de quelques mois le Français Bougainville (mais en rappelant quand même que le portugais Magellan avait débarqué sur une ile voisine Tuarnotu en 1521, après avoir découvert le détroit qui relie, au sud, l'Atlantique au Pacifique). En 1770 l'Espagnol Gonzalez de Ahedo prenait possession de l'Île de Pâques et de ses statues géantes. Ce fut aussi l'époque des voyages de l'officier britanniques James Cook, figure emblématique des explorations océaniques de cette époque. 

James Cook est né le 7 novembre 1728, à Morton dans le Yorkshire du nord, dans une modeste famille de cultivateurs où il serait de deuxième d'une fratrie de huit enfants. A 17 ans son père le place comme apprenti dans un commerce d'un village de pécheurs. Il n'est pas fait pour le commerce mais il découvre la mer. Son patron le présente à un ami, propriétaire de plusieurs bateaux et voilà que James se trouve engagé pendant trois ans dans la marine marchande. Parallèlement à ce travail qui le passionne, il étudie, en plus de la navigation, l'algèbre, la trigonométrie et l'astronomie. Son temps d'apprentissage terminé il parvint à entrer dans la Royal Navy.
C'est à la faveur de la guerre de sept ans qu'il se fait un nom. On lui confie plusieurs missions de cartographie, pour laquelle il montre de grands dons. Son étude de l'embouchure du fleuve Saint-Laurent favorise ainsi la victoire des Anglais lors du siège de la ville de Québec. 
Trois ans plus tard, la Royal Society de géographie l'engagea pour l'observation du transit de Vénus, prévu pour 1769. Selon l'astronome Edmond Halley, l'évènement permettrait enfin de déterminer la distance séparant la terre su soleil. Tahiti est jugé le meilleur point d'observation. En Aout 1768, Cook embarque de Plymouth à bord du trois-mâts Endeavour. Outre un équipage de 84 hommes, l'expédition compte 11 civils, dont le naturaliste Joseph
Bank, le botaniste Daniel Solander, l'astronome Green et l'illustrateur Sydney Parkinson. En mars 1769, ils atteignent les Tuamotu puis quelques semaines plus tard Tahiti. Là, Cook établit un observatoire astronomique, mais les résultats des recherches ne furent pas concluants. Il entreprend le relevé minutieux des toutes les îles de l'archipel, puis il pousse vers le sud pour vérifier l'éventuelle existence d'une vaste étendue dans le pacifique et l'Atlantique sud souvent baptisée Terra Australis.

Le 7 octobre 1770 l'Endeavour aborde un ensemble de deux iles très proches dont Cook dresse les cartes; un ensemble qui devait s'appeler Nouvelle-Zélande. Durant les six mois suivants, Cook, cartographia 4500 km de littoral australien ; il débarqua en un lieu où s'élèvera plus tard Sydney et où s'installeront dès 1788 la première colonie en 1788. Mettant le cap au nord-ouest, James Cook pénétrèrent dans la grande barrière de corail. Impuissants ils virent le navire s'échouer dans les récifs. Après 20 jours passés à réparer les avaries, le vaisseau put être remis à flots. Cook longea alors la côte orientale de l'Australie jusqu'au cap York où il prit possession de cette terre encore jamais visitée par les Européens et la nomma Nouvelle Galles du Sud.
Cook mis ensuite le cap vers Java où la malaria provoqua une forte mortalité parmi l'équipage..... Il revint en Grande Bretagne en 1771. La publication de témoignages et des journaux de bord incita la Royal Society à lui confier un deuxième voyage qui se déroula entre 1772 et 1775. Lors de ce long voyage à bord du Resolution et accompagné de l'Adventure, Cook atteignit le 71e parallèle sud et franchit à trois reprise le cercle polaire, cherchant en vain le continent Antarctique, la Terra Australis. Il fit de nombreuses escales durant ces trois
années, consolidant sa connaissance des terres rencontrées (Île de Pâques, Tahiti, Nouvelle-Zélande, etc...), et découvrit notamment la Nouvelle-Calédonie. Muni de nouveaux instruments de mesures, il affina ses précédents relevés de longitude, et détermina avec précision la position des Îles Marquises.
De retour en Angleterre, renonçant à chercher cette fameuse Terra Australis, qui se révélait une perte de temps, Cook entama presque aussitôt son troisième voyage, en 1776, embarquant à nouveau à bord du Resolution, mais accompagné cette fois du Discovery. L'objectif était désormais de trouver le passage du Nord-Ouest qui, supposait-on depuis le XVIe siècle, reliait les océans Pacifiques et Atlantique. Arrivant par l'océan Indien, il toucha la Nouvelle-Zélande en 1777, puis obliqua vers le nord. En 1778, les deux navires jetaient l'ancre sur une terre qui ne figurait sur aucune carte : il s'agissait de l'Île de Kauai, dans l'archipel d'Hawaï. En hommage à Lord Sandwich, ministre de la Marine et protecteur de Cook, les Îles furent baptisées de son nom. Les Hawaïens accueillirent les marins par de grandes manifestations de sympathie. Cook devait rester dans ces Îles près de 2 mois, puis il mit le cap vers l'Amérique du Nord où il cartographia le canal de Nootka et la côte nord-est du Canada. Il dut faire demi-tour au 70e faire demi-tour au 70e parallèle nord, au milieu des glaces, ne parvenant pas à franchir le détroit de Béring, malgré plusieurs tentatives. Revenu aux Îles Sandwich, il fut massacré le 14 février 1779 par les autochtones.

Itinéraires des voyages du capitaine James Cook. Le premier voyage est en rouge, le second en vert  et le troisième en bleu. La route de l'équipage de Cook après sa mort est représentée par une ligne bleue en pointillés.

Source : Le premier paragraphe est tiré, adapté, de l'article Wikipedia concernant James Cook. 

Le deuxième paragraphe, en bleu, et le titre de l'article, sont partiellement tiré d'un article d'un hors série Le Point référence (Septembre/Octobre 2014)  : Ces voyages qui ont changé le Monde.

Le reste de cet article est une adaptation du chapitre Les expéditions scientifiques du volume 26 Histoire & civilisations.  (page 121 à 123.) 

 


 

 

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