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pasaran ! .....Memoria y recuerdos a granel....

27 Août 2010 , Rédigé par niduab Publié dans #no pasaran

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27 août 2010 

No pasaran ! .....Memoria y recuerdos a granel....

Dans cette catégorie « No pasaran » j’avais pour objectif de parler de la famille de Pilou et donc de la guerre d’Espagne et de ses conséquences. En trois ans je n’ai écrit que 11 articles qui concernaient soit directement la branche paternelle en m’appuyant sur les recherches de notre fille Cécile pour son mémoire de maitrise soit la petite ville de Fuente Vaqueros d’où était originaire Luis, le père de Pilou, mais aussi Federico Garcia Lorca. Je n’ai parlé de la branche maternelle que dans un seul article datant du 6 août 2007 et intitulé Santander….. Il était vraiment temps que j’y revienne avec l’appui plus que nécessaire de Pilou pour assurer la véracité des faits ou du moins de la façon dont sa mémoire me les a restitués. 

Dans l’article d’août 2007 j’avais indiqué que Miguel Andres Sanchez était né en 1899 à Villasarracino dans la province de Palencia et Pilar Nieto Toca en 1896 à Santander en Cantabrie. Miguel âgé de 8 ans eût un accident et, atteint de gangrène, il perdit une jambe….. Malgré de très bons résultats scolaires qui auraient du lui ouvrir les portes du collège et comme pour le punir de cette infirmité son père le mit en apprentissage du métier de bottier. A l’âge de 18 ans il quitta son village et sa famille qui l’avait privé d’études, pour aller gagner sa vie à Santander. Ses premiers salaires furent réservés à l’acquisition d’une jambe artificielle……

Miguel qui était devenu un maitre bottier épousa Pilar en février 1923 et le couple alla vivre et travailler quelques temps en France où leur première fille Incarnation naquit en septembre 1923. De retour à Santander courant 1924 ils s’installèrent calle Burgos où naquirent en 1925 Genoveva puis en 1927 Pilar-Modesta.

 

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Dans cet article j’ai aussi raconté comment la guerre civile a bouleversé l’équilibre familial. Le couple était très engagé dans le camp républicain, Miguel avait été l’un des fondateurs du parti socialiste en Cantabrie. Dès le printemps 1937 les troupes franquistes attaquèrent le nord de l’Espagne pour couper Madrid des approvisionnements arrivant par bateaux de France et d’Angleterre. Devant l’avancée inexorable des putschistes les derniers bateaux accostant repartaient avec des enfants que les parents voulaient mettre en sécurité dans des pays démocratiques. Incarnation, Genoveva et Pilar Modesta, âgées respectivement de 14 ans, 12 ans et 10 ans embarquèrent le 3 août 1937 de Gijon, sur l’un des derniers bateaux qui put appareiller. Après un voyage très mouvementé les enfants de Santander furent dirigés vers le nord de la France et placés dans des familles d’accueil. Les deux ainées servirent plus ou moins de bonne à tout faire, surtout Genoveva qui aidait au service dans une sorte de bistrot ouvrier. Pilar Modesta la plus jeune, eut plus de chance en étant accueillie dans une famille bourgeoise, la famille Morisset dont le père était un industriel filateur et était aussi, semble-t-il, franc-maçon. La jeune Pilar Modesta fut traitée comme un enfant de la famille dont le dernier fils, Bobby, qui avait sensiblement le même âge était un peu son petit frère. Pilar Modesta apprit que sa sœur Genova était malheureuse, exploitée, dans sa famille d’accueil ; elle le dit à « papa Morisset » qui intervint et lui trouva une nouvelle famille d’accueil.

Pendant ce temps les parents Andres avaient réussit à fuir de Santander ; Miguel qui était très impliqué dans la défense de la ville avait été dénoncé par son beau-frère Adolfo. Miguel et Pilar réussirent à gagner les Pyrénées puis la France, pour revenir, un temps, défendre la république à Barcelone. Après la chute de la Catalogne fin 1938 ils se réfugièrent en France, à Cordes dans le Tarn.

La France était entrée en guerre et en mai 1940 les allemands envahissaient le pays. Monsieur Morisset qui avait aussi des magasins dans le sud, déplaça sa famille sur Toulouse. Ayant réussi à conserver le contact avec les parents de Pilar Modesta il emmena aussi Incarnation et Genoveva qui purent ainsi retrouver, après trois années de séparation, leur parents à Cordes. La famille enfin réunie devait probablement vivre jusqu’en 1942 dans cette pittoresque petite ville, sauf Pilar Modesta qui restait à demeure avec la famille Morisset mais Toulouse en car était à moins de deux heures de Cordes.

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La mère Pilar mourut à Toulouse en 1943, à 47 ans des suites d’une pleurésie. C’est sans doute la maladie qui conduisit Miguel et la famille à s’installer sur Toulouse où se trouvait aussi une forte diaspora de républicains espagnols. C’est dans cette diaspora que chacune des filles de Miguel allait, à la fin de la guerre, rencontrer l’homme de sa vie.

Quand Incarnation épousa Luis Rozon à Toulouse en 1946. Miguel resta avec sa fille aînée et son gendre. Homme autoritaire il les convainquit de partir en région parisienne où il avait des contacts, pour ouvrir une cordonnerie botterie. Il poussa Luis, qui n’était pas maladroit, loin de là, à abandonner son métier de coiffeur pour le former au métier de cordonnier. Sa fille étant née en France, avait pu opter pour la nationalité française ce qui facilita les démarches administratives pour ouvrir, à son nom, la cordonnerie. Après une première boutique à Alfortville la nécessité de s’agrandir et d’avoir une maison attenante les amena à Champigny où il y avait avec la cordonnerie une bicoque que Luis remit en état pour installer sa famille qui s’agrandit de trois filles Pilou en 1948, Paqui en 1952 et Malou en 1958.

 

 

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cordonneriejosé & Genoveva

 A la libération, Genoveva rencontra José Sanchez qui était originaire de la province de Léon, au nord est d’Espagne ; il avait été maquisard et après la guerre devint bucheron mais resta militant communiste. José et Genoveva, vécurent jusqu’en 1955 à Meyrueis en Lozère, avec leurs trois enfants Miguel, José et Isabelle. Pilar Modesta rencontra à Toulouse Ramon Estevan, catalan il était de Tarrasa à une vingtaine de kilomètres de Barcelone. Il s’était engagé dans la résistance au franquisme mais plutôt de tendance anarchiste. Il avait connu Luis à Barcelone, Luis qui avait eu un temps comme petite amie la sœur de Ramon. A la libération Ramon et Pilar Modesta s’étaient installés dans le nord de la France, peut-être grâce à Monsieur Morisset. En 1952 ils larguèrent les amarres et s’expatrièrent au Canada où l’ancien anarchiste fit fortune en devenant business man et développant à Montréal une entreprise de portes automatiques. Deux garçons sont nés canadiens Ramonin en 1957 et Marcel en 1968.

 

Luis demanda la naturalisation française en 1957 pour pouvoir retourner en Espagne passer des vacances et surtout revoir la famille. Miguel qui avait été condamné à mort par contumace, par le régime franquiste eut la surprise de se voir accorder sans problème un visa. C’est toutefois avec inquiétude qu’ils entreprirent ce premier voyage l’été 57…. Finalement il n’y eut aucun problème, sauf qu’au retour car Miguel, fatigué, fit un malaise cardiaque… une alerte dont il se remit, mais qui le conduisit à vouloir prendre sa retraite pour pouvoir retourner définitivement au pays.

S’en suivit une période assez tendue où Luis et Incarnation durent s’endetter pour payer à Miguel la part de la maison et de la cordonnerie que celui-ci estimait devoir lui revenir. Luis qui avait le plus haut sens de l’esprit de famille, ne voulut pas se fâcher avec son beau-père, ce que n’aurait pas hésiter à faire Incarnation qui estimait que le partage n’avait pas lieu d’être en deux parts mais en trois car non seulement elle tenait la maison, mais la cordonnerie était ouverte à son nom sans compter que très souvent elle devait mettre la main à la pâte. Avant fin 1957, un compromis et les dispositions furent prises et Miguel s’en retourna à Santander où il mourut dans la rue, le 1erseptembre 1958, victime d’une crise cardiaque. Il allait avoir 59 ans. 

J’ai fait connaissance avec cette famille en 1966. D’abord les parents et les sœurs de Pilou le jour de mes 20 ans  le 8 août 1966.

J’ai rencontré José, Genoveva et Isabelle à Champigny au printemps 1967, probablement vers le 14 avril, nous étions allés à une fête des républicains espagnols. Je crois me rappeler qu’il y avait eu un récital de Paco Ibanez peu connu à l’époque. José venait assez souvent à Champigny, sans prévenir ; il venait, me disait-on, pour rencontrer le leader du PC espagnol, Santiago Carrillo qui vivait en exil à Champigny. José était aussi en liaison avec l’Espagne ; il passait souvent la frontière, clandestinement surtout vers Barcelone pour transmettre des consignes, parfois des tracts…. La foi et le courage du militant convaincu, embrigadé.

A l’automne 1967 ils sont  encore venus à Champigny, accompagnés de leur fils Josélito qui devait avoir 17 ans. Nous étions allés à la fête de l’Humanité. Je n’ai jamais revu le cousin Josélito, qui est mort quelques années plus tard victime d’un accident de travail sur un chantier de bâtiment.

Lorsque que Pilou et moi nous nous sommes mariés en juin 1968, la famille Sanchez n’avait pu faire de déplacement pour cause de grèves. Après le mariage nous avions pris deux semaines de vacances et après un passage à Montpellier pour ma famille, nous nous sommes rendus à Toulouse. Pour la première fois j’entrais chez José et Genoveva ; leur modeste appartement, situé place de l’Estrapade, avait quelque chose de surréaliste : le drapeau républicain, des posters ou photos de Che Guevara, du martyr Julian Grimau et même du cosmonaute Youri Gagarine.

 En novembre 1969 alors que nous rentrions de Guyane nous avons fait sensiblement le même circuit avec une étape supplémentaire à Barcelone où José et Génoveva s’étaient installés. Isabelle qui avait une douzaine d’années en garde un très mauvais souvenir, elle qui était à Toulouse une très bonne élève devait, dans ce pays sans loi sociale, rejoindre l’armée des travailleuses. L’histoire de son grand-père Miguel se répétait, mais cette fois au nom de la foi communiste.

Nous avions écrit pour dire que nous passerions les voir mais quand un soir vers 18 H nous avons sonné à leur porte, celle-ci restait fermée. Pourtant nous entendions bien qu’il y avait quelqu’un dans l’appartement. Pensant qu’Isabelle était seule Pilou, a tambouriné à la porte en s’identifiant. Genoveva a ouvert la porte, manifestement effrayée. Elle avait cru que c’était la Guardia Civil et comme son fils Miguel, plus ou moins recherché, était chez eux elle faisait la sourde oreille. Elle fit sortir Miguel d’une chambre et je fis, ce jour-là la connaissance, de l’autre cousin de Pilou ; son frère Josélito était resté en France où il avait un travail…. Je ne me souviens plus en quelle année il fut victime d’un accident mortel. Probablement entre 1973 et 76 car nous étions alors au Zaïre. 

 Au cours de l’été 1973 Pilou, Eric et Cécile ont accompagné Luis et Incarnation à Santander où ils avaient acheté un appartement. Moi j’étais resté en Savoie pour finir un chantier.

En août 1976, après notre séjour zaïrois et avant de partir au Maroc, nous avons accompagné les parents de Pilou à Santander….. J’ai rencontré la grande tante Génoveva et même le « célèbre Adolfo » qui m’a paru avoir le physique de l’emploi. Mais sans varier d’un iota dans leurs convictions les républicains de la famille savaient, au nom de l’esprit de famille, mettre de côté leurs ressentiments. On ne parlait pas de ce qui fâche…… et puis Franco était mort le 20 novembre 1975 et la démocratie avançait à grands pas en Espagne….  

 J’ai rencontré pour la première fois les canadiens en juillet 1977. Ils étaient venus en Europe et étaient présents au mariage de Malou et Gilles. Genoveva et le petit Oscar, le fils du cousin Miguel, étaient venus de Barcelone et il y avait même Monsieur Morisset et son fils. Les grandes retrouvailles de la famille de Miguel Andrès. Il y avait encore l’autre, Genoveva, la grande tante de Santander, avec sa petite fille Lolita mais sans Adolfo.

J’ai trouvé que la tante Pilar Modesta était une personne très douce et d’une grande gentillesse. Ramon était amusant, un tantinet extravagant et quelque peu imbu de sa personne : il ne donnait de la valeur aux choses qu’en fonction de la jauge dollars. L’ancien anarchiste était bien loin… et pourtant il paraît qu’il s’était considérablement assagi depuis leur précédent voyage (1958 ou 1959) qui lui avait valu le surnom d’«américain ».

 En août 1978 nous sommes rentrés du Maroc, puis repartis, en voiture : le grand périple Grenade, Alicante, Barcelone, Santander, Toulouse, Arles. Nous avons retrouvé les parents de Pilou à Barcelone chez José et Genoveva avant de les suivre à Santander. La grande nouveauté était que depuis la mort de Franco le pays se modernisait très rapidement. José en était heureux ; un soir il m’a dit « nous sommes démocratiquement les plus jeunes mais nous avons l’avantage d’avoir la meilleure constitution d’Europe ». Même le roi ne le dérangeait pas. J’avais bien remarqué quelques changements dans l’appartement : il y avait toujours les portraits du Che et de Julian Grimau, bien sûr celui de Josélito leur fils, mais exit les signes trop ostensibles de la foi dans le modèle soviétique… plus de Gagarine.

Louis et Incarnation étaient allés au mariage d’Isabelle à Barcelone en 1980 ; Isabelle qui épousait Juan Manuel un policier ; les temps avaient vraiment changé.

Nous sommes restés longtemps sans contact direct : La vie, le travail, les déplacements dont pour nous le Cameroun entre 1983 et 1986. Par ailleurs ni les barcelonais, hormis Genoveva, ni les canadiens n’avait pu venir aux obsèques de Luis en novembre 1981. C’est Incarnation qui, après le décès de son mari, allait voir ses sœurs, à Barcelone et même une fois à Montréal. Nous continuions donc à avoir des nouvelles.

Après le décès d’Incarnation en décembre 1989 les contacts étaient encore plus rares. Pilou écrivait à ses tantes et téléphonait pour le nouvel an.

En août 1995, nous avons loué pour une semaine de vacances un appartement à Peniscola dans la province de Valencia ; Ce choix de séjour de vacances était aussi fait pour pouvoir revoir la famille de Barcelone et nous n’avons pas été déçus. Nous sommes restés deux ou trois jours chez la tante Génoveva et nous avons retrouvé Isabelle, fait connaissance avec Juan Manuel et leur fille Rébecca qui elle-même découvrait Didier un cousin français du même âge (15 ans à l’époque). Nous avons même eu la chance de rencontrer le cousin Miguel et sa compagne. Je dis la chance, car de l’aveu même de ses parents ses visites étaient rares et parfois il pouvait rester plusieurs mois voire années sans donner de ses nouvelles. Curieux bonhomme ! Pilou était heureuse de revoir sa tante qui lui rappelait tant sa mère ainsi qu’Isabelle et Rebecca, si gentilles. José lui, comme à chaque fois que je l’ai vu, ne parlait que politique…. J’ai découvert Juan Manuel un type agréable plein d’humour, qui ne parlait pas français mais le comprenait assez bien ; exactement comme moi pour l'espagnol…. Mais on se comprenait très bien et nous avons remarqué malgré le handicap de langues, que sur bien des sujets nous étions en parfaite convergence.

 En août 1997 nous sommes allés passer une semaine de vacances à Santander. Bien sûr nous n’y avons plus trouvé de famille proche. Pilou n’avait pas les coordonnées de Lola la cousine de sa mère ; même la tante de Barcelone n’avait pu nous renseigner. Au cimetière nous avons retrouvé la tombe du grand-père Miguel et nous sommes allés Villasarracino le village où il a vu le jour. Un village écrasé par le soleil d’été, avec des maisons aux murs en torchis, pratiquement aucun commerce, un vent qui soulevait la poussière et personne dans les rues en cette mi-journée.

 Fin août 2000 après une semaine en Languedoc-Roussillon nous sommes, à nouveau,  allés passer 2 ou 3 jours à Barcelone. C’est avec grand plaisir que nous avons retrouvé Isabelle et Juan Manuel mais nous avons aussi trouvé Genoveva et José vieillis et fatigués. J’ai aussi le souvenir de la déception de Rebecca quand elle apprit que son cousin français n’était pas du voyage. Nous aussi nous étions déçus car nous pensions bien revoir Ramon et Pilar Modesta qui étaient en Europe ; mais ils étaient déjà partis pour Toulouse. La tante Genoneva régla le problème par un coup de téléphone à Toulouse et nous étions attendus au retour chez Bobby et Suzanne.

A Toulouse nous avons passé deux journées très agréables ; la Tante Pilar Modesta était toujours aussi gentille et attentionnée ; on avait l’impression de l’avoir quittée seulement quelques mois plus tôt. Ramon toujours blagueur, bon vivant et volubile. Nous avons aussi fait connaissance avec notre hôte, une vieille dame très digne, Suzanne qui l’année précédente, à 70 ans, avait fait un périple amazonien. Le soir après le repas, tandis que Pilou et sa tante parlaient famille, je prêtais l’oreille droite à Ramon qui me parlait affaires, travail, investissements et surtout du dieu dollars tandis que l’oreille gauche essayait de porter attention au discours culturel de Bobby qui traitait de l’histoire cathare…. Je devais m’efforcer d’avoir une écoute attentive équilibrée entre les deux vieux amis-rivaux qui parlaient en même temps sans s’occuper de ce racontait l’autre, si différent.

 En 2004 nous sommes retournés à Barcelone, José était au plus mal et Isabelle consacrait beaucoup de temps après sa journée de travail pour aider ses parents….. Comme je louais son courage elle me répondit « c’est dur, mais d’un autre côté je suis en train de gagner ma place au paradis. »

 Quand nous sommes allés la dernière fois à Barcelone en août 2006, les deux anciens résistants au franquisme étaient morts depuis quelques mois ; José en février et Ramon fin juin. Les cendres de Ramon avaient été ramenées de Montréal à Tarrasa sa ville native. Pilar Modesta allait passer plus d’un tiers de l’année à Barcelone avant de retourner auprès de ses fils à Montréal ; sa mémoire commençait à foutre le camp. Genoveva diabétique supportait trois dialyses par semaine.

Depuis nous savons par Isabelle que Pilar Modesta est en maison de retraite médicalisée à Montréal. Quant à Genoveva, malgré les dialyses, elle reste à l’écoute de l’actualité et a d’ailleurs envoyé une très gentille lettre à sa nièce après les élections municipales de Niort.

J’aimerais pouvoir programmer un voyage en Espagne dans les mois à venir….. jusqu’à Madrid et Grenade mais avec aussi une petite pause à Barcelone…..

 

(A suivre)

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