Saga Africa & Co........Toué lé jolie...mon île
Jeudi 6 octobre 2005. Cela faisait 5 jours que nous étions à La Réunion. Pilou et moi étions arrivés samedi matin après un fatigant vol de nuit. Pour la 1ère
semaine nous étions à St Leu sur la côte Ouest.
J'étais à La Réunion pour une mission professionnelle de 2 semaines, et ce n'était pas des vacances avec 10 audits de centrales BPE à effectuer ; un audit par jour et sans chômer, je n’allais pas avoir l’occasion de faire trop de tourisme, en dehors des 3 week-ends: le 1er celui d’arrivée avait été limité au dimanche, le samedi étant consacré à l’installation et à la récupération ; le 3ème et dernier week-end serait un peu plus "touristiquement exploitable" car l’embarquement pour le retour ne se ferait dimanche que vers 17 H.
Pilou avait pris 2 semaines de congés pour m’accompagner; elle, au moins, pouvait faire du tourisme et elle avait, d'aiileurs, pour mission de faire une bonne reconnaissance des sites à voir en prévision de l'année suivante…..car je devais revenir en 2006 pour une seconde phase de mon job. Cette fois le séjour serait mieux préparé, mieux organisé avec, après les 2 semaines ouvrées, au moins 2 semaines, peut être 3, de vraies et belles vacances à La Réunion. (On verra dans un autre article qu'il y a toujours des impondérables...mais nous sommes bien revenus à La Réunion en 2006.)
Nous en étions là le 5ème jour, à l’hôtel Iloha. Le jeudi soir cet hôtel offrait aux touristes un spectacle pour accompagner le souper et nous avons découvert la troupe Créolie, son orchestre, ses chanteurs et chanteuses, les jolies danseuses, les magnifiques chansons sur rythmes de Ségas et Maloyas. Tout le répertoire était envoûtant dans ce cadre et sous cette nuit étoilée. Nous avons découvert Viens voir mon pays, Petite fleur aimée, P’tit Paille en queue, Emparé Maloya, Pied’riz, Toué lé jolie et la plus belle Mon Île
Temple Tamoul à St André Le Barachois à St Denis
Nous avons profité des week-ends pour voir le maximum de sites. Les 8 et 9 octobre nous avons fait un raid dans le grand sud jusqu’aux coulées de laves, jusqu’à Sainte Rose en faisant étape à St Philippe où nous avons pu visiter le Jardin des épices et des saveurs. Le dimanche nous avons passé la fin d'après midi sur la plage de St Gilles avant de changer d’hôtel et de basculer sur St Denis à l’hôtel Juliette Dodu où nous sommes restés 3 jours.
A St Denis nous avons retrouvé Mickie et JP2, qui étaient installés depuis peu à La Réunion. Mickie est la sœur de notre amie Claudine ; elle a fait découvrir St Denis et ses environs à Pilou : Promenade sur la baie, découverte du Barachois ses canons et le restaurant Rolland Garros, les nombreuses bâtisses et cases créoles.
Pendant ce temps là Patrick B. m'entraînait un midi à Bras Panon au restaurant de Mme Hannibal et son célèbre cari bichiques (Patrick m’avait aussi emmené à St Pierre dans un restaurant qui servait de la légine, un poisson des mers australes.).
Pour la fin du séjour, nous avons, une nouvelle fois, changé de base en nous installant à St Benoit à l’Hostellerie de la Confiance. Dans cette partie orientale de l’Île nous avons retrouvé Gilles et Mado et leur fils Morgan. Gilles est originaire de Niort et sa sœur Cathy est une bonne copine. Là encore Pilou fut accompagnée par Mado pour découvrir Bras Panon (la coopérative de la vanille) et Saint André (Temple tamoul).
Le dernier samedi nous sommes allés au cirque de Salazie jusqu’à Hell-Bourg où nous avons visité, entre autres, la maison Folio.
Enfin dimanche en matinée nous sommes montés à Takamaka, site qui revendique le record mondial de précipitations annuelles. Il y pleut tout le temps, jusqu’à 15 m d’eau par an et des journées avec près de 1 m 80. (ce qui représente 3 années de pluie à Paris).
Le cirque de Salazie
Le dimanche soir nous embarquions pour Paris avec des fleurs, du rhum arrangé, des livres et documents pour préparer, au mieux, le séjour de 2006 et en ramenant un grand coup de foudre pour La Réunion.
J'étais à La Réunion pour une mission professionnelle de 2 semaines, et ce n'était pas des vacances avec 10 audits de centrales BPE à effectuer ; un audit par jour et sans chômer, je n’allais pas avoir l’occasion de faire trop de tourisme, en dehors des 3 week-ends: le 1er celui d’arrivée avait été limité au dimanche, le samedi étant consacré à l’installation et à la récupération ; le 3ème et dernier week-end serait un peu plus "touristiquement exploitable" car l’embarquement pour le retour ne se ferait dimanche que vers 17 H.
Pilou avait pris 2 semaines de congés pour m’accompagner; elle, au moins, pouvait faire du tourisme et elle avait, d'aiileurs, pour mission de faire une bonne reconnaissance des sites à voir en prévision de l'année suivante…..car je devais revenir en 2006 pour une seconde phase de mon job. Cette fois le séjour serait mieux préparé, mieux organisé avec, après les 2 semaines ouvrées, au moins 2 semaines, peut être 3, de vraies et belles vacances à La Réunion. (On verra dans un autre article qu'il y a toujours des impondérables...mais nous sommes bien revenus à La Réunion en 2006.)
Le 1er dimanche devait être consacré au Volcan, le Piton de la Fournaise. Après avoir pris la direction du Tampon nous sommes montés vers la Plaine
des Cafres du nom des noirs qui fuyaient l’esclavage et qui y trouvaient refuge. Curieusement les villages ou hameaux traversés s’appellent Douzième, Quatorzième, Dix-neuvième, Vingt-troisième. A
Bourg-Murat on abandonne la route des plaines pour prendre la direction du volcan. La végétation change au fur et à mesure de la montée avec l’apparition de pâturages parsemés de tamarins et de
bruyères.
A l’altitude du « nez de bœuf » le brouillard était intense nous privant d’une vue panoramique recommandée.
Après le passage du col on redescend vers la plaine des sables, d’aspect lunaire, puis on arrive au pas de Bellecombe où l’on se gare pour découvrir l’enclos et en surplomb plein sud le Piton de la Fournaise. Il faut compter 4 heures de marche aller retour, pour s’approcher du cratère en activité.
Nous sommes descendus dans l’enclos en empruntant un sentier puis un chemin en escalier de plus de 400 marches plus ou moins façonnées. Jusque là ça allait, c’était facile.
En bas, à l'arrivée dans l'enclos, on trouve un petit cratère de scories le « Formica Léo »…..et c’est là que ma cheville droite m'a lâché. On a du abandonner notre projet de monter au cratère de la fournaise et le pire c’est qu’il fallait remonter au parking avec une cheville douloureuse sur laquelle je ne pouvais pas m'appuiyer . Ce n’est pas 400 marches que j'ai du gravir mais au moins 800.... (Heureusement, on s'est rattrappé en 2006 avec même le spectacle du volcan en éruption)
Le lendemain je suis entré, éclopé, dans le vif de ma mission. Pour me mettre dans le bain j’avais choisi de faire les premiers audits avec une vieille connaissance, un bon copain, ancien collègue, Patrick B. Je pus ainsi, grâce à lui et aux autres personnes rencontrées dans le cadre du travail, me faire une assez bonne idée de ce qu’était La Réunion. Pilou, pendant ce temps là, par ses ballades–reconnaissances recueillait elle aussi de précieuses informations et le soir nous confrontions nos impressions. Notre expérience de baroudeur et toutes les documentations que nous consultions nous ont permis, assez vite, de nous faire une bonne idée de ce qu’était ce beau département français : « l’Île nature, l’Île intense » comme les agences touristiques l’affirment mais plus encore une Île de jeunesse et de métissage, une Île melting-pot culturel et religieux, une Île de tolérance mais avant tout une Île des tropiques, une Île créole (sans oublier, quand même, que c’est l’île des embouteillages monstrueux.).
A l’altitude du « nez de bœuf » le brouillard était intense nous privant d’une vue panoramique recommandée.
Après le passage du col on redescend vers la plaine des sables, d’aspect lunaire, puis on arrive au pas de Bellecombe où l’on se gare pour découvrir l’enclos et en surplomb plein sud le Piton de la Fournaise. Il faut compter 4 heures de marche aller retour, pour s’approcher du cratère en activité.
Nous sommes descendus dans l’enclos en empruntant un sentier puis un chemin en escalier de plus de 400 marches plus ou moins façonnées. Jusque là ça allait, c’était facile.
En bas, à l'arrivée dans l'enclos, on trouve un petit cratère de scories le « Formica Léo »…..et c’est là que ma cheville droite m'a lâché. On a du abandonner notre projet de monter au cratère de la fournaise et le pire c’est qu’il fallait remonter au parking avec une cheville douloureuse sur laquelle je ne pouvais pas m'appuiyer . Ce n’est pas 400 marches que j'ai du gravir mais au moins 800.... (Heureusement, on s'est rattrappé en 2006 avec même le spectacle du volcan en éruption)
Le lendemain je suis entré, éclopé, dans le vif de ma mission. Pour me mettre dans le bain j’avais choisi de faire les premiers audits avec une vieille connaissance, un bon copain, ancien collègue, Patrick B. Je pus ainsi, grâce à lui et aux autres personnes rencontrées dans le cadre du travail, me faire une assez bonne idée de ce qu’était La Réunion. Pilou, pendant ce temps là, par ses ballades–reconnaissances recueillait elle aussi de précieuses informations et le soir nous confrontions nos impressions. Notre expérience de baroudeur et toutes les documentations que nous consultions nous ont permis, assez vite, de nous faire une bonne idée de ce qu’était ce beau département français : « l’Île nature, l’Île intense » comme les agences touristiques l’affirment mais plus encore une Île de jeunesse et de métissage, une Île melting-pot culturel et religieux, une Île de tolérance mais avant tout une Île des tropiques, une Île créole (sans oublier, quand même, que c’est l’île des embouteillages monstrueux.).
Nous en étions là le 5ème jour, à l’hôtel Iloha. Le jeudi soir cet hôtel offrait aux touristes un spectacle pour accompagner le souper et nous avons découvert la troupe Créolie, son orchestre, ses chanteurs et chanteuses, les jolies danseuses, les magnifiques chansons sur rythmes de Ségas et Maloyas. Tout le répertoire était envoûtant dans ce cadre et sous cette nuit étoilée. Nous avons découvert Viens voir mon pays, Petite fleur aimée, P’tit Paille en queue, Emparé Maloya, Pied’riz, Toué lé jolie et la plus belle Mon Île
Mon ïle
Mon île, tu n’es pas la carte postale,
Mon île, tu n’es pas la carte postale,
pour ces vacances idéales,
près des lagons de sables d’or
tu as choisi comme ceinture
de hautes falaises blessures
où l’océan gronde si fort
Le long des côtes sauvages
Le charme fou des paysages
et des vacoas insolents
jouant de la houle et des vents
laisse aux voyageurs de passage
une singulière image
Cratère formica léo et Piton de la fournaise
mêlée de bleu, de noir, de blanc
de soleil or et rouge sang.
Mon île, tu n’es pas la fille facile,
parée de frusques inutiles.
Sans un sou d’amour dans le cœur,
tu as choisi la pureté,
et tu caches bien ta beauté
au fond des cirques où bat ton cœur.
Mon île, tu n’es pas l’île enchanteresse
qu’on fait miroiter dans la presse
aux riches des riches pays.
Pour te protéger des ravages
tu as donné à tes villages
le nom des saints du paradis.
Plaine des sables
Mais du haut de tes montagnes
quand la colère te gagne
tu vomis des fleuves de sang
que tu rejettes à l’océan.
Et puis tu redeviens sage,
tu t’endors dans tes nuages
et de longues années durant,
tu berces ton sommeil d’enfant.
mêlée de bleu, de noir, de blanc
de soleil or et rouge sang.
Mon île, tu n’es pas la fille facile,
parée de frusques inutiles.
Sans un sou d’amour dans le cœur,
tu as choisi la pureté,
et tu caches bien ta beauté
au fond des cirques où bat ton cœur.
Mon île, tu n’es pas l’île enchanteresse
qu’on fait miroiter dans la presse
aux riches des riches pays.
Pour te protéger des ravages
tu as donné à tes villages
le nom des saints du paradis.
Plaine des sables
Mais du haut de tes montagnes
quand la colère te gagne
tu vomis des fleuves de sang
que tu rejettes à l’océan.
Et puis tu redeviens sage,
tu t’endors dans tes nuages
et de longues années durant,
tu berces ton sommeil d’enfant.
Mon île tu as réuni dans ton cœur,
des gens de toutes les couleurs,
comme un défi au monde entier.
Pour le pire et pour le meilleur,
tu as choisi comme âme sœur
le pays de la liberté.
Pimpin
fruit du vacoa
Mon île quand du soir au petit matin,
sous la fraîcheur des tamarins,
ton peuple se met à danser
au rythme lent des Maloyas,
au son des tam-tam du Séga,
c’est comme pour te remercier.
Et du fond de ma mémoire
les lourdes pages de l’histoire,
auront beau me rappeler
la douleur de ton passé,
malgré les pires passages,
mon plus beau livre d’images
c’est celui qui porte ton nom
mon île de La Réunion
Liane de Jade. Jardin des épices et des saveurs.
Viens voir mon pays
Viens voir mon pays
il y a du soleil,
il y a la mer et des amis,
Viens voir mon pays
sous la chaleur des paysages,
des visages te sourient.
et dans mon pays ,
de la montagne on voit la mer,
les champs de canne sont ouverts,
sur les plus belles cases créoles,
au parfum de vanille.
Et quand le jour ferme les yeux,
Le ciel est d’un rouge amoureux,
Mon île est comme une auréole
couleur de feu.
Mon île quand du soir au petit matin,
sous la fraîcheur des tamarins,
ton peuple se met à danser
au rythme lent des Maloyas,
au son des tam-tam du Séga,
c’est comme pour te remercier.
Et du fond de ma mémoire
les lourdes pages de l’histoire,
auront beau me rappeler
la douleur de ton passé,
malgré les pires passages,
mon plus beau livre d’images
c’est celui qui porte ton nom
mon île de La Réunion
Liane de Jade. Jardin des épices et des saveurs.
Viens voir mon pays
Viens voir mon pays
il y a du soleil,
il y a la mer et des amis,
Viens voir mon pays
sous la chaleur des paysages,
des visages te sourient.
et dans mon pays ,
de la montagne on voit la mer,
les champs de canne sont ouverts,
sur les plus belles cases créoles,
au parfum de vanille.
Et quand le jour ferme les yeux,
Le ciel est d’un rouge amoureux,
Mon île est comme une auréole
couleur de feu.
Coulée
de lave entre St Philippe et Ste Rose.
Temple Tamoul à St André Le Barachois à St Denis
Nous avons profité des week-ends pour voir le maximum de sites. Les 8 et 9 octobre nous avons fait un raid dans le grand sud jusqu’aux coulées de laves, jusqu’à Sainte Rose en faisant étape à St Philippe où nous avons pu visiter le Jardin des épices et des saveurs. Le dimanche nous avons passé la fin d'après midi sur la plage de St Gilles avant de changer d’hôtel et de basculer sur St Denis à l’hôtel Juliette Dodu où nous sommes restés 3 jours.
A St Denis nous avons retrouvé Mickie et JP2, qui étaient installés depuis peu à La Réunion. Mickie est la sœur de notre amie Claudine ; elle a fait découvrir St Denis et ses environs à Pilou : Promenade sur la baie, découverte du Barachois ses canons et le restaurant Rolland Garros, les nombreuses bâtisses et cases créoles.
Pendant ce temps là Patrick B. m'entraînait un midi à Bras Panon au restaurant de Mme Hannibal et son célèbre cari bichiques (Patrick m’avait aussi emmené à St Pierre dans un restaurant qui servait de la légine, un poisson des mers australes.).
Pour la fin du séjour, nous avons, une nouvelle fois, changé de base en nous installant à St Benoit à l’Hostellerie de la Confiance. Dans cette partie orientale de l’Île nous avons retrouvé Gilles et Mado et leur fils Morgan. Gilles est originaire de Niort et sa sœur Cathy est une bonne copine. Là encore Pilou fut accompagnée par Mado pour découvrir Bras Panon (la coopérative de la vanille) et Saint André (Temple tamoul).
Le dernier samedi nous sommes allés au cirque de Salazie jusqu’à Hell-Bourg où nous avons visité, entre autres, la maison Folio.
Enfin dimanche en matinée nous sommes montés à Takamaka, site qui revendique le record mondial de précipitations annuelles. Il y pleut tout le temps, jusqu’à 15 m d’eau par an et des journées avec près de 1 m 80. (ce qui représente 3 années de pluie à Paris).
Le cirque de Salazie
Le dimanche soir nous embarquions pour Paris avec des fleurs, du rhum arrangé, des livres et documents pour préparer, au mieux, le séjour de 2006 et en ramenant un grand coup de foudre pour La Réunion.
(à suivre)
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