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Voyage en Equateur......... Première étape à Quito

9 Avril 2017 , Rédigé par niduab Publié dans #voyages

C'est après un vol Iberia de plus de 14 heures, via Madrid, que nous avons atteint Quito le lundi 13 mars. A la sortie de l'aéroport Mariscal Sucre nous avons vite repéré un homme brandissant un carton avec notre nom. Tiens, me suis-je dis, nous sommes les seuls à avoir choisi l'option Iberia via Madrid ; les autres voyageurs du groupe auront préféré le vol Air France via Amsterdam et ou Delta Airlines via Denver, ce qui ne m'étonnait pas trop dans la mesure où notre avion était à moitié vide (Et quand je pense aux 40 euros versés pour réserver de bonnes places....!). Eh, bien non, nous n'aurions pas de compagnons de voyage ! Nous serions seuls avec le guide qui nous attendait et qui se prénommait Mauricio. Il devait être alors près de 20h et c'est par une nuit sombre pour cause de ciel très nuageux que nous avons traversé la capitale de l'Equateur, une ville d'un peu plus de deux millions d'habitants (2.5 millions pour l'agglomération) qui s'étend sur 45 km dans une plaine à une altitude moyenne de 2850 m au pied et sur les flancs du volcan Guagua Pichincha. Une vingtaine de kilomètres séparaient l'aéroport du centre-ville, où nous fîmes un court arrêt le temps de changer de véhicule pour cause de circulation alternée aux heures de pointe. Quelques minutes plus tard Mauricio nous déposait à l'hôtel ''Embassy'' où nous nous empressions de rejoindre notre chambre pour un repos réparateur nécessaire après avoir fait, depuis notre réveil dans un hôtel d'Orly, un tour complet du cadran.

Bien évidemment, le résultat fut un réveil matinal vers 4h. Dès 6h nous pouvions prendre un copieux petit déjeuner et à 8h Mauricio venait pour chercher pour attaquer sans tarder le programme de la journée, à savoir la visite de la vieille ville historique et  le site de la « Mitad del Mundo » situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Quito. Il ne fallait pas perdre de temps par cette belle matinée, la fin d'après midi s'annonçant très pluvieuse.

Photos 1 à 5 : Basilica del voto nacional.      Photo 6 et 7 : Statue de Sebastian de Benalcazar     Photo 8 : Rue de la vieille ville    Photos 9 à13. Iglesia y convento de San Francisco   Photo 14 : rue de la vieille ville.  Photos 15 à 17 : paysages urbains
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Quito a su conserver son passé architectural colonial, du XVIIe au XIXe siècle, ce qui lui valut d'être inscrit en 1978 au patrimoine de l'humanité de l'Unesco. En ce début de matinée nous faisons de trop courts arrêts devant quelques monuments importants :

La basilique "del Voto nacional" dont la construction débuta en 1882 et qui n’est pas encore terminée ….à cause d’une légende qui annonce qu’un cataclysme frappera Quito à l’achèvement des travaux et dans ce pays de volcans et de tremblement de terre on ne méprise pas les légendes. Cette basilique est la construction gothique la plus grande d’Équateur et même d’Amérique Latine.

Pour rejoindre ensuite l’église San Francisco nous sommes passés devant la statue du conquistador Sebastián de Benalcázar qui est considéré comme le fondateur en 1534 puis le premier administrateur de Quito coloniale.

L’église de San Francisco ainsi que son monastère sont les plus anciens monuments de Quito. La construction de l’église débuta dès la fondation de la ville et fut terminée 70 ans plus tard. Ce complexe religieux est l’un des plus vastes d’Amérique du Sud (3 ha).

Il était alors temps de prendre la sortie nord de la ville pour rejoindre le site de "la mitad del mundo" où fut établi en 1735 le passage de la ligne de l’Équateur. La météo du matin était clémente et il fallait en profiter. Nous reviendrons au cœur de Quito, en fin de matinée, pour déjeuner et poursuivre la visite de la ville historique.

Nous profitions de ce court trajet pour prolonger la discussion avec Mauricio sur l’histoire de son pays et plus précisément celle de Quito.

 

Avant les conquêtes, d’abord celle des Incas entre 1455 et 1460 puis celle des espagnols en 1534, le site de Quito avait déjà une grande importance, en raison de sa situation stratégique. Il était en effet situé au confluent de plusieurs routes d'échanges entre les différentes populations de la zone, et fut donc le lieu d'intenses échanges commerciaux.

Pour les Incas, ce site prit également une grande importance. En 1487, il fut annexé par eux et l'empereur Huayna Cápac choisit de s’y installer. A sa mort en 1527 la noblesse Inca, divisée sur le choix du successeur légitime, partageait l'empire Inca en deux, attribuant à Atahualpa la partie nord, avec pour capitale Quito, et à Huascar la partie sud, avec pour capitale Cuzco. Une guerre civile se déclencha rapidement entre les deux empereurs, qui tourna à l'avantage d'Atahualpa. Après avoir vaincu son demi-frère, Atahualpa devint souverain de tout l’empire Inca.

En janvier 1531 le conquistador Pizzaro arrivait au Pérou avec une troupe de 18 hommes et 37 chevaux. Apprenant la guerre fratricide dans l’empire Inca et il se précipita à Cuzco où s'installait Atahualpa. Il battit l’armée Inca pourtant beaucoup plus importante (bataille de Cajamarca, novembre 1532) et fit prisonnier Altahualpa. Pizzaro réclamait 6 tonnes d’or pour libérer le roi. Après les avoir reçues il le fit assassiner et entreprit de réduire en quelques mois tout ce qui restait de l’empire Inca. Le dernier résistant aux envahisseurs espagnols fut Ruminahui qui incendia Quito avant de tomber.

San Francisco de Quito fut donc fondée le 6 décembre 1534 par Sébastian Benalcazar sur les ruines de  la cité Inca qui n’avait existé que 47 ans.

Photo 1 parking du Mitad del Mundo, photo 2 : La statue de José Marty, Photos 3,4,5 et 6 le site et le monument Photos 7 et 8 en haut du monument et vue sur le village. Photos 9, 10, 11 et 12 Le long de la ligne équinoxiale. Photos 14,15,16,17  A l'inéreur du monument el museo etnografico.  Photo 18 village colonial-commercial
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La Mitad del Mundo est l’endroit où a été établi avec précision le passage de la ligne de l’Équateur en 1735 par l’Expédition Géodésique Française conduite par Charles-Marie de la Condamine. Deux autres savants l’accompagnaient: Pierre Bouguer, astronome, et Joseph de Jussieu, médecin et naturaliste. Il s'agissait pour l’expédition de vérifier la figure de la Terre et l'hypothèse d'Isaac Newton, selon laquelle le globe terrestre n'est pas une sphère parfaite, mais est enflée près de l'équateur et aplatie aux pôles. L'expédition de La Condamine se déroula dans un climat difficile au cœur de la cordillère des Andes, entre les villes de Quito et de Cuenca. Les Espagnols qui dirigeaient le pays étaient hostiles à cette « compagnie de Français », venue observer et mesurer leur nouvelle colonie. Deux officiers de la Marine espagnole rejoignirent les Français à l'escale de Carthagène. Ils étaient chargés d'assister et surveiller les agissements des Français.

Nous sommes montés au sommet du monument, une belle occasion pour faire quelques photos panoramiques. A l’intérieur sur trois étages on découvre un musée ethnographique où l’on peut découvrir des instruments de physique et diverses informations (j’ai pu constater en me pesant que j’avais déjà perdu 2 kg). En poursuivant la visite les expositions sont plus ethnologiques.

Nous avons, bien sûr, faits des photos sur la ligne équinoxiale. A proximité il y a une statue. « Qui est-ce -- ai-je demandé à Mauricio -- Charles Marie de la Condamine ? ». Non, c'est José Marti (1853/ 1895) philosophe, penseur socialiste, journaliste et grand poète et écrivain, Héros cubain, apôtre de l'indépendance. Que venait-il faire dans cette histoire ?   Mais pourquoi pas !

Photo 1 rue de la vieille ville. Photos 2 à 9 : Place de l'indépendance.  Photos 10 à 12 : Cathédrale de Quito.  Photos 13 à 17 le palais présidentelle . Photos : 18, 18 et 20. Centro cultural métropolitain dont restaurant.
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Nous étions de retour à Quito, au centre ville historique, à la place de l'Indépendance, siège des pouvoirs politique avec le palais présidentiel et le pouvoir religieux avec la cathédrale, les deux ayant été communs assez longtemps. La place de l'Indépendance fut à l'origine un lieu de réunion et une source d'eau pour la cité naissante. Dès le XVIe siècle, les habitants de la ville se rassemblaient ici pour s'approvisionner en eau à la fontaine et assister à des spectacles de corridas. Au centre  la place un monument symbolise l'hymne à la liberté, commémorant le premier cri d'indépendance, de libération du joug colonial en 1809.   Mais n'allons pas trop vite et voyons, dans les grandes lignes, quelles furent les grandes heures de l'histoire de Quito (et de l'Equateur).

Après la chute le l'empire Inca des désaccords ont éclaté entre les conquistadors avec l'assassinat de Francesco Pizzaro en juin 1541, puis l'arrestation et la condamnation à mort de son frère Gonzalo Pizzaro qui s'était opposé au vice-roi désigné par Charles Quint dont la mission était d'empêcher les exactions contre les indigènes. En 1553 était créée l'Audience royale de Quito. L'Equateur étant éloigné du siège de la vice-royauté (Lima), l'audience de Quito participait d'un gouvernement autonome autant en ce qui concerne le pouvoir exécutif que judiciaire. Son rôle majeur était de défendre les droits du roi d'Espagne.

Cependant les colons se mirent à contester les décisions de Philippe II d'Espagne: En 1592 eut lieu à Quito la révolution des Alcabalas, contre un nouvel impôt qui est suivi d'une répression sanglante. A partir du XVIIIe siècle la décadence de l'empire espagnol s'accentue. La déposition en 1808 de Ferdinand VII par Napoléon donnait des envies d'indépendance dans l'empire. Une révolution se produisit le 10 août 1809 qui établit rapidement la première constitution créole qui libèrerait la ville de Quito et sa province de la domination espagnole et de la dépendance administrative de Lima. Cependant le caractère de la rébellion n'était pas indépendantiste car les chefs de la rébellion prêtaient serment d'allégeance au roi d'Espagne. Un an plus tard les forces envoyées par le vice-roi du Pérou rétablirent le contrôle espagnol sur la ville le 2 août 1810. Il s'en suivit une forte répression sur la population de Quito. La plupart des dirigeants de la révolution furent tués. La résistance populaire était définitivement matée le 8 novembre 1810.

Les années qui suivirent furent marquées par le héros de la libération de l'Amérique Espagnole, le vénézuélien Simon Bolivar (1783/1830). En 1810 il prit une part active à l'insurrection de son pays dont il devint le président élu de la république en 1819. Bête noire de la puissante Eglise, il rêvait d'unir son pays, la Colombie, et l'Equateur. Ses forces armées commandées par le jeune général Antonio José Sucre (1795/1830) libérèrent l'Equateur en 1822, dont Quito le 24 mai grâce à la bataille décisive de Pichincha. Le Pérou colonial tombait à son tour en 1824 sonnant la fin de la domination espagnole. Bolivar songea à jeter les bases des Etats-Unis du sud, la grande Colombie, mais ça ne marcha pas et chaque pays reprit sa souveraineté. Le 23 septembre 1830, une assemblée constituante se réunit à Quito et présentait la première constitution de l'Equateur. Le général Florès était nommé président de la république d'Equateur.  Les deux héros de ces guerres d'indépendance, Simon Bolivar et Antonio José Sucre, les libertadores, moururent à quelques mois d'intervalle. Sucre fut assassiné en Colombie, mais selon ses dernières volontés il fut inhumé à la cathédrale de Quito.

Nous avons pris le temps de visiter partiellement visité le palais présidentiel puis la cathédrale de Quito. Classée au rang des plus vieilles églises d'Amérique du Sud, la cathédrale métropolitaine de Quito se distingue par la richesse de son patrimoine religieux, politique et artistique. Cet édifice du XVIe siècle offre un mélange éclectique de styles architecturaux, du gothique au mauresque en passant par le baroque et le néoclassique. On peut admirer ses nefs magnifiquement décorées, ses charmantes chapelles, son autel doré et ses peintures célèbres tout droit venues de l'école d'art de Quito.

Vers 14 H nous avons déjeuné au Centro Cultural Metropolitano. Cet édifice fut bâti par les jésuites au XVIIe siècle. Aujourd'hui entièrement restauré, avec un large patio à toiture de verre, il accueille un musée et une bibliothèque et, ouvert sur le patio, un restaurant. Il faut bien avouer qu'à cette heure tardive nous ne nous sommes intéressés qu'à la carte du restaurant.

 

Photos 1 et 6 : Eglise de la Compania de Jesus. Photos 7 à 10 : Calle Benalcazar. Photos 11 à 14 d'El Panecillo. Photos 15 à 18 fin de soirée.
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Après le déjeuner il nous restait à visiter l'église de la Compania de Jésus puis à rejoindre l'observatoire del Panecillo.

L’Iglesia de la compania de Jesus est aussi toute proche de la place de l’indépendance, au croisement des rues du général Sucre et du président Garcia Moreno. Sa construction a demandé 170 ans aux jésuites entre 1605 et 1775. De style baroque, c’est l’une des églises les plus riches d’Amérique latine. Sa façade de pierre volcanique est magnifiquement sculptée, ornée de doubles colonnes salomoniques, copie de celles de Bernini au Vatican. La somptueuse décoration intérieure est d’inspiration maure et l’autel principal reproduit dans une extraordinaire débauche d’or les colonnes salomoniques de la façade.

A la sortie de l’église Mauricio est allé récupérer la voiture au parking tandis que nous remontions la calle Garcia Moreno en direction del Panecillo. Il était temps que Mauricio nous rejoigne car le ciel s’assombrissait de plus en plus et nous commencions à recevoir de grosses gouttes. Nous montions en direction de la Virgen del Panecillo une statue de 45m de haut que nous essayons d’apercevoir à travers le va et vient des balais d’essuie glace et la pluie qui tombait en averse. Cette statue de vierge ailée de l’artiste espagnol Matorras fut inaugurée en mars 1975. Elle fut taillée dans la pierre et est recouverte de 7000 plaquettes d’aluminium. Quand on la voit de près, sous une averse, elle ne parait pas très jolie mais elle est censée protéger la ville, n’est ce pas le plus important.

J’ai pris mon courage à deux mains et surtout mon appareil photos, protégé par ma capuche, pour faire quelques photos sur la ville. Certes le panorama était très sombre mais il n’y avait guère de chance que ça s’arrange avant la tombée de la nuit et comme le lendemain nous quittions Quito et que nous n’y reviendrions pas  il m'a bien fallut me mouiller un peu ….

Nous avons quitté l’observatoire del Panecillo pour rejoindre notre hôtel pour prendre un peu de repos avant que Mauricio vienne nous chercher en soirée pour aller souper. Un moment de tranquillité à l'abris qui me permit de me replonger dans  l’Histoire de l’Équateur grâce ma documentation (Le petit Futé).

Nous en étions restés au début de la république avec la désignation de Juan José Flores comme président : il fit deux mandats. Au cours du premier il fut contraint d’abandonner à la Colombie une grande partie du territoire (Amazonie). Au cours du second il imposa une constitution à fort parfum dictatorial et fut finalement déposé par les militaires.

Entre 1842 et 1912 il y eut des alternances entre libéraux, conservateurs et d’inévitables généraux-dictateurs mais avec des surprises. Notons la présidence du général Urbina entre 1851 et 1856. Ce militaire libéral proclama la liberté d’opinion, abolit l’esclavage et assainit les finances publiques.

En 1861 Garcia Moreno devint Président de la république en période de crise et sous la menace de ses voisins, Pérou et Colombie qui voulaient se partager le pays. Il dirigea le pays entre 1861 et 1865 puis entre 1869 et 1875. Fervent catholique il ramena le calme dans le pays tout en faisant une politique très favorable au clergé équatorien. A la veille de l’élection suivante il fut assassiné. Pourtant le lendemain le congrès le réélit président. Quelques jours plus tard c’est Francisco Léon franco qui sera désigné.

En 1895, un vent révolutionnaire amena à la présidence Eloy Alfaro. Celui-ci restaura la paix civile, réduisit les pouvoirs de l’église, s’intéressa à l’enseignement, à la santé publique, aux travaux d’intérêt général. En 1906 après une interruption de cinq ans il revint au pouvoir et entérina la séparation de l’Eglise et de l’État. L’enseignement devint gratuit et obligatoire. En 1911 à près de 70 ans Affaro se retira au Panama, mais un début de guerre civile le poussa à rentrer au pays pour rétablir la paix. Hélas, Quito ne l'aimait plus :  le 28 janvier 1912 il fut massacré par la foule aux cris de « vive la religion et mort aux francs-maçons »

En juillet 1925 un groupe d’officiers prit le pouvoir et de junte en junte, de dictateur en dictateurs le pays fut dirigé pendant plus de dix ans de mains de fer.

Arrivait ensuite au pouvoir José Maria Velasco Ibarra. Ce populiste, parfois conservateur et parfois libéral fut élu cinq fois entre 1933 et 1972, mais il fut aussi souvent renversé par les militaires. Dictatures de courte durée, libérales et conservatrices se succédèrent. Comme les militaires équatoriens, les Etats-Unis étaient irrités par Vélasco Ibarra et c’est sans déplaisir que Washington voyait les juntes militaires prendre le pouvoir. En 1972 Ibarra fut une nouvelle fois déposé par des militaires et remplacé par le général Guillermo Rodriguez.

Les civils ne revinrent au pouvoir politique qu’en 1978 avec l’élection de Jaime Roldos qui initia une politique libérale : défense résolue des droits de l’homme et des intérêts du Tiers-monde, dont ceux des pays andins. Le 24 mai 1981 le président Roldos, son épouse et une partie de son gouvernement disparaissaient dans un accident d’avion. Son vice-président lui succéda puis le processus démocratique sembla se pérenniser avec des alternances, conservateurs - progressistes, du moins jusqu'en 2003 avec l’élection d’un ancien militaire Lucio Gutierrez. Mais  en 2005 Gutierrez eut quelques velléités de pouvoir personnel qui ne plurent pas au peuple. Les manifestations conduire le congrès à chasser le président.

Une nouvelle génération arrivait au pouvoir dont Rafael Correa, élu en novembre 2006, dont j’ai déjà parlé dans mon précédent article.

 

En quittant le restaurant j’ai constaté qu’il était situé plaza Foch. Depuis j’ai vérifié sur la biographie wikipedia du Maréchal Foch qu’il y avait bien une place Foch à Quito. Apparemment, en lisant cette biographie, je ne trouve aucun signe que ce militaire soit venu en Équateur…… ????

Peut-être un modèle pour l’un des anciens dictateurs de ce pays.

 

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