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A livre ouvert........... Les raisins de la colère

7 Septembre 2017 , Rédigé par niduab Publié dans #à livre ouvert

C’est par un vieux film d’avant guerre « Des souris et des hommes » passé à la télévision au milieu des années 60 que j’ai découvert John Steinbeck. C’était un film de  Lewis Milestone sorti en 1939. Il fut d’ailleurs suivi en 1940 par « Les raisins de la colère » de John Ford avec Henri Fonda dans le rôle de Tom Joad ; mais celui là, je ne l’ai vu que bien plus tard en DVD. Puis il y eut « A l’est d’Eden » d'Elia Kazan avec James Dean sorti en 1955 mais que j'ai vu longtemps après, en ciné club. D’autres romans furent aussi adaptés au cinéma : « Le poney rouge » de Lewis Milestone avec Robert Mitchum en 1949, « Tortilla Flat » de Victor Fléming avec Spencer Tracy en 1942, « Rue de la sardine » de David Ward avec Nick Nolte en 1982. Je n’ai jamais eu l’occasion de voir ces trois derniers films mais j’ai lu ces romans et je les ai toujours dans ma bibliothèque avec d’autres comme « En un combat douteux » et « Tendre jeudi » qui eux, n’ont pas été adaptés au cinéma, me semble t-il. Les deux premiers, dans l’ordre de mes lectures « Des souris et des hommes » et « Les raisins de la colère » sont restés mes préférés sans pouvoir les départager. « Des souris et des hommes » a l’avantage d’être un roman plus facile à lire avec seulement 182 pages alors que pour « Les raisins de la colère » il faut quand même se taper 500 pages serrées (version livre de poche des années 60). Alors me direz-vous pourquoi avoir choisi le second ? D’abord parce que c’est celui que j’ai repris le premier et parce  que je me suis à nouveau immédiatement régalé avec les premiers chapitres, au point de poursuivre cette relecture. Et puis j’ai fait quelques recherches sur Internet et Wikipedia m’a offert une belle découverte avec l’information suivante Le chanteur de folk-country, Woody Guthrie avait écrit la chanson The Ballad of Tom Joad en 1940 après avoir vu le film. J’ai trouvé sur internet une vidéo de cette chanson sur fond de photos du film de John Ford. Je voulais en faire profiter les lecteurs du blog. Superbe !

 

John Steinbeck reçut le prix Pulitzer pour ce roman même si le livre fut un temps interdit en Californie sous prétexte de propagande communiste. Il obtint le prix Nobel de littérature en 1962. Il est mort en 1968 à l’âge de 66 ans.

Le roman débute par un court mais lourd chapitre interrogatif.   Au début des années 30 dans une campagne du Middle West, sécheresse et tempêtes de poussière détruisent les plantations de maïs  à quelques semaines des récoltes. Au petit matin les gens sortirent des maisons, humèrent l’air chaud et corrosif et se protégèrent le nez ... […]... Les hommes regardaient leur maïs dévasté qui se desséchait vite maintenant. ...[…]… Les femmes étaient près d’eux pour voir si cette fois ils allaient flancher…. […]… Elles demandèrent alors : « Qu’est-ce qu’on va faire ». Et les hommes répondirent : « Je ne sais pas » (p.9 &10).

Dans le deuxième chapitre (P.11 à 20) le lecteur fait la connaissance de Tom Joad, qui chemine le long de la route. En passant devant une restaurant il voit, stationné, un camion référencé Oklahoma City. Le chauffeur est en train de déjeuner et il décide de l’attendre, même s’il y a une étiquette ‘’No rider’’. Quand le chauffeur revient au camion, le chemineau lui demande s’il peut l’emmener un bout de route. « Vous n’avez pas vu l’étiquette sur le pare-brise, » «  Si je l’ai vu mais des fois, il y en a qui sont de chics types, même si un salaud de richard les force à porter une étiquette »… [….] et le chauffeur qui aime être catalogué comme chic type et qui, surtout est curieux de savoir qui est ce chemineau qui crapahute avec des vêtements et chaussures neufs. Le marcheur se présente, il s’appelle Tom Joad et se rend à la ferme de ses parents dont il n’a plus de nouvelles depuis quelques temps. Le chauffeur aimerait bien en savoir plus…. […]…. Joad eut un petit rire silencieux « T’as mis du temps pour y arriver mon pote » Le chauffeur ne le regardait pas « Arriver à quoi ? » La voix de Joad devint âpre : « Tu sais très bien ce que je veux dire. Tu m’as passé à l’inspection depuis que je suis monté. Tu sais d’où je viens ?». Le chauffeur ne le regardait toujours pas : « Ben…si. Enfin je veux dire peut-être bien, mais ça ne me regarde pas.»  Joad se remit à rire : « Je m’en cache pas. Parfaitement j’ai été à Mac-Alester. Quatre ans que j’y ai été. Parfaitement, c’est des affaires qu’on m’a données quand je suis sorti et je m’en retourne chez mon père pour pas être obligé de mentir si je veux trouver de l’ouvrage ». Le chauffeur dit «  ça ne me regarde pas. J’suis pas curieux ». Joad lui rit au nez «  Non pas beaucoup. Mais tu as été un chic type. Tu m’as pris avec toi… J’ai fait de la taule. Et après…. Tu vois cette route là-bas ? C’est là que je descends »… [..].. Le camion s’arrêta. Joad se pencha vers le chauffeur et dit « Homicide. En voilà un grand mot ; ça veut dire que j’ai descendu quelqu’un. Sept ans. On m’a relâché au bout de quatre parce que je me suis tenu peinard ». Et il descendit du camion en disant : «  Merci pour la balade. ».

Chapitre 3. (P 21 et 22) Une tortue, peut-être une métaphore sur la migration.

Chapitre 4 (P.23 à 37). En marche pour rejoindre la ferme familiale Tom Joad rencontre un homme en bleu de travail qui s’avère être Jim Casy l’ancien Pasteur. Contents de se revoir les deux hommes font le reste de la route ensemble en échangeant des souvenirs des temps passés et en confessant quelques secrets et faiblesses : D’avoir tué un homme pour Tom et pour Jim ses pulsions sexuelles qui lui ont fait perdre la foi. «Il parait que coucher avec les femmes c’est l’œuvre du démon, mais plus une femme est en état de grâce, plus elle est pressée de s’en aller dans l’herbe. Je me suis demandé comment le diable peut-il entrer quand une femme qui est déjà possédée par le Saint-Esprit… »

Chapitre 5 (P.38 à 46). Après la tempête les métayers voient arriver les propriétaires où le plus souvent les représentant des banques ; « Vous savez que la terre est de plus en plus pauvre. Dieu sait que ça fait longtemps que vous vous échinez dessus. »….[…]… « Le système de métayage a fait son temps. Un homme avec un tracteur peut prendre la place de 12 à 15 familles. On lui paie un salaire et on prend toute la récolte. Nous sommes obligés de le faire. Ce n’est pas que ça nous fasse plaisir. Mais le monstre est malade. ». Et il faut que les métayers partent même s’ils sont nés sur cette terre et leur père aussi, mais cette terre ne leur appartient pas. Bientôt les tracteurs arrivent pour tout raser. Le métayer qui jadis a bâti sa maison ne sait que faire. « Qui pouvons-nous tuer ? J’ai pas envie de mourir de faim avant d’avoir tué celui qui m’affame ». Le conducteur du tracteur, le fils de Joe Davis, ne sait pas ; « Peut-être qu’il n’y a personne à tuer. Il ne s’agit peut-être pas d’hommes. Comme vous dites, c’est peut-être la propriété qui est en cause. »

Chapitre 6 (P.47 à 69.) Tom Joad et Jim Casy regardent la maison écrasée et arrachée à ses fondations. Le coton pousse jusque dans la cour. Ils descendent la colline et examinent la maison abandonnée. Il retrouve Muley Grave, un voisin irréductible qui refuse de partir. Il leur apprend que la famille Joad a été expulsée. Après avoir grappillé quelques salaires de misère dans la cueillette du coton les occupants ont décidé de se replier chez l’oncle John et de partir tous ensemble vers l’ouest, pays de cocagne. Muley reste un homme en colère : « L’endroit où qu’on vit c’est ça qui est la famille. On n’est pas soi-même quand on est empilés dans une auto tout seul sur une route. » Ils doivent se cacher pour la nuit, car les surveillants des champs de coton font des rondes.

Chapitre 7 (P.70 à 75.) Trop nombreux sont les paysans qui veulent acheter un véhicule pour se rendre en Californie et ils se font arnaquer par les vendeurs. « Nous tenons un commerce d’autos pas un bureau de bienfaisance »

Chapitre 8  (P.76 à 95.) Tom retrouve sa famille sur le point de partir pour la Californie. Bien qu’assigné à résidence il décide de se joindre à eux. Dans ce chapitre le lecteur fait connaissance avec toute la famille. Beaucoup pensent que Tom s’est évadé et il doit démentir pour rassurer ses parents.

Chapitre 9  (P.96 à 99.). Les fermiers en partance bradent leurs matériels agricoles et sont encore les proies des commerçants. Et ce qui n’est pas vendable ? « Comment vivre sans nos vies ? Comment pourront-nous savoir que c’est nous, sans notre passé ? Non faut pas le laisser, brûle-le. ».

Chapitre 10  (P.100 à 125.). Derniers préparatifs avant le départ. C’est aussi l’occasion de faire connaissance avec les derniers membres de la famille qui rassemblée accepte d'intégrer Jim Casy au groupe. Certains, notamment Man sont inquiets. « Tout ça me paraît trop beau. Ca me fait peur. J’ai pas confiance. Je crains qu’il n’y ait une attrape quelque part. » « Ne laisse pas s’envoler trop haut tes espérances, pour n’avoir pas à ramper comme un ver de terre. » lui répond Tom.

Chapitre 11  (P.126 à 127.). Maisons et terres abandonnées. Seuls les hangars à tracteurs vivent dans ce désert.

Chapitre 12  (P.128 à 132.). La route 66 est la grande route des migrations,  la route des réfugiés, la route mère, la route de la fuite.

Chapitre 13  (P.133 à 162.). La route est longue jusqu’en Californie, elle est emmaillée d’incidents, de drames, de pertes  et de rencontres. . « C’est pas la faute de ces gens, dit Casy. Ca vous plairait à vous de vendre votre lit pour pouvoir faire le plein d’essence ? » «  Je sais bien que c’est pas de leur faute répondit Tom Tous ceux à qui j’ai causé, ils ont de bonnes raisons de déménager. Mais où va se pays je vous le demande ?  »…[…]… «  Enchanté d’faire vot’ connaissance, dit Ivy Wilson. Sairy, je te présente les Joad » «  J’savais que vous étiez de l’Oklahoma. Vous parlez drôlement. Sans offense, naturellement »…. […].. «  t’es malade grand père ? demanda Noah » « J’crois bien dit le grand père faiblement. Malade comme tous les diables » Sairy Wilson, s’approcha lentement et prudemment de lui « Vous n’aimeriez pas venir sous notre tente ? demanda t’elle. Vous pourriez vous étendre sur notre matelas pour vous reposer. » Grand père fit une attaque dans la nuit et fut enterré sur place dans le champ le lendemain car la famille n’avait pas d’argent pour l’enterrement. Les familles Wilson et Joad décidèrent de faire la route ensemble pour s’entraider.

Chapitre 14  (P.163 à 165.). Le "J'ai perdu ma terre" a changé; une cellule s'est partagée en deux et de ce partage naît la chose que vous haïssez: "Nous avons perdu notre terre."

Chapitre 15 (P.166 à 176.). Petits bistrots de fortune le long de la 66. Bicoques en planches bâties de bric et de broc. Deux pompes à essence devant la façade… [..]… « Moi je me demande où ils peuvent aller, dit Mae. Y en a qui viennent acheter de l’essence mais rien d’autre….. »

Chapitre 16 (P.177 à 209). Les Joad et les Wilson, en groupe unique, roulaient cahin-caha en direction de l’Ouest… L’auto des Wilson coule une bielle : il faut aller chercher une pièce en ville, revenir et réparer : au moins une journée de perdue. Pa veut que le camion poursuive sa route, l’auto le rattrapera quand Al et Tom l’auront réparée. Ma s’oppose à son mari : « Qu’est-ce qui nous reste en ce bas monde ? Rien que nous-mêmes. Rien que la famille. A peine on était parti et v’là grand père qui casse sa pipe et maintenant tu voudrais que la famille s’égaille… » Tandis que Tom et Al s’occuperont de la voiture le camion le reste des Joad et les Wilson les attendront dans le plus proche campement. Man à gagné, elle a pris le pouvoir. Dans le campement il rencontre un pauvre homme qui a perdu femme et enfants en Californie et qui, en racontant son histoire, met sérieusement en doute les espoirs des migrants.

Chapitre 17 (P.210 à 217)….. Et à la tombée du jour c’était peut-être vingt familles et vingt voitures qui finissaient par se trouver rassemblées là… Ainsi partagée, la perte du foyer se faisait moins sensible et le paradis de l’Ouest devenait un grand rêve commun…  Chaque soir s’établissaient les relations qui font un monde, et chaque matin le monde se disloquait à la façon d’un cirque ambulant.

Chapitre 18 (P.218 à 250). Les Joad sont enfin entrés en Californie. La route suivait un fleuve et ils trouvèrent, à Needle, un petit campement au bord de l’eau où ils décidèrent de s’arrêter. Tom a envie d’aller prendre un bain. Les autres hommes le suivent. Assis les pieds dans l’eau ils sont rejoints par deux hommes. Pa demanda poliment «  Vous allez dans l’Ouest ? » « Non. On en vient. On s’en retourne chez nous. Pas moyen de gagner sa vie par là. » « D’où que vous êtes » s’enquit Tom. «  Du Texas, du côté de Pampa » « Vous gagnez votre vie là-bas ?»  demanda Pa. « Non, mais tant qu’à faire, on aime mieux crever de faim avec des gens qu’on connait qu’avec une bande de gars qui ne peuvent pas vous sentir »… […] … Noah n’a plus envie d’aller dans l’Ouest et il aime ce fleuve… » « Tom, j’veux pas m’en aller de cette eau. Tel que tu me vois, j’m’en vas descendre tout le long de la rivière. » « T’es cinglé » fit Tom. « J’vas me procurer une ligne ou queq’chose. J’prendrai du poisson. On ne risque pas de crever de faim au bord d’une belle rivière comme ça » Tom dit « Et la famille ? Et Man ? » J’peux pas m’en aller de cette eau »…. En absence des hommes Man a d’abord reçu la visite d’une voisine jéhovite qui veut prier auprès de grand-mère qu’elle estime mourante. Man refuse car pour elle grand-mère est seulement fatiguée. La femme regarda Man d’un air de reproche «  Vous n’êtes dons pas croyante Madame »…. […]… Un peu plus tard c’est un policier qui vient intimer l’ordre de quitter le campement « Vous n’êtes pas dans vot’pays, ici. Vous êtes en Californie et nous ne voulons pas voir de damnés Okies s’installer ici »….. Tom a appris ce qu’était les Ockies lors de la conversation avec le texan au bord du fleuve. : C’est un surnom méprisant donné à ceux de l’Oklahoma, les moins que rien. Tom décide de partir sur le champ le temps de rassembler tout le monde. Noah ne sera pas du voyage, ni le couple Wilson car Sairy est trop faible. Elle n’est pas en état de voyager…. Le camion chargé roula toute la nuit conduit par Al. Ils traversèrent le désert et arrivèrent à Mojave puis Tchachapi pour découvrir à l’aube la grande vallée avec des vergers et des vignobles…… Grand-mère est morte. Elle était déjà morte avant d’entreprendre la traversé le désert mais Mam n'a rien dit estimant qu’il était urgent d’avancer.

Chapitre 19 (P.251 à 260). Steinbeck brosse à grands traits l’histoire de la Californie.

Chapitre 20 (P.260 à 307). Après avoir du laisser grand-mère dans une fosse commune les Joad aboutissent dans un bidonville ou les gens sont abrutis par la faim et la misère. Floyd un jeune homme explique la situation à Tom : Quand celui-ci lui dit qu’ils cherchent seulement du travail. Floyd lui répond que tout le monde en est là. « Y a donc pas de travail ?» demande Tom. « Pour l’instant pas de moissons, les vendanges et le coton ça sera pour plus tard.» Tom parle des prospectus « On est 300 000 ici à avoir vu ces prospectus ». « Pourquoi les avoir imprimés ? » « Une personne qui se présente pour un poste : on lui paie ce qu’il demande. S’ils s’en présentent cent c’est une autre musique » Tom parle de tous les vergers riches de fruits « Un verger : 9 hommes pendant l’année. Quand les pêches sont mûres 3 000 hommes pendant 15 jours. Il leur faut 3 000 hommes, il y en a 6 000 qui arrivent avec les prospectus. Ils les embauchent au tarif qui leur plaît. Pas suffisant ? 1 000 qui attendent derrière, alors tu cueilles. Après quant c’est fini, à la porte. »… [….]….

Conny le mari de Rose  de Saron, la sœur de Tom avait le regard morose « Si j’avais su que ça serait comme ça, j’serai pas venu. Je serai resté chez nous et j’aurai étudié les tracteurs et je m’aurais fait mes trois dollars jour » Rose de Saron paraissait inquiète… […]… Conny choisit d’abandonner les Joad et sa femme enceinte pour tenter sa chance seul….. […]…

La venue d’un  contremaître véreux qui veut embaucher des travailleurs sans précision sur les conditions : « Vous n’avez pas dit combien d’hommes, répondit Floyd avec humeur, et vous n’avez pas dit combien on serait payé » « Mais nom de dieu, j’en sais encore rien » «  Si vous n’en savez rien, vous n’avez pas le droit d’embaucher de la main d’œuvre » …. L’entrepreneur se retourna vers la Chevrolet et appela : Joe ».  Son compagnon sorti de la voiture c’était un shérif lourdement armé. « Qu’est-ce qu’il y a » «  Déjà vu ce type là, Joe ? » «  Lequel ? » «  Celui-ci » l’entrepreneur désigna Floyd. « Il cause comme un rouge »… l’affaire tourne mal, Floyd se sauve, le shérif s'élance à ses trousses mais Tom lui fait un croc en jambe, il s’écroule pesamment mais dégaine et tire et  blesse gravement une femme. Il s’apprête à tirer une nouvelle fois mais le révérend Casy l’assomme d’un coup de pied à la nuque. Casy s’approcha de Tom «  Faut te sauver il ne m’a pas vu l’assommer mais il t’a vu lui faire un croc en jambe » « J’veux pas me sauver »   dit Tom. « Ils vont prendre tes empreintes digitales. T’as manqué à ta parole. Ils te renverront en prison » «  Dieu de Dieu ! J’y pensais plus » «  Fais vite dit Casy. Avant qu’il se réveille. »…. Casy se dénonce, ils l’emmènent. En guise de représailles une bande de nervis vient la nuit incendier le campement. Prévenus les Joad et d’autres familles ont eu le temps de s’enfuir.  

 

Nous voilà arrivés au 2/3 du roman et ce billet est déjà bien assez long pour une présentation : je ne vais pas aller plus loin. Il faut laisser aux lecteurs le plaisir de lire ou de relire ce magnifique livre. Bonne lecture !

 

En vert des résumés : je me suis inspiré d’un site Etude Littéraire” https://www.etudes-litteraires.com/steinbeck.php

En bleu des extraits du livre.

 

En bonus je popose une autre vidéo : ''The gost of Tom Joad'' une chanson de  Bruce Springsteen (1995), avec encore en accompagnement des photos du film de John Ford.

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