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Moments de vie estivale....... Bilan acceptable mais moral en carafe.

24 Août 2020 , Rédigé par niduab Publié dans #Les moments de la vie

 

Je commence ce billet le dimanche 23 août à 10 h, de retour de la boulangerie ; une petite marche matinale de 40 minutes aller-retour qui fait du bien et me permet de réfléchir et de structurer mon texte. En arrivant j'ai trouvé un SMS d'Éric, notre fils aîné qui nous informe qu'ils sont bien arrivés, « at home », vers 1 h 30. Finalement ils ont assez bien, mais raisonnablement, roulé sur l'A 10, puisque nous nous sommes quittés vers 22 h, après une courte mais très heureuse soirée ; une rencontre qui fait du bien au moral et efface les longues semaines de doute.

Nous avons commencé à nous inquiéter de ne pas voir cet été, nos enfants et petits-enfants parisiens, quand on a constaté la résurgence de la pandémie covid 19 qui était d'ailleurs quelque peu attendue compte tenu du laisser-aller d'une certaine jeunesse en vacances qui ne pensait qu'à faire la fête et profiter de la liberté retrouvée sans réserve et sans barrière.

Le 14 juillet Éric nous informait qu'ils ne passeront pas par chez nous quand ils descendront fin juillet, comme chaque été, à Arcachon. Ils devaient auparavant faire une étape dans le midi……

Manifestement il ne voulait pas prendre le risque de contaminer les deux personnes âgées que nous sommes, ce qui est louable et respecte les consignes ...... Sa sœur et son frère qui vivent comme nous en Deux-Sèvres ont la mêmes prudence et quand on se voit c'est toujours dans le jardin ou la véranda toutes baies ouvertes... Mais eux on les voit un peu plus souvent alors qu'Éric et sa petite famille on ne les a pas vus depuis fin décembre....... Saloperie de coronavirus !

Allaient-ils vraiment s'arrêter lors du retour ? Voilà la question qui affectait notre moral....

Finalement la rencontre eut lieu hier soir, très sommairement mais ce fut quand même un vrai bonheur. Nous devions nous retrouver sur une aire d'autoroute, l'aire Total entre les sorties 33 et 32 dans le sens Bordeaux-Paris, une aire proche de chez nous qui présente l'avantage que l'on peut passer sur l'aire d'en face dans le sens Paris-Bordeaux beaucoup moins chargée en ce samedi de fin de vacances. Tout s'est bien passé selon le plan que nous avions prévu, Pilou et moi, sauf que nos enfants, pour diverses raisons, n'arrivèrent pas vers 17 h mais à 20 h.

Les voila enfin ! J’ai demandé à Éric de nous suivre et, dans la pagaille d'une aire surchargée, nous avons rejoint le passage qui nous permettait d'aller sur l'aire d'en face, l'aire de tranquillité du moins ce jour là. Il n'y avait pas de temps à perdre ; nous n’avions que deux heures à savourer. On fêta d'abord, avec une semaine d'avance, l'anniversaire de Lulu (13 ans). Elle reçut avec émotion le magnifique sac à dos que Pilou avait confectionné, plus quelques autres sacs plus simples de tailles diverses, dont une trousse; des éléments en toile forts utiles pour la prochaine rentrée des classes.

Nous avions prévu un goûter mais vu l'heure ces gâteaux feront un dessert. Auparavant nous sommes allés dîner au restaurant la Harche. Il y avait peu de monde et c'est en toute sécurité, bien masqués, que nous avons fait notre choix, un plat unique, avant de nous installer en extérieur, où nous nous sommes répartis en deux tables proches, mais sans autres personnes à moins de cinq mètres : la sécurité !.

Ensuite nous somme retournés vers les voitures pour récupérer les desserts et nous installer dans un site verdoyant et ombragé où des tables et bancs en béton nous attendaient. Il n'y avait personne d'autre. La nuit commençait aussi à s'installer. Il faisait bon et nous étions heureux d'être enfin ensemble. J'ai pris quelques photos de ce bon moment sous un ciel qui s'assombrissait.... Puis à 22 h la petite tribu d'Éric a repris la route direction Paris et nous, nous sommes rentrés chez nous quand même heureux de cette trop courte soirée. J'ai eu un curieux remord au moment de m'endormir en pensant aux parents de Pilou et à ma mère, qui ne sont plus là, mais qui furent si longtemps  privés de leurs petits enfants quand nous vivions en Afrique (Zaïre, Maroc, Cameroun).  A chaque fois ce fut un séjour de trois ans. Certes Pilou et les enfants rentraient en France une fois par an pour deux mois de vacances et moi je les rejoignais pour le dernier mois avant de repartir ensuite dans le pays où je travaillais.

 

Bien heureusement cette période estivale juillet-août ne se résume pas seulement à cette soirée. Bien que restant toujours vigilant vis à vis de la pandémie covide nous avons quand même eu d'autres  moments intéressants. Mon précédent billet de cette rubrique Moments de vie se terminait le 28 juin avec le deuxième tour des élections municipales avec ce commentaire coléreux que j'avais fait : Ce qui m'a profondément choqué lors de la soirée électorale, c'est le non respect des mesures barrière. La victoire en clusterantAnne Hidalgo, que j'apprécie, faisait des bises à tout va, et les futurs nouveaux maires écolos étouffés par leurs fans à Bordeaux comme à Lyon et presque partout ailleurs. J'ai l'air fin aujourd'hui avec mon slogan salauds de jeunes, les politiciens font pires et sans l'excuse jeunesse pour la plupart.

 

Début juillet nous nous sommes attaqués à remettre en état notre mur de clôture qui était sale et passablement fissuré. Ce mur avait plus de trente d'âge et avait même subit en fin d'année dernière la reculade du véhicule d'une voisine qui avait oublié de serrer son frein à main. Ce ne fut pas un gros choc, plutôt un câlin un peu brutal, mais pas de quoi impliquer les assurances... Mais il était temps de se mettre au boulot. Depuis le printemps je taillais au plus court la haie d'arbustes coté jardin pour bien reboucher les fissures des deux côtés. Ce fut notre premier boulot. Puis début juillet nous avons passé la murette au Karcher côté rue et puis nous avons acheté des pots de crépi préparé à répandre à la taloche, c'était plutôt le job de Pilou et à lisser immédiatement au rouleau, ce qui était mon job ; Oui je sais le travail de Pilou semble plus difficile que le mien.... mais c'était son choix ! D'autant que la fille de cordonnier à toujours été plus à l'aise que moi dans les travaux manuels. Je pense quand même avoir pris ma part pour tout ce qui est travaux subalternes d'installation, nettoyage, portage de charges etc... Le problème principal était la chaleur. On commençait le matin vers 7 h 30 ou 8 h.... et il fallait s'arrêter d'étaler le crépi vers 10 h 30 ou 11 h..... Il me fallait ensuite humidifier régulièrement au jet d'eau par un brouillard d'eau le crépi posé pour éviter de nouvelles fissures. Résultat impeccable ! Nous avons travaillé du lundi au samedi et encore, heureusement que le samedi le ciel fut couvert pour la dernière partie de cette murette qui fait près de 60 m de long.

En ce début juillet j'ai aussi téléphoné à quelques amis des temps passés pour leur dire que cet été, comme lors du précédent, mais pour des raisons différentes, nous ne ferons pas la tournée des potes et des popotes, pour la plupart dans le sud de la France..... J'en profite aussi pour savoir si tout va bien pour eux et leur tribu familiale. Je regrette seulement un peu que ce soit presque toujours moi qui appelle.... Mais ce n'est pas grave. Tous ont la chance d'avoir en charge leurs petits enfants et sont bien occupés.

J'ai quand même eu un appel inattendu de Didier L. que je n'avais rencontré qu'une seule fois il y a deux ou trois ans ; il me donnait des nouvelles de son père Alfred auquel j'ai fait, sur ce blog, un billet pour sa participation à la résistance en Poitou-Charentes en 1944/45. Alfred était devenu un ami malgré notre différence d'âge (il a eu 95 ans fin juillet). J'allais le voir souvent chez lui à Niort et même parfois à l'hôpital quand il eut quelques problèmes de santé. L'été denier il avait quitté Niort pour entrer en ehpad à Saumur où vit sa petite fille. Je l'ai appelé quelques fois et notamment début janvier pour lui souhaiter la bonne année, mais manifestement il ne semblait plus trop se rappeler de moi. Son fils m'a confirmé qu'il perdait un peu la mémoire mais qu'il se rappelait quand même bien de nous ; il fallait que je l'appelle par whatsapp pour qu'il me reconnaisse. Il m a dit aussi qu'il avait été touché par le covid mais sans conséquence majeure pour ce colosse. Il est maintenant en ehpad à Belfort près de son fils. Depuis je l'appelle régulièrement, en moyenne trois ou quatre fois par mois et c'est un vrai plaisir. 

Le 15 juillet nous avons pris une journée de vacance pour aller voir Paqui et Teddy qui passent juillet avec deux de leurs petits enfants, aux Sables-d’Olonne. Comme chaque été on se retrouve à Saint-Vincent de Jard dans la très agréable zone aménagée qui surplombe la plage et qui est à proximité de la maison de Clémenceau. Ce fut une journée très agréable où j'ai découvert l'intelligence vive de Max notre plus jeune petit neveu. Jean son frère aîné est aussi très sympa, mais il a passé l'essentiel de la journée sur la plage avec ses copains alors que j'avais amené un jeu d'échec comme il l'avait demandé. Le petit prenait plaisir à rester et philosopher (n'ayons pas peur des mots) avec les adultes pour ne pas dire les vieux. 

Exemple : si Toto préfère manger la tomate, qui va manger le concombre ? Ce môme de quatre ans a trouvé une réponse logique qui n'a pas trop plu à sa grand-mère.

 

Après cette pause vacance nous avons subi les jours suivants la période caniculaire de fin juillet et début août. En matinée nous profitions de températures plus clémentes pour différentes taches dont l'entretien du jardin et de celui de Malou absente...  Les courses en supermarché se font le mercredi ou le jeudi de 13h à 13,30/14h un horaire où il y a moins de monde et surtout moins de cons sans masque. Ces courses étaient surtout destinées à préparer le repas du dimanche midi où notre fils Didier vient déjeuner avec nous avant de me foutre une raclée lors d'une partie de Shotten Totten.

Fin juillet nous sommes allés aux obsèques d'un voisin que l'on n'avait pas trop vu depuis le début du confinement sinon que par un salut de loin. Pascal nous avait dit au moment des voeux, lors d'une rencontre dans un supermarché, qu'il avait quelques problèmes de santé sans plus de précision. Nous avons lu l'avis de décès dans le journal. Nous sommes allés au parvis de l'église pour témoigner de notre sympathie et nos condoléances mais  avons été surpris par le monde qu'il y avait et surtout par la multitude de drapeaux de la Cgt ; c'était impressionnant. Mais le plus surprenant ce fut de voir ses camarades syndicalistes entrer dans l'église avec les drapeaux. Nous ne les avons pas suivis pour cause sanitaire mais j'espère et je pense qu'ils auront replié les drapeaux en entrant dans l'église  

Nous faisons parfois un petit tour, vite fait et bien masqués, au marché du samedi pour quelques compléments comme des sardines ou des crustacés. Nous pouvons aussi y rencontrer quelques amis ou connaissances pour quelques bavardages très distancés. Et c'est ainsi que nous avons rencontré le samedi 1er août, Franckie et Vony et ça tombait bien car j'avais un dilemme : aller ou ne pas aller à leur invitation pour le 7 août. Cette invitation avait été faite fin juin ou début juillet. Nous l'avions acceptée car il n'y avait pas alors de signe de dégradation sanitaire significatif. Depuis la situation a bien changé et nous avions de plus en plus le moral en carafe. En fait je n'avais qu'une préoccupation : la soirée se passerait-elle en intérieur où en extérieur ? Nos amis nous ont  rassurés, ça sera à 100% une soirée en extérieur avec confirmation de la météo à huit jours. Nous confirmions alors notre présence, sachant par ailleurs que nous ne serions que onze amis autour de la table dont Edmée, François et Sabine. J'ai averti Vony que je viendrai avec une bouteille de Champagne car à partir de minuit je prendrai une année de plus.

Du coup nous avons passé une excellente soirée de vacance qui a commencé par un happy birthday chanté qui m'a un peu ému. Du coup j'ai raconté à mes amis l'histoire d'un anniversaire qui a beaucoup compté pour moi, celui de mes 20 ans. J'ai peut-être été un peu trop long et trop sentimental et je pense avoir fait un bide (un silence poli).... Et puis on est passé à autre chose avec un très bon repas barbecue et les thèmes habituels de discussions ... les voyages, les vacances de juillet, le rugby surtout dans une perspective covide, des nouvelles d'amis plus ou moins confinés (comme nous), un peu de politique dont Macron, un peu de Trump et de cochon même si on est encore loin de novembre.

Enfin la joie d'être ensemble en bonne compagnie. Je n'ai pas eu droit à une deuxième vague du happy birthday et c'est tant mieux, mais j'ai eu droit à un cadeau un thriller américain City of window très difficile à lire et surtout à saisir la trame. Mais je suis quand même arrivé au bout des 503 pages... Si je devais raconter l'histoire il me faudrait le relire avant....mais j'aimerai mieux qu'ils en fassent un film.

 Comme je parle de film je dois dire que devant les pathétiques programmes et reprises de télévision je me suis plongé, parfois avec Pilou, parfois seul, dans mon stock de Dvd. Nous avons revu les 9 films tirés des romans de John Grisham, ainsi que tous les Ken Loach, plus, plus d'autres...

Le lendemain samedi 8 août j'ai reçu quelques coups de téléphone et des messages sur Face book qui m'ont fait plaisir.... Et l'après-midi Cécile et sa tribu Hugo, Thomas, et Dorian sont venus me souhaiter mon anniversaire. Installer dans le jardin autour d'une table à l'ombre de l'arbre. J'ai demandé à Hugo l'aîné (19 ans) de nos petits enfants si ça l'intéressait de récupérer un vieux tacot : « Quel tacot ? » « Eh bien le scénic qui est dans l'allée, ça t'intéresse ? Il a passé la révision avec succès malgré ses 153000 km au compteur. On a fait changer les pneus arrières et la courroie de transmission.»  « Vous me le donnez? » « On te le vend un prix d'amis. » « Combien ?  « 500 euros ça te va ?». Bien sûr que ça lui allait! D'ailleurs c'est Cécile qui avait exigé qu'on ne lui donne pas. 500 euros c'était le coût du changement de courroie de transmission mais ça correspond aussi à l'argent qu'on lui a versé l'an dernier lors de sa première année de Fac à Poitiers à raison de 100 euros par mois avant confinement.

Dimanche 8 août Didier, comme presque tous les dimanches midi est venu manger à la maison mais cette fois-ci en apportant un gâteau d'anniversaire. Au cours du repas j'ai évoqué l'anniversaire de mes 20 ans. Il n'en n'avait jamais entendu parler. Comme d'hab il m'a un peu taquiné mais il était un peu ému et ça m'a plu. Du coup j'ai raconté aussi cette histoire à Cécile puis à Éric par téléphone. Aucun d'eux ne connaissait cette histoire, ce qui montre qu'ils viennent très pas souvent sur mon blog parce que j'en avais fait un billet.

Quelques jours plus tard Cécile et Hugo revenaient pour faire les divers papiers de vente et d'assurance. Le 14 août Hugo était propriétaire du véhicule.

 Le jeudi matin 13 août Pilou et moi nous sommes allez faire les tests pour le coronavirus sans pour autant avoir de symptôme. Toutefois on voulait être clean au cas où nos parisiens s'arrêtaient chez nous.... Et puis lors de la soirée du 7 août si chaque couple était en face à face il y avait aussi Sabine, seule et isolée en bout de table près de nous et j'ai constaté que son assiette était à peine à 50 cm de la mienne et de celle de Pilou. Certes en reculant un peu le fauteuil et en s'appuyant sur le dossier on pouvait avoir une distance de un mètre.... Et heureusement que Sabine a refusé la ventilation dans son dos...... Le lendemain des tests nous recevions les résultats : négatif bien sur. Mais pour être honnête nous n'étions pas anxieux.

La période des vacances grand public se termine, on va peut-être en profiter pour se balader  un peu mais pour aller où ? On restera en France et loin des métropoles, en campagne ou en montagne et certainement pas avant le 20 septembre le temps de bien analyser la situation sanitaire.

Maintenant on peut patienter un peu. Vendredi dernier il y avait un match de rugby, sur Canal, Lyon contre le Racing. C'était un match de reprise qui était très médiocre et au bout de 30 minutes je me suis lassé rt je suis passé sur France 3 pour suivre le festival de Jazz à Nice. C’était superbe !

Avant hier, dimanche soir, Arte proposait Out of Africa. J'ai déjà vu plusieurs fois ce film et je me suis régalé un fois de plus. De toute façon il n'était pas question que je regarde le match de football de la finale de coupe d’Europe.

Et ce soir je viens de revoir le film de Caroline Fourest, Soeurs d'armes, un film admirable que j'avais déjà vu l'an dernier au cinéma.

 Mardi 25 août il est bientôt minuit et ce billet que j'ai constamment modifié est enfin terminé.

 

Dernière information : Le bilan estival n'est plus acceptable : mercredi 26 août 5420 contamination en France ! Où va t-on ? 

Nouvelle information: jeudi 27 août  6111 contaminations de plus ... etc ...

Vendredi  28 août : 7379 contaminations.

Samedi 27 août : 5453 contaminations, une petite baisse par rapport à la veille.

Dimanche 28 août : 5413 contaminations (mais il est à craindre que le week-end il y ait moins de tests.

 

 

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